DANS LA SOCIÉTÉ, IL N'Y A PAS QUE LA VIOLENCE CONJUGALE
Il y a quelques mois, je me suis rendue visitée deux personnes hospitalisées dans un Centre D’hébergement de soins de longues durées. Trois minutes à peine après mon arrivée dans la toute petite chambre d’une dame d’un âge respectable, une préposée aux bénéficiaires vient la chercher, pour lui donner son bain, dit-elle. Désappointée, je me rends alors dans la chambre d’une amie d’enfance,
En effet, la voix de l’homme de foi se fit entendre avec une force agressante, à fendre le tympan des oreilles des personnes malentendantes. Si bien que je me suis dit intérieurement : « Que vont faire les personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, quant viendra leurs tours, d’être alitées possiblement, 24 heures sur 24, dans un hospice »?
On n’enlève les crucifix de la religion catholique dans la plupart des établissements publics et gouvernementaux, telles les salles de séances dans les hôtels de villes, ainsi que dans les établissements scolaires. Mais, qui se préoccupe de faire cesser les auditions radiophoniques, dans les Centres D’hébergement de longues durées, qui résonnent dans les chambres des patients les plus vulnérables de la société, et ce, avec une violence psychologique épouvantable ?
J’envoie dès aujourd’hui cet article dans quelques médias sérieux, en me faisant le porte-parole de ces personnes malades et incapables de se défendent adéquatement. Que les personnes au pouvoir, se préoccupent de modifier, de dénoncer et de faire cesser immédiatement, ces comportements violents et tellement inhumains.
Patricia Turcotte © Le 18 mars 2009
DANS LA SOCIÉTÉ, IL N'Y A PAS QUE LA VIOLENCE CONJUGALE À DÉNONCER ( 2 ième partie )
Un bref billet pour représenter toutes les personnes humaines qui se retrouvent alitées parfois, à longueur de journées, et ce, autant dans un petit lit blanc d’hôpital, que dans un centre d’établissement de soins de longues durées. Il serait prioritaire que tous les représentants en place dans la société, ainsi que les familles des bénéficiaires de la santé, veuillent à faire enlever dans toutes les chambres des établissements de santé, les radios greffés au mur des chambres de ces gens hospitalisés, peu importe la durée. Du moins, pour les personnes qui sont intolérantes à ces genres de situations.
Tout dernièrement, je suis allée rendre une visite à une personne hospitalisée à vie, et alitée la plupart du temps, dans un centre de soins de longues durées. Croyez-le ou non, mais les bénéficiaires entendaient à tue-tête, la messe religieuse diffusée à la radio de l’hôpital, greffé au mur. À mon avis, cela ressemble à de la violence morale gratuite. Pour ne pas écrire, que cela frôle le terrorisme psychologique. Peu importe que l’on entende ma musique favorite ou le récit de la messe religieuse, cela était tout me semblait tout simplement emmerdant. Si je suis sortie de cet endroit avec un mal de tête carabiné, imaginez-vous dans quel étât malsain peuvent se retrouver les personnes démunies et sans moyens de défenses ? Il est important aussi de se rappeler que le sens de l’ouie, restera toujours le point le plus sensible chez les êtres humains; surtout en fin de vie. Ne l’oublions jamais, parce qu’un jour ce sera peut-être notre tour; hélas, il sera possiblement trop tard.
Non pas que ce soit pire au Québec, que partout ailleurs dans le monde entier; sauf qu’il est accessible pour moi, qui est présentement munie d’un ordinateur, de rapporter ce fait publiquement, tout en respectant le centre de santé en question. Et j’enverrai cet article dès aujourd’hui, au Ministère de
Dans la société, il n’y a pas que les violences conjugales à dénoncer. Se pourrait-il aussi, que les violences administratives bureaucratiques, autant médicales que sociales, gouvernementales et juridiques, existenraient elles aussi ?
Patricia Turcotte © Le 19 mars 2009
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