LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

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Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

dimanche 15 février 2009

DANS LA SOCIÉTÉ, IL N'Y A PAS QUE LA VIOLENCE CONJUGALE

S'IL Y A EU UNE PORTE D'ENTRÉE DANS LA PAUVRETÉ FINANCIÈRE ET DANS LA MALADIE, C'EST SÛREMENT QU'IL Y A AUSSI, DES PORTES DE SORTIES. ( Auteur Patricia Turcotte ) DANS LA SOCIÉTÉ, IL N'Y A PAS QUE LA VIOLENCE CONJUGALE À DÉNONCER, MAIS IL Y A AUSSI LA VIOLENCE SOCIALE, MÉDICALE, GOUVERNEMENTALE BUREAUCRATIQUE ET JUDICIAIRE.

Il y a quelques mois, je me suis rendue visitée deux personnes hospitalisées dans un Centre D’hébergement de soins de longues durées. Trois minutes à peine après mon arrivée dans la toute petite chambre d’une dame d’un âge respectable, une préposée aux bénéficiaires vient la chercher, pour lui donner son bain, dit-elle. Désappointée, je me rends alors dans la chambre d’une amie d’enfance, Lise. Cette femme âgée d’environ 50 ans, est alitée 23 heures sur 24 depuis plusieurs années déjà. Victime de la paralysie cérébrale, depuis sa naissance, Lise a passée toute sa vie, assise sur un fauteuil roulant. Sauf que son état a empiré, ce qui l’a amenée à vivre dans le genre d’établissement de santé, cité plus haut. Je demande à Lise, qui m’a reconnue dès qu’elle m’a vue cognée à la porte de sa chambre, si elle était bien traitée. Elle me répond positivement, sauf pour les changements de culottes protectrices, qui l’obligent à rester trempée une demi-heure dans ses urines, à chaque fois qu’elle demande assistance. Ce n’est pas la faute des préposés qui semblent vraiment sympathiques et professionnelles; mais plutôt un manque de personnel évident. Je demande à Lise si elle pouvait se rendre avec moi, à la messe de la petite chapelle. Elle me répond d’un air déconfit : « Pas besoin, on va bientôt l’entendre à la radio placé au mur de ma chambre. »

En effet, la voix de l’homme de foi se fit entendre avec une force agressante, à fendre le tympan des oreilles des personnes malentendantes. Si bien que je me suis dit intérieurement : « Que vont faire les personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, quant viendra leurs tours, d’être alitées possiblement, 24 heures sur 24, dans un hospice »?

On n’enlève les crucifix de la religion catholique dans la plupart des établissements publics et gouvernementaux, telles les salles de séances dans les hôtels de villes, ainsi que dans les établissements scolaires. Mais, qui se préoccupe de faire cesser les auditions radiophoniques, dans les Centres D’hébergement de longues durées, qui résonnent dans les chambres des patients les plus vulnérables de la société, et ce, avec une violence psychologique épouvantable ?

J’envoie dès aujourd’hui cet article dans quelques médias sérieux, en me faisant le porte-parole de ces personnes malades et incapables de se défendent adéquatement. Que les personnes au pouvoir, se préoccupent de modifier, de dénoncer et de faire cesser immédiatement, ces comportements violents et tellement inhumains.

Patricia Turcotte © Le 18 mars 2009

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DANS LA SOCIÉTÉ, IL N'Y A PAS QUE LA VIOLENCE CONJUGALE À DÉNONCER ( 2 ième partie )

Un bref billet pour représenter toutes les personnes humaines qui se retrouvent alitées parfois, à longueur de journées, et ce, autant dans un petit lit blanc d’hôpital, que dans un centre d’établissement de soins de longues durées. Il serait prioritaire que tous les représentants en place dans la société, ainsi que les familles des bénéficiaires de la santé, veuillent à faire enlever dans toutes les chambres des établissements de santé, les radios greffés au mur des chambres de ces gens hospitalisés, peu importe la durée. Du moins, pour les personnes qui sont intolérantes à ces genres de situations.

Tout dernièrement, je suis allée rendre une visite à une personne hospitalisée à vie, et alitée la plupart du temps, dans un centre de soins de longues durées. Croyez-le ou non, mais les bénéficiaires entendaient à tue-tête, la messe religieuse diffusée à la radio de l’hôpital, greffé au mur. À mon avis, cela ressemble à de la violence morale gratuite. Pour ne pas écrire, que cela frôle le terrorisme psychologique. Peu importe que l’on entende ma musique favorite ou le récit de la messe religieuse, cela était tout me semblait tout simplement emmerdant. Si je suis sortie de cet endroit avec un mal de tête carabiné, imaginez-vous dans quel étât malsain peuvent se retrouver les personnes démunies et sans moyens de défenses ? Il est important aussi de se rappeler que le sens de l’ouie, restera toujours le point le plus sensible chez les êtres humains; surtout en fin de vie. Ne l’oublions jamais, parce qu’un jour ce sera peut-être notre tour; hélas, il sera possiblement trop tard.

Non pas que ce soit pire au Québec, que partout ailleurs dans le monde entier; sauf qu’il est accessible pour moi, qui est présentement munie d’un ordinateur, de rapporter ce fait publiquement, tout en respectant le centre de santé en question. Et j’enverrai cet article dès aujourd’hui, au Ministère de la Santé et des Services sociaux de mon pays. Non pas sous forme d’un rapport en bonne et due forme, mais comme un partage humain et social. Pourquoi me placer dans un tas de situations complexes, lorsque cela est possible de m’impliquer harmonieusement ?

Dans la société, il n’y a pas que les violences conjugales à dénoncer. Se pourrait-il aussi, que les violences administratives bureaucratiques, autant médicales que sociales, gouvernementales et juridiques, existenraient elles aussi ?

Patricia Turcotte © Le 19 mars 2009

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1 commentaires:

Blogger Patricia Turcotte a dit...

Ayant quand même eu l'occasion de passer plus de dix-sept années dans le silence et la solitude, occasionnés par de fréquentes hospitalisations et chirurgies, j'aurai la possibilité de donner davantage mon point de vue sur le sujet. En attendant, le seul rêve de société que je peux écrire pour encourager les familles et les personnes vulnérables et sans moyens de défenses: voir à fournir à chaque être humain isolé dans des conditions difficiles, tous les moyens les plus simples pour communiquer avec une personne de confiance, un organisme pour personnes handicapées ou alitées à longueur de journées, à un journaliste d'enquête sérieux: une enregistreuse avec pleins de cassettes disponibles, du papier à lettres et des crayons, dactylo ou ordinateur portable, et cetera, et cetera.

Finalement, il devrait y avoir un système de parrainages mis sur pied pour soutenir réellement ces gens-là. Parce que du jour au lendemain, personne n'est à l'abri de se retrouver dans des situations désastreuses et désarmantes. On connaît tous des gens près de nous, qui ont vécus du jour au lendemain, de la paralysie ou des maladies graves qui les ont conduits dans des établissements de santé de longues durées. Je connais une dame dans ma parenté qui a fait un ACV, du jour au lendemain. Même si elle avait consultée rapidement un professionnel de la santé, pour des douleurs bizarres au cou, les anti-inflammatoires n'ont pas eu raisons du grave ACV qui a suivi, trois jours après cette visite médicale. J'ai aussi connu un éminent professionnel de la santé qui me suivait il y a quelques années, et qui a prit ces chemins-là. Cela prouve bien que personne n'est à l'abri de se retrouver alité dans un minable lit d'hôpital ou dans un CHSLD, et d'écouter passivement la messe récitée par le prêtre de l'hôpital; vu que la radio sera greffée directement en face de votre petit lit. BONNE CHANCE !

Patricia Turcotte

2 mars 2009 à 12:54  

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