LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

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Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

samedi 23 mai 2009

40 MILLIARDS EN MOINS, POUR LES RETRAITÉS DU QUÉBEC

Sous les yeux incrédules et furieux des travailleurs retraités du Québec, un montant imposant de $40 milliards de leurs épargnes se sont envolés en fumée, comme par enchantement. Toute la population a le besoin et le droit de savoir comment s’est volatisé ces grosses sommes d’argent, qu’ils étaient obligées de déposer dans les coffres de la Caisse de dépôts et de placements (CDP). $40 MILLIARDS EN MOINS, POUR LES RETRAITÉS DU QUÉBEC Les Québécois ne sont pas des idiots qui possèdent des valises dans le dos, et la plupart des citoyens et citoyennes ne sont pas seulement scandalisés et fâchés, mais ils désirent comprendre de A à Z, ce qui s’est vraiment passé avec leurs économies confiées à la Caisse de Dépôt et de Placements du Québec (CDP). Jusqu’ici, la population ne connaît même pas l’identité des responsables de cette abominable escroquerie de société. Comment cela est-ce possible que des experts vérificateurs comptables et des inspecteurs de la CDP ne ne soit pas aperçus de l’engloudissement extraordinaire, des premiers milliers et millions de dollars perdus ? Caisse de dépôt et de placements, compagnies d’assurances, institutions financières, entreprises privées ou publiques Habituellement, il y a toujours une vérification hebdomadaire, mensuelle et annuelle menée par les hauts dirigeants de toutes les petites ou grandes entreprises privées ou publiques, de toutes les compagnies d’assurances ou institutions financières et publiques, de toutes les compagnies d’assurances. Alors, comment se fait-il qu’à la CDP, personne ne se pointe le bout du nez pour dire que ces comptes importants étaient vérifiés régulièrement sous les regards de la loupe, des grands travailleurs responsables et des patrons de la CDP, comme des responsables nommés ou élus par quelqu’un au gouvernement du Québec. Sans compter toutes les secrétaires et les comptables de chaque organisation de la CDP, qui évidemment devait suivre aussi chaque entrée et sortie des transactions financières des agents agents et courtiers en placements; habituellement rémunérés avec des salaires de bases, ainsi que des commissions ajoutées selon les rendements positifs ou désastreux, de leurs placements. Comptes de dépenses, responsables et dirigeants transformés en fantômes De plus, tout le monde est au courant que dans toutes les organisations privées ou publiques, comme à la CDP, que des comptes de dépenses sont aussi alloués aux agents, vendeurs et directeurs voyageant à travers le Québec et ailleurs dans le monde, pour payer les dépenses de bases, telles: les dépenses reliées aux voyages, les chambres d’hôtel et les restaurants incluant celles de leurs invités, les frais de stationnements ou de locations d’automobiles, et cetera, et cetera. C’est à croire que tous ces grands responsables se sont tous transformés en fantômes, en l’espace que quelques heures. Dépenses coupées dans les établissements de santé, surveillance envers les assistés sociaux et les chômeurs, en prison les voleurs de $10 On coupe dans le gras les dépenses des établissements de santé au Québec, comme par exemple, la diminution du nombre de préposés aux bénéficiaires et d’infirmières sur chaque étage des hôpitaux; on vérifie et on coupe les produits d’hygiènes des bénéficiaires hospitalisés dans ces établissements de santé, comme les kleenex, papiers hygiénique, savons, etc.; alors que de l’autre main, on engloutit l’épargnes d’honnêtes travailleurs retraités du Québec, qui se croyait en sécurité à la CDP. Mon intuition m’indique que les véritables voleurs encore non identifiés à la CDP, on souvent criés au loup, pour bien moins pire que cela; c’est tout simplement scandaleux! Après tout, on arrête et on met en prison les voleurs d’un sandwich et d’un Cola dans un dépanneur, ainsi que des chômeurs et assistés sociaux qui gagent $50. non déclarés à l’état; je ne verrais pas pourquoi les bandits qui sont partis avec les épargnes de $40 milliards de dollars, ne seront pas dénoncés et traduits en justices; en plus de rembourser les sommes enlevées aux retraités du Québec. Un voleur ou un non professionnel dans une équipe, ne fait pas des bandits ou des gens non professionnels, toute l’équipe en entier Une certaine sagesse acquise péniblement avec l’expérience et l’âge, m’a démontré que. ce n’est pas parce qu’un petit groupe de voleurs, d’escrots, de manipulateurs ou de personnes non dotées de professionnalismes travaillant dans une organisation quelconque, que tous de l’équipe sont semblables. Mais, gardons quand même confiance en ceux et celles qui présentement demandent avec force et vigueur, une commission d’enquête publique, ainsi qu’à toutes les personnes honnêtes au gouvernement du Québec comme à la CDP, sans oublier de supporter et d’encourager les journalistes professionnels et les enquêteurs sont déjà à l’œuvre actuellement, et ils ne manqueront sûrement pas d’informer la population dès que possible, des réalités évidentes de cette nébuleuse affaire d’intérêt publique et de société. Patricia Turcotte © Le 23 mai 2009

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POURQUOI SE PRÉPARER À DEVENIR VIEUX ?

Pourquoi devrait-ton se préparer à devenir vieux ? Pour la raison première que tous les jeunes et les adultes d’aujourd’hui seront nos vieux de demain. Ce n’est pas moi qui a inventé cela, c’est la loi de la vie et de l’univers. De plus, nous termineront tous nos jours, soit en demeurant paisiblement dans nos domiciles personnels, ou pour les moins chanceux déclarés atteints de pertes cognitives majeures, ils seront parqués dans des institutions de santé, appelés CHSLD de longues durées; là où des clowns joyeux ou attristés, mais sûrement sympathiques et syndiqués, entreront dans leurs imaginaires sensoriels, afin de leur donner un avant-goût de leurs enfances perdus et retrouvés. Vieillir un jour à la fois, mourir à la fin de nos jours. Dans cet article, je n’aborde pas les prix faramineux à débourser, pour les mieux nantis financièrement de la société, qui auront l’illusion d’être rendus au paradis terrestre. Mirages encore une fois, parce que ces loisirs idiots et démodés, donneront simplement l’illusion d’être combler artificiellement; en attendant leurs tours de crever, exactement comme les moins nantis de la société. Là où, il y a une justice sur cette terre: que nous soyons malades ou en excellente santé, fortunés ou démunis économiquement, célèbres ou vivant dans la plus grande solitude et l’isolement, nous sommes tous assurés de quitter la planète Terre; comme au cinéma. L’euthanasie médicale, l’assistance au suicide Pourquoi se préparer à devenir vieux ? Deuxièmement, parce que sur la terre, il y a au moins une justice: tous les citoyens et citoyennes du Québec, du Canada, des États-Unis, de la Chine, etc. vieillissent une journée à la fois, pour terminer leurs vies terrestres, enterrés six pieds sous terre ou incinérés; indépendamment de leurs choix. Il est prioritaire de se préparer à devenir vieux, pour éviter aussi de se retrouver dans une institution pour personnes âgées, où nous seront la plupart du temps, diagnostiquées comme des enfants sans esprit de décisions et de droits de regards sur les sujets de sociétés qui ne concernent que nous. Pire encore, parfois nous seront vraiment parqués et regroupés comme des brebis et des bêtes, se dirigeant tout droit vers l’abattoir de la mort. Non pas parce que l’euthanasie et l’assistance au suicide seront légalisés et décriminalisés, mais parce que ces services de derniers recours ne seront possiblement jamais tolérés et permis pour les êtres humains; seulement pour les animaux fatigués de souffrir à petits feux, en attendant la mort dans la dignité animale. Espérerons une médecine globale tenant compte des trois dimensions de la personne humaine, moins de souffrances inutiles, moins de dédales administratives ? Chacun de nous a le devoir de se préparer à devenir vieux, mais aussi, à trouver des solutions géniales et originales, pour diminuer leurs problèmes de santés ou difficultés financières. En attendant peut-être les miracles qui ne viendront jamais, ayons au moins un brin de génie, pour mettre un terme dès maintenant, à tant de souffrances physiques ou morales inutiles; en prenant nos petites pilules et granules pour diminuer au moins de 50%, des atroces souffrances vécues, 24 heures sur 24, pour les personnes qui endurent un vrai calvaire sur la terre. Encore là, pas question d’aborder les débats d’une médecine plus humanitaire et moins administrative, autant pour les professionnels de la santé que pour les bénéficiaires, soit une médecine globale qui tiendrait compte des trois dimensions de la personne humaine. Possiblement qu’ensuite, même si de nouvelles solutions plus humanitaires verraient le jour, telles: souffrir dignement, mourir dans la dignité, l’euthanasie, l’assistance au suicide, etc.; bien des personnes humaines encore mal en point, opteraient soudainement pour attendre le paradis….. avant la fin de leurs jours. Quitter la planète Terre sans souffrances inutiles, sans tambour ni trompette En attendant le courage de la population concernée dans ces grands débats de sociétés, ainsi que l’audace de nos élus au pouvoir, espérons que nous verrons de notre vivant, la naissance de solutions embryonnaires plus humanitaires, qui procureraient enfin aux plus souffrants de cette terre, un choix légal pour partir en douceur vers un monde meilleur; sans tambour ni trompette. Patricia Turcotte © Le 23 mai 2009

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vendredi 22 mai 2009

LA DÉTRESSE PSYCHOLOGIQUE DE NOS AÎNÉS

ELLE EST CRIARDE ET ÉVIDENTE, LA DÉTRESSE PSYCHOLOGIQUE DE NOS AÎNÉS, Y COMPRIS CEUX VIVANT À LEURS DOMICILES; PAS NÉCESSAIREMENT LES AÎNÉS HABITANT DANS LES ÉTABLISSEMENTTS DE SANTÉ ET/OU DE RETRAITE, ET ÂGÉS DE 65 ANS ET PLUS LA DÉTRESSE PSYCHOLOGIQUE DE NOS AÎNÉS Une précision très importante, c’est de mentionner que lorsque je fais référence aux aînés, je n’inclus pas seulement les gens âgées de 65 ans ou plus, mais aussi les personnes de tous les âges, vivant quotidiennement avec d’importantes limitations et maladies chroniques physiques ou intellectuelles. Plusieurs de ces personnes résident dans des CHSLD ou des résidences d’hébergements publiques ou privées, et sont âgés de 50 ans et plus; quand ce n’est pas de 18 et 30 ans et plus. Leurs limitations chroniques apparentes ou non apparentes, leurs causent des tas d’ennuis de toutes sortes; même s’ils ne cadrent pas encore dans la catégorie des aînés, au sens légal; je fais référence aux lois sociales et gouvernementales. Elle est criarde et évidente, la détresse psychologique de nos aînés, y compris ceux vivant à leurs domiciles; pas nécessairement les aînés de 65 ans et plus, vivant en CHSLD. Des clowns aux CHSLD et aux domiciles des aînés, des logements sociaux pour eux Je pense à l’allocation-logement qui prend effet seulement à l’âge de 55 ans, alors que plusieurs personnes rencontrant de très grandes difficultés financières, n’y ont pas accès. Un autre exemple concret: il y a tellement peu de logements sociaux à prix modiques et adaptés spécialement pour les personnes vivant avec des limitations physiques et/ou des handicaps de toutes sortes, dans plusieurs grandes villes du Québec; pire encore, ce genres d’établissements de société n’existent même pas. À vrai dire, cet article est encore une suite logique de mon texte intitulé: À quel âge devient-on une personne aînée ? Des milliers de personnes aînées de tous les âges, habitent encore à leurs domiciles personnels. Hélas, elles sont souvent oubliées dans les discussions qui les concernent personnellement, ainsi que pour les prises de décisions finales, lorsqu’il s’agit de mieux saisir leurs besoins véritables, comme en exemple, l'histoire d'investir $300,000. pour des clowns aux CHSLD, et tant qu'à y être, pourquoi pas à leurs domiciles ? Faute de ne pas avoir assez de personnel pour faire marcher les aînés, au moins les changer régulièrement de culottes protectrices À mon avis, il y a tellement de besoins plus urgents, à être combler pour ces aînés: leur donner un bain quotidiennement; faute de ne pas avoir le temps de les aider à conserver les facultés de marcher à l’extérieur, voir à les changer régulièrement leurs culottes protectrices; leur procurer gratuitement des massages musculaires, si elles souffrent de douleurs et de fatigues chroniques; voir à ce qu’elles obtiennent aussi des loisirs à leurs goûts, pas nécessairement toujours pour jouer au bingo; plusieurs de nos aînés ressentent aussi des besoins intimes d’ordres sensuels et sexuels, alors leur donner la chance de vivre en couples dans leurs petites chambres; et tant d’autres à être combler. La détresse psychologique de nos aînés de tous les âges, même ceux à la maison Pourtant, les aînés à la maison font parties de la majorité des personnes âgées autonomes et semi-autonomes. Heureusement que dans certains cas, elles ont accès à l’aide aux tâches ménagères, et aux services et soins des CLSC. Énormément de personnes aînées vivent de profondes détresses psychologiques, autant pour des raisons de santé et d’isolement, que pour des raisons économiques. Ce n’est pas un ajout de médicaments, ni des multiplications de rendez-vous médicaux de toutes sortes, dont ont besoin nos personnes aînées; mais d'avantages d'empathie, d'écoute véritable yeux dans les yeux et non par le biais du téléphone, de respect et d’encouragements véritables, etc; ne serait-ce qu’au niveau de leurs âges, tel que citer plus haut. Cela permettrait à ces gens de profiter de déductions financières sur leurs logements très élevés dans plusieurs cas, ou encore, ajouter une seule petite gâterie par mois, comme se payer un repas de restaurant, livré directement à la maison, ajouter un taxi par mois pour aller visionner un film au cinéma, participer à un voyage de groupe en autobus, pour aller au casino de Charlevoix, etc. Organismes communautaires, les oubliés du système social et gouvernemental Personnellement, je suis entourée de femmes et d’hommes vivant seuls à la maison, et qui passent toute la saison hivernale chez eux, à cause de limitations physiques importantes. Il y a pleins d’organismes communautaires et de loisirs de toutes sortes de publier dans les journaux de leurs régions, mais à quoi cela sert pour ces personnes; elles n’arrivent même pas à sortir dehors, en saison hivernale, et souvent en toutes saisons. Ce sont les oubliés du système social et gouvernemental. Les soins palliatifs à la maison, mourir dans la dignité directement chez-soi, l’ombre subtil de pensées suicidaires chez les aînés On entend souvent dire que les soins palliatifs à la maison deviennent de plus en plus populaires. Cela est encore un mirage et non une réalité, pour encore bien des citoyens et citoyennes; peu importe l’âge. Je cite le cas de Mélanie âgée de 50 ans, ayant subit il y a environ 8 mois, une importante chirurgie médicale aux deux genoux; pourtant, quelques minutes seulement à discuter par le biais du téléphone, avec une intervenante du CLSC de sa région, à qui elle a encore dû raconter son histoire de A à Z, pour entendre comme réponse désintéressée et désespérante: « Pourquoi n’allez-vous pas vivre votre convalescence, dans une maison de repos ? » Pourtant, celle-ci s’était encore humiliée en précisant très bien, sa situation financière précaire. Comme si cela ne suffisait pas, Mélanie a dû attendre plus de 5 semaines, avant qu’une travailleuse d’un organisme communautaire rattaché au CLSC se rende à son loyer, pour lui laver les jambes; c’est tout simplement une situation inhumaine, aberrante et scandaleuse. Fort heureusement, cette dame a rejeté du revers de la main, toutes les idées de découragement; même si les personnes les plus sages d’entre-nous, savent très bien que nul n’est à l’abri de voir flotter dans son entourage, l’ombre subtil de pensées suicidaires. La perfection n’est pas de ce monde. Mais on doit veiller sans cesse à améliorer les services et soins de santé pour les aînés, et de plus en plus à leurs domiciles personnels. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas songer sérieusement aussi, à laisser mourir paisiblement à leurs domiciles personnels, et dans la plus grande dignité humaine, les aînés souffrant sans cesse ? Une association syndicale pour les citoyens démunis de la société ? Encore faudra-t-il aussi se pencher sur cette question existentielle, surtout pour nos élus qui ont le pouvoir de faire modifier certains détails des lois civiles et gouvernementales, par exemple, l’âge pour être reconnu une personne aînée: À quel âge une personne est-elle une aînée? D’accord, je vais rester positive en espérant de croire que les choses vont avancer et s’améliorer, et ce, même pour les aînés de toutes les catégories d’âges. Surtout si celles-ci composent quotidiennement avec de sérieuses limitations et handicaps de toutes sortes. Je m’interroge tout haut: Existe-t-il une association syndicale pour le peuple ordinaire, c'est-à-dire, les personnes les plus démunies de notre société de l’an 2000 ? Patricia Turcotte © Le 22 mai 2009

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jeudi 21 mai 2009

DES CLOWNS THÉRAPEUTES POUR LES AÎNÉS

Afin de donner mon opinion sur l’important sujet des clowns thérapeutiques dans les établissements de santé et CHSLD du Québec, je raconte brièvement un mini scénario, soit un cas pris au hasard, mais véridique et romancé. Le personnage principal est Pénélope, une sympathique et jolie femme de 53 ans, qui habite déjà dans un CHSLD de longue durée, et ce, depuis plus de 5 ans. Au premier abord, on ne se rends même pas compte qu’elle vit, 24 heures sur 24, et ce, depuis plus de 25 ans, avec de la douleur chronique au dos, mais bien soulagée par la médication depuis 8 ans, fort heureusement. De plus, Pénélope compose au quotidien avec un handicap important, soit une hanche gauche artificielle opérée à deux reprises depuis 1997. Comme si cela ne suffisait pas, elle a dans le jargon médical, une paresthésie au bras gauche, suite à un ACV survenu l’an passé; et cela est vraiment évident au premier abord, puisque son poignet droit est tout mou, comme on le voit souvent chez les personnes qui ont subies un ACV. Le scénario que l’auteur nous présente, se passe dans sa chambre au CHSLD de Beauce. Deux clowns frappent poliment à la porte de sa chambre. PÉNÉLOPE Cong, Cong, Cong,... : « Mais, ça cogne vraiment à la porte. » ! D'autant plus que j'ai une faculté de l'ouïe très affinée et sensible; si bien que souvent je dois dire bien poliment aux travailleurs de l'établissement de santé et de repos où je suis confinée pour le reste de ma chienne de vie: "Baisser le ton s.v.p, je ne suis pas sourde. Oui entré. » Deux clowns font leurs entrées dans ma minable petite chambre aux murs blancs jaunis, de deux personnes. CONVERSATIONS ENTRE PÉNÉLOPE ET LES DEUX CLOWNS THÉRAPEUTES CLOWNS: - : "COMMENT ÇA VA MADAME PÉNÉLOPE ? "me lance d'un air joyeux et débonnaires, les deux clowns thérapeutes. PÉNÉLOPE - "Ça va pas du tout, amis clowns." Voilà ma réponse vraie et sincère. Je n'ai vraiment pas le cœur à rire pour de rien, avec des clowns que je ne connais même pas et qui se foutent pas mal, si je vais bien ou mal; et qui en plus sont payés avec mes argents de retraités contribuables. Mais, comme je possède un bon sens de l'humour, j'entre dans le jeu. CLOWNS - :"Que pouvons-nous faire pour combler vos besoins, chère belle dame ?" disent les clowns attristés. PÉNÉLOPE :" Voici mes trois besoins vitaux que vous pouvez sûrement m'aider à combler, puisque vous me le proposez sérieusement." réponds Pénélope. CLOWNS - :" Allez-y chère belle madame. Nous sommes ici pour 5 ou 30 minutes, pour répondre à vos véritables besoins." PÉNÉLOPE- :" Premier et second besoins à être combler. J'ai le haut du dos comme une porte de bois, depuis plus de 25 ans. Voulez-vous me faire un bon massage musculaire de 5 minutes seulement ? Pour le second qui pourrait se vivre en même temps que le massage et en votre compagnie : est-ce que vous voulez aller me chercher et me payer un bon café à la cantine, car je n’ai pas un sous pour le reste du mois, après avoir payer ma chambre ? " CLOWNS - :" Avec plaisir madame ! ". Le traitement thérapeutique me fait un bien immense, puisque personne encore depuis 5 ans dans cet établissement de santé et de repos, ne m’a proposé un seul massage musculaire au haut du dos. Pour le bas du dos, personne ne peut me toucher ni même m’effleurer, tellement je suis souffrante. Je sirote donc un délicieux café en bonne compagnie des gentils clowns thérapeute, tout en recevant enfin un massage musculaire. J’ai le sentiment d'être rendue au paradis. CLOWN - :" Quel est votre troisième et dernier besoin, madame Pénélope ?" demande l'un des deux clowns thérapeutes. PÉLÉLOPE - :" Personne ne m'a serrée dans ses bras, affectueusement et avec tendresse, pour me donner un peu d'affection et de chaleur humaine. Est-ce que vous voulez m'aider vraiment ? Alors, est-ce que l'un de vous deux, pourrait combler un besoin physique un peu gênant à révéler, mais tellement important pour ma santé ? Mon bras gauche souffre d'arthrite déformant, et vu que je suis droitière et que mon bras droit est paralysé suite à un ACV survenu l’année passé.. Je n'ai pas pu me détendre une seule fois depuis 5 ans, et ce, hum, hum, hum….par la masturbation, ajoute Pénélope un brin intimidée. Voulez-vous me masturbez s.v.p. ? » CLOWNS - :" Non madame. C'est interdit et illégal. Vraiment désolé madame Pénélope.» PÉNÉLOPE - " Merci quand même chers clowns, pour le massage musculaire et le bon café. Mais il va falloir que vous fassiez des pressions auprès des autorités médicales du CHSLD, ainsi qu’auprès du Ministre de la famille, Marguerite Blais. Parce que, vous dites en arrivant que vous pouvez comblez nos besoins de bases, et ce, avec un sourire incroyable. Mais quand vient le temps de m’aider, vous refusez comme si je vous aurais demander de pratiquer l’euthanasie sur ma personne. C’est cela qui s’en vient chers clowns, si vous continuez de rirent des personnes aînées et handicapées qui s’ennuient à mourir, dans ces CHSLD de longues durées. Salut et ne mettez plus les pieds ici, plus jamais; parce que mes besoins véritables ne vous intéressent même pas, pas plus que personne de cet établissement de santé. » ajoute Pénélope un peu déçue il faut bien la comprendre aussi. La conclusion: La société et le Gouvernement répond aux vrais besoins des aînés, lorsque cela répond à leurs croyances et valeurs. Ne nous désolons pas, car les mœurs vont aussi évolués à leurs rythmes. Patricia Turcotte © Le 21 mai 2009

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mardi 19 mai 2009

NOBLE AVENIR POUR LES AÎNÉS DÉFAVORISÉS ? NO 2

Ce second article du même titre, résume deux autres situations quotidiennes vécues par des personnes âgées. Plus précisément, l’une des deux personnes est seulement âgée de 36 ans, mais elle a le même rythme de vie qu’une personne retraitée. Vous comprendrez mieux pourquoi je m’interroge ces temps-ci, sur la question qui tue, comme dit si bien Monsieur Guy A.Lepage dans l’émission à Radio-Canada: Tout le monde en parle. Mais, à quel âge devient-t-on âgé ? LA SITUATION QUOTIDIENNE DE MARIE-ROSE Marie-Rose est âgée seulement de 36 ans. Pourtant, elle retire sa rente d’invalidité du Québec depuis déjà trois ans, tout en étant aussi considérée légalement et médicalement comme une personne handicapée. Heureusement pour cette femme, elle a eu accès l’année passée, à un loyer à prix modique, c’est-à-dire, dans le langage populaire, un HLM. Finis pour Marie-Rose les recherches de loyers à bas prix, ainsi que les réguliers déménagements et les fins de mois catastrophiques. Sa condition de santé s’aggrave rapidement à cause de la maladie de la sclérose en plaques, et l’arthrose sévère qui lui a déjà imposé deux opérations chirurgicales aux genoux. La souffrance constante fait partie de son quotidien depuis maintenant 10 ans, comme la plupart des personnes vivant des situations de santé semblables. Évidemment, elle ne peut assister aux réunions sociales qui ont souvent lieu aux 2ième étage des bâtiments. De toute façon, elle préfère autant continuer son bénévolat au HLM, dans l’accompagnement aux personnes âgées vivant tellement de solitudes. Survivre ou vivre dans la dignité, habitations à prix modiques HLM, accompagnement aux personnes âgées, maladies et handicap Comme les autres cas cités dans le premier texte du même titre, voici les détails du budget plus encourageant que les autres cas cités jusqu’ici. Son revenu mensuel s'élève à $900. Le prix de son HLM chauffé et éclairé coûte à $225. par mois; ses épiceries coûtent $160. mensuellement; ses transports adaptés montent à $30. chaque mois; son assurance responsabilité et son assurance-vie s’élèvent à $70. par mois; tv et téléphone s'élèvent à $75. chaque mois; ce qui arrive à un total mensuel de $560. Une somme d'argent de $360. par mois, lui reste dans ses poches. Enfin, une personne vivant en dessous du seuil de la pauvreté, qui vit mieux que celles qui n’ont pas accès à un prix décent pour le logement, ne dépassant pas 25% des revenus annuels. C’est la raison principale qui permet à une personne comme Marie-Rose, de vivre dignement même avec un modeste revenu mensuel de $900. plutôt que de survivre dignement. Il y a une énorme différence dans le petit suffixe « sur » qui précède le verbe d’action si important, soit de vivre dans la dignité. Parce que Marie-Rose a le bonheur de se payer un loisir par semaine, et de gâter quelquefois sa grande fille de 10 ans, placé dans une famille d’accueil; vu la santé précaire de sa maman. Espérons que ces habitations spécialisées pour les gens défavorisés de la société, se multiplieront durant les années à venir, y compris pour les personnes vivant avec des limitations physiques importantes, sans toutefois être nécessairement une personne âgée. Se pourrait-il que Marie-Rose soit une personne âgée ? LA TOUCHANTE ET DÉSOLANTE SITUATION DE SERGE La dernière situation pour cette chronique sur les gens défavorisés, est celle de Serge. Âgé de 60 ans, Serge a eu la générosité de m’inviter pour l’accompagner à son repas du midi, tout en me faisant visiter sa chambre privée située dans une jolie et sobre bâtisse, appelée CHSLD au Québec. Serge se débrouille très bien, malgré son lourd handicap intellectuel qui l’a fait énormément souffrir depuis l’âge de 12 ans, soit: le cancer de la santé mentale, appelé la schizophrénie aiguë. Avec une bonne médication, il parvient à bien survivre. Hélas, c’est une maladie dont on ne meurt pas, mais dont on souffre tout le long de son existence. Personne inclut ces personnes humaines, lorsqu’il s’agit d’aborder les délicats débats de sociétés, tels: l’euthanasie pour les personnes souffrants atrocement pendant de longues années, l’assistance au suicide, etc. Je ne m’attarderai quand même pas sur ces sujets, qui ne sont pas au menu du jour; mais j’y reviendrai bientôt. Une foi à déplacer les montagnes, mis à part quelques marches de santé par jour, aucun loisir ni aucune sortie par mois pour Serge Serge a au moins la chance de ne pas être interné à vie comme autrefois, où il aurait vécu dès son adolescence, dans un asile psychiatrique, ou une institution spécialisée ressemblant à une prison. Pour revenir à mon sujet principal, Serge donne à peu près tout son revenu mensuel de $900, soit la somme de $890. pour habiter dans cette résidence publique. Ses repas sont tous inclus, y compris son lavage et son ménage. Évidemment, il n’a pas les moyens de se procurer une assurance-vie ni ordinateur, lui qui adore l’écriture, l’informatique et l’internet. Il est impossible pour Serge, de songer à se payer un seul café au restaurant par mois, comme il le faisait parfois avec son meilleur ami d’enfance. Fort heureusement, celui-ci a la générosité de l’inviter au café du coin, pour jaser comme dans le passé. Leurs conversations sont plutôt à sens unique, depuis que Serge demeure dans cet établissement CHSLD. Il ne peut plus raconter à son copain, ses sorties au local de la ville, où ils rencontraient parfois ses bons copains ou des femmes de son âge. Si bien que la dure réalité de Serge devient de jour en jour, de composer avec la solitude; ou plutôt l’isolement. Une peine immense logeait au fond de mon cœur, lorsque j’ai quitté Serge. Heureusement, il ne voit plus comme porte de sortie, le découragement ou le suicide. Seule la foi le tient en vie, que j’appelle une foi à déplacer les montagnes. Nos "Bozos et Ti-Counes" de l’an 2000 Les deux seules consolations, sérieuses mais humoristiques, qui me viennent en tête en écrivant cet article, et ce, peut-être parce que je fais partie de cette catégorie de gens en société: premièrement, il y a toujours des êtres humains qui traversent des situations bien plus désolantes que les nôtres, mais bien meilleures aussi c’est certain. En second lieu: tous les grands volumes écrits par tant de philosophes et de sages, et ce, qu’ils habitent au coin de la rue ou au Tibet, proviennent souvent de la philosophie de vie, de ces braves personnes citées à travers mes deux textes, soit de « Nos Bozos ou Ti-Counes de l’an 2000 ». Patricia Turcotte © Le 20 mai 2009

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NOBLE AVENIR POUR LES AÎNÉS DÉFAVORISÉS ?

Dans la société d’aujourd’hui, il y a des aînés retraités profitant d’une retraite dorée, et habitant dans des résidences luxueuses et sécuritaires. À mon avis, ils méritent vraiment cette vie de repos, tout comme chaque personne âgée devraient aussi accéder à une vie plus enviable, que celle de végéter quotidiennement. La plupart du temps, ces personnes qui sont aussi parfois nos parents, nos grand-parents, nos oncles et tantes, nos amis et nos voisins ont bossés à la sueur de leurs fronts, dans la grande misère économique. On taquine de temps en temps nos aînés avec un bel humour, en les surnommant parfois: les personnes du 3ième âge, les aînés, les retraités, les gens âgés, les petits vieux et les petites vieille.

Cette chronique sur l'avenir des aînés plus défavorisés par la vie, est une suite du texte intitulé: À quel âge on devient une personne aînée?

Je poursuis donc cette réflexion, en partageant brièvement le sort de 4 personnes retraitées de mon entourage: Berthier, Pénélope, Serge et Marie-Rose. Ce sont tous des gens inaptes au travail, donc reconnus par l’assistance-sociale comme étant des personnes inaptes au marché du travail, avec des restrictions sévères à l’emploi. Advenant un boulot à temps partiel, elles ont droit de gagner $100. par mois, sans être pénalisées par l’assistance sociale. En général, elles ont la possibilité de toucher la somme approximative de $1,030. par mois, avec la Régie des rentes.

LA SITUATION D'UN VIEUX COPAIN DU QUARTIER, BERTHIER

Berthier est un homme âgé de 65 ans, qui vit de l’assistance sociale depuis quelques années, suite à de graves problèmes de santé physique et mentale. Il touche $900. mensuellement, grâce à l’assistance-sociale et de la Régie des rentes. Ce sympathique bonhomme fume 1 paquet de cigarettes par jour. Donc, j’écris $180. par mois pour payer son seul loisir; pardon, son seul défaut, me marmonne Berthier d’un air débonnaire et joyeux.

J'ajoute que ses poumons et ses bronches resplendissent de santé. Ce que déplore mon vieux copain de toujours, ce sont ces remarques insultantes des autres: "ce qui me ronge de culpabilités et de remords, ce sont les tas de commentaires déplacés, déplaisants et décourageants, au sujet de ma dépendance à la cigarette. D'autant plus que je dois sortir dehors en plein hiver, pour fumer deux cigarettes à la fois, et ce, à toutes les heures, et je ne m’en plains pas du tout; je dérange qui? Qu'en va-ton me foutre la paix bénite ? Si bien que je me questionne à savoir si ce ne serait pas cet énorme stress qui finirait par avoir raison de ma santé "?

Dans une résidence d'accueil depuis plus de 10 ans

Son quotidien se passe dans une résidence d’accueil qui coûte $650. par mois, où logent 5 autres personnes. Berthier a accès à l’allocation-logement au montant de $80. par mois, ce qui revient à un loyer de $570; ses autres dépenses personnelles sont: $20. pour un restaurant par mois, en compagnie de toute la maisonnée; ainsi que des dépenses personnelles de $2. par jour, ce qui s’élève à $60. par mois, pour survivre dignement, dès qu’il ouvre les yeux de sa chienne de vie; pour reprendre l’expression de Berthier.

Encore la douleur chronique, les limitations physiques et mentales

Notre ami vit avec un important handicap physique, et de la douleur chronique présente du matin jusqu’au lendemain matin. Personne ne semble s'apercevoir qu'il aurait grandement besoin de massages musculaires, à chaque jour. Chaque jour, Berthier prends ses marches dans son patelin, en utilisant une canne.

Pourtant, ça ne prends pas un voyant pour constater ses douleurs et difficultés à marcher. Sans aucun loisirs ni sorties, à part le jour de Noël et le jour de l’an., parce que sa grande sœur a l'amabilité et la générosité de venir le chercher. Berthier ressemble à itinérant dans son quartier. Quoique ceux qui ont le bonheur de découvrir un charmant gentlemen en ce personnage, en conservent tous un excellent souvenir, pour le reste de leurs vies.

Cela est vrai, car Berthier fait partie de mes véritables amis, même si on ne se voit que très rarement. Pour terminer son histoire, il lui reste seulement $70. pour survivre à chaque mois. Cela sert à payer ses transports adaptés, ainsi que quelques morceaux de linges achetés au comptoir d’amitié, de son village.

LA SITUATION DE PÉNÉLOPE

Pénélope est âgée de 51 ans, qui attend l'occasion de survivre encore plus dignement, en accédant à un HLM, ainsi qu'à l’allocation-logement qui impose d’avoir atteint l’âge de 55 ans. Comme tant d'autres citoyennes, Pénélope n’envisageait pas sa future retraite, de cette façon.

Elle cite: "Dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l'on veut, mais bien ce que l'on peut". Elle est maman d’un grand garçon adulte et marié depuis 2 ans.

Divorcée devant les lois civiles et religieuses, je considère Pénélope comme étant libre devant Dieu et devant les hommes; enfin c’est ce que font croire les rumeurs populaires et religieuses. Pénélope refuse difficilement de signer dans les documents légaux et gouvernementaux: divorcée.

Confidences touchantes intimes, Régie des rentes d'invalidité, assistance sociale, aucun loisirs

Pénélope est une femme retraitée par la force des choses, depuis l’âge de 36 ans. Suite à un accident de travail, celle-ci vit depuis 1993 sur la Régie des rentes d’invalidité, et l'assistance-sociale. Son revenu de $900. par mois semble élevé au premier abord, sauf si on a l’occasion de s'asseoir à son bureau, en sirotant un délicieux café; tout en observant ses comptes mensuels prélevés de son institution financière, à chaque mois. Voici combien lui coûte la base de son quotidien normal, sans luxure ni loisir; soyez-en assurés car j’en suis témoin en ce jour.

Ah oui, Pénélope n’a pas l’occasion de s’impliquer dans aucune forme de loisirs ou activités sociales, gouvernementales ou religieuses. Les raisons principales étant qu’elle vit en dessous du seuil de la pauvreté, tout en composant chaque jour avec la douleur chronique et un handicap non apparent.

Je reviens aux montants de son revenu et de ses dépenses de bases, à payer mensuellement. Tout s’élève à $700. par mois: son loyer est au prix de $475. exclus le chauffage et l’électricité à $60; son assurance responsabilité s’élève à $20. par mois; la T.V., le téléphone, les appels interurbains et l’inter-net s’élèvent à $115. par mois en forfait tout inclus.

Ici j’ouvre une parenthèse pour écrire que Pénélope n’a pour seuls loisirs: l’écriture et quelques petites marches à l'extérieur.

Transports médicaux à Québec, son loisir de l'écriture comme implication dans la communauté et dans la société, pas d'ange gardien pour Pénélope,

Je poursuis avec son épicerie de $150. par mois; deux transports adaptés par mois de $12; remède non couvert de $10; l’aide aux tâches ménagères coûtent $30. par mois. Voilà un total de $842. pour survivre dignement, à chaque jour. Pénélope consentirait sans hésiter à obtenir l'euthanasie médicale, tellement ses maudites douleurs chroniques empirent, de semaine en semaine.

Quand survient le temps de toucher la TPS et la TVQ, elle prend une grande respiration, pour ensuite crier à tue-tête dans son loyer; même si personne ne l’entend, ni même son ange gardien en qui elle n'adhère même plus. Ces revenus supplémentaires servent à se payer une sortie au cinéma, à tous les trois mois, et le reste va en épargne pour payer ses transports médicaux à Québec, environ 5 fois par année.

Mais, à quel âge devient-on vieux?

Pénélope et Berthier apprécient énormément d’avoir la chance de ne pas devenir des itinérants du Québec, ou des personnes habitant dans les pays encore bien plus démunis, par exemple, le Mali en Afrique. Leurs vies quotidiennes sont composées de trois repas sûrs à chaque jour, quelques cafés au Bistro du coin à chaque mois, un party ou deux lors des fêtes de Noël et du nouvel an, et bien entendu, des cigarettes pour Berthier et un beau vêtement par année pour Pénélope.

Sans l'ombre d'un doute, je me questionne encore davantage, après avoir rencontré ces braves personnes. Mais à quel âge on devient une personne âgée? À suivre bientôt: les situations semblables mais différentes, de Rose-Aimée et Serge.

Patricia Turcotte © Le 19 mai 2009

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dimanche 17 mai 2009

LA TEMPÊTE PARFAITE DES DIVORCES DE L’AN 2000

Rares sont les familles où on ne compte même plus sur les doigts d’une seule main, les enfants qui versent des larmes suite aux divorces de leurs parents. Parce que, l’amour véritable entre un homme et une femme peut aussi durer le temps d’une période indéterminée. Si cette vérité était diffusée à grande échelle dans nos organisations sociales, religieuses et gouvernementales, les jeunes et les parents du divorce trouveraient enfin un nouveau baume, à toutes ces blessures causées par trop de préjugés et de tabous sur l’amour, le mariage et le divorce. À travers ce texte sur les familles unient ou reconstituées, je m'attarde surtout sur le sujet des jeunes de l'an 2000, avec toutes leurs blessures inconsolables qui ressemblent tellement aux nôtres; sauf celles qui se rapportent aux multiples divorces des parents. L’amour entre deux personnes dépassent la force et le pouvoir des contrats de mariages civils et religieux; mais comment apprendre cela aux enfants et aux parents du divorce et de la nullité de mariage ?

Certains de ces jeunes enfants du divorce ont versés en cachette de tous, trop de larmes de sang sur l’oreiller, mais quelquefois fort heureusement, sur l’épaule d’un véritable ami de route. Plusieurs d’entre eux auront eu cette formidable chance à travers leurs malheurs, d’avoir des parents assez humains et détachés de leurs propres blessures, pour ne pas se servir de leurs enfants, comme des otages ou des boucliers humains.

Leurs exemples peuvent aussi servir à apprendre aux jeunes enfants, que le véritable amour entre deux personnes qui s’aiment vraiment, peut aussi prendre fin légalement, civilement et religieusement, sans toujours mettre fin au véritable amour fraternel. Ainsi, les blessures de tous seraient beaucoup moins profondes, et bien moins longues à cicatriser; quand ce beau rêve est humainement possible, bien entendu.

Soutien affectif, moral, social et spirituel

À tous les niveaux, les jeunes d'aujourd'hui auront besoin des meilleurs soutiens possibles dans la société, autant au niveau affectif, émotif, psychologique, que social et spirituel.

Le ministère de la famille et bien d’autres organisations familiales, sociales, gouvernementales et philosophiques verront j’en suis certaine, à apporter un soutien entier à nos jeunes de l’an 2000; les travailleurs et travailleuses de l’avenir.

Les paradis artificiels, les illusions et les mirages

Plusieurs de nos propres enfants et petits-enfants du divorce ou non, s'en sortiront très bien dans la vie, peu importe quelles difficultées ils auront à traverser. D'autres jeunes n'auront pas d'autres choix que d’engourdir leurs souffrances morales inconsolables, à travers les illusions et les mirages que procurent parfois les paradis artificiels, tels: la boisson à outrance, la dépendance affective, la sexualité débridée, les jeux de hasard, les sciences occultes outre mesures, quand ce ne sera pas le découragement et les tentatives de suicides.

Certains des jeunes venant de toutes catégories, mais moins chanceux, pataugeront à travers les tas de paradis artificiels causés par les multitudes drogues sur le marché. Quand ils auront atteint le fond du baril de la souffrance humaine, les plus éveillés, débrouillards et généreux de nos jeunes auront tout de même atteint à travers ces grande expériences, une sagesse nouvelle qui servira sûrement de tremplin pour venir au secours des jeunes plus miséreux qu’eux-mêmes.

Sortiront de ces milles souffrances, des journalistes, des intervenants sociaux, des artistes, des menuisiers, des policiers, des professionnels de la santé, des députés, etc.

Sortiront alors de ces milles douceurs et misères, des intervenants sociaux, des journalistes, des écrivains, des policiers, des professionnels de la santé, des gardiens de prisons, de casinos ou de résidences d’accueils, des arpenteurs géomètres et des spécialistes en aménagement du territoire dans les MRC et les villes, des diacres pour les paroisses, des coiffeuses, des menuisiers, des artistes, etc.

Et oui, il y aura des papas et des mamans qui répéteront possiblement les mêmes scénarios, tant et aussi longtemps qu’ils ne comprendront pas leurs propres parents qui ont simplement donnés le meilleur d’eux-mêmes, incluant leurs bagages de vies personnelles.

L’accueil inconditionnel, la compassion et un brin d’humanité pour nos enfants et nos jeunes

Soyons compatissants, humains et accueillants avec tous nos jeunes, peu importe les multiples chemins qu’ils choisiront. Ayons confiance en eux le plus possible, en ayant surtout confiance que la vie les guidera mieux que n’importe qui d’entre nous; en s’assurant quand même de leur fournir tous les outils dont ils auront besoin dans leurs familles, dans la communauté et dans la société.

Vaut mieux rêver en couleurs, que de ne plus rêver du tout !

Et si on s'attardait aussi à une nouvelle dimension de l’amour !

L’amour véritable entre un homme et une femme peut aussi durer le temps d’une période indéterminée. Si cette vérité était diffusée à grande échelle dans nos organisations sociales, religieuses et gouvernementales, les jeunes et les parents du divorce trouveraient enfin un nouveau baume, à toutes ces blessures causées par trop de préjugés, d'ignorances et de tabous sur l’amour véritable entre deux personnes qui s'aiment, et dont l'amour peut aussi évoluer et se transformer, et ce, même à travers l'union civile, le sacrement du mariage, le divorce et la nullité de mariage.

Patricia Turcotte © Le 17 mai 2009

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