LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

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Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

samedi 24 janvier 2009

LE PRIX DE LA VÉRITABLE LIBERTÉ

Et partir à la conquête de la LIBERTÉ, cela est un combat de chaque instant, tout en étant une grande victoire personnelle. Ce précieux trésor se situe à la portée de tous et chacun; tout en se cachant discrètement au font de notre cœur. Cet endroit précieux, je la nomme, la source intérieure. LE PRIX DE LA VÉRITABLE LIBERTÉ Rester soi et vrai face à chaque évènement qui survient au hasard de la route. Rester soi-même devant chaque personne, peu importe son rang social, son pouvoir, son avoir et sa gloire. Refuser de ventre son corps, son esprit et son âme, dans un système capitaliste, qui en certaines occasions, nous joue des vilains tours, si on ne reste pas vigilant à chaque instant. Il est aussi important et sage de remercier de temps en temps, nos élus au gouvernements, ainsi que tous les services publics et privés, auxquels nous avons accès, malgré la récession économique. Je pense aux rémunérations versées sous toutes sortes de formes, que plusieurs d'entre nous recevons régulièrement, telles: la régie des rentes des retraités, la régie des rentes en cas d'invalidités, l'assistance sociale, l'assurance chômage, les assurances privées ou publiques, l'assurance automobile, les indemnités financières versées en cas d'accidents au travail ou de maladies professionnelles, et cetera, et cetera. J'ose espérer que nous aurons toujours accès à ces revenus, à ces salaires ou aux indemnités financières qui nous permettent de vivent plus librement, tout en préservant sa dignité. Dans bien des pays, les gens qui se retrouvent dans l'incapacité d'œuvrer sur le marché du travail, n'ont même pas accès à tous ces services financiers de base; ne serait-ce que pour assurer leurs survies. À ce moment-là, on ne peut porter un jugement sur les gens qui vendent, souvent malgré eux et avec grande peine la plupart du temps, leurs richesses humaines. Bien souvent, cela se vit pour survivent à la misère quotidienne, pour nourrir leurs enfants et leurs familles, et cetera, et cetera. Il y a un temps pour revendiquer et critiquer, et il vient aussi un temps pour apprécier ce que l'on possède. Au Canada, on n'est pas obliger de vendre son corps, son esprit ou son âme, c'est-à-dire, de se prostituer pour payer le loyer, le chauffage, l'électricité; ainsi que pour payer les épiceries à chaque semaine, et les factures de bases. Ce texte d'espoir sur la liberté donne aussi une vision humanitaire, pour les habitants des pays n'ayant pas accès aux services énumérés plus haut. Il est bon et généreux d'avoir à l'occasion, une bonne pensée pour toutes ces personnes qui ne peuvent profiter pleinement de leur liberté. Liberté pourtant retrouvée, souvent à prix d'énormes sacrifices et d'efforts. Souvent ils habitent dans des pays du globe, où ils n'ont pas la chance comme nous, de toucher une rémunération financière, en cas d'incapacité au travail; ou advenant qu'ils perdent leurs emplois, sans se retrouver un emploi. Retrouver sa vrai liberté acquis dès la naissance, et ce, bien avant d’être étiqueter par toutes sortes de numéros; c’est un trésor inestimable. Et partir à la conquête de la LIBERTÉ, cela est un combat de chaque instant, tout en étant une grande victoire personnelle. Ce précieux trésor se situe à la portée de tous et chacun; tout en se cachant discrètement au font de notre cœur. Cet endroit précieux, je la nomme, la source intérieure. Patricia Turcotte © Le 24 janvier 2009

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QUAND JE SERAI PLUS GRANDE, JE FERAI SÛREMENT COMME TOI

Le film du dernier souvenir de Serge refait surface, avec une force exceptionnelle, dans ma mémoire. La fragilité émotive et psychologique ajoutée à la douleur physique chronique « qui rend fou » me pousse à essayer de tirer ma révérence. QUAND JE SERAI GRANDE, JE FERAI COMME TOI Vers l’automne 1992, je visionne dans un autre rêve, mon frère décédé par le suicide, en janvier 1971. Une scène étrange et éprouvante se déroule sous mes yeux : Serge, tout penaud, face à face avec son cadavre meurtri, gisant dans une énorme mare de sang. Comme une nette impression de faire un voyage aller-retour, non seulement dans le passé de Serge, mais aussi dans sa réalité invisible. Il m’invite à regarder ce diaporama d’autrefois, survenu dans sa chambre de notre maison familiale. Je vois très bien l’arme à feu, à côté de son corps sans vie. Je constate, sans l’ombre d’un doute, que sa bévue a irrévocablement tourné en eau de boudin. Serge semble désemparé, impuissant et isolé depuis la nuit des temps, dans sa terrifiante solitude. Ce rêve spécial me met en déroute et pique ma curiosité et m’incite à demander de l’aide. En mars 1990, j'ai dû faire une faillite personnelle, épuisement professionnel, cancer de la maladie mentale en attendant que la médecine découvre les réels bobos physiques en août 1997; divorce à l'amiable, perte de mon emploi, jusqu'à ce que je puisse plus me battre comme une madone dans l'eau bénite: pour tenter de mettre fin à mes jours, par le malheureux geste d'une tentative de suicide, le 25 avril 1993. UN IMPORTANT LIEN DU PASSÉ REMONTE EN SURFACE Par un beau dimanche de printemps du 25 avril 1993, je me rends à un déjeuner au restaurant, en compagnie de mon fils et son père. Ces moments chaleureux représentent pour moi un grand réconfort. D’autant plus qu’il était plus sage que mon fils demeure avec son père. Ces agréables rencontres fraternelles et amicales, malgré le divorce, me permettent de poursuivre une thérapie personnelle et familiale. Lorsqu’ils quittent le restaurant alors que de mon côté, je retourne chez moi à pied, je jette un bref regard vers mon garçon. Comme par hasard, il se retourne au même moment. Nos regards se croisent pendant quelques secondes. Il m’envoie un signe d’au revoir de sa main, accompagné d’un triste sourire. Le film du dernier souvenir de Serge refait surface, avec une force exceptionnelle, dans ma mémoire. La fragilité émotive et psychologique ajoutée à la douleur physique chronique « qui rend fou » me pousse à essayer de tirer ma révérence. LA CHAÎNE DU SUICIDE SE POURSUIT Dès mon arrivée chez moi, je me prépare pour une très longue nuit de sommeil. Agenouillée pour une dernière prière du cœur, je m’adresse à mon véritable ami que l’on m’a présenté dans mon enfance, réel ou irréel, mais finalement, imaginaire : « Jésus, merci de m’accompagner dans ce grand voyage et pardonne-moi sincèrement ce geste de désespoir ». Je ne suis plus le maître à bord de mon navire. Convaincue de la validité de mon billet de transport « aller seulement », pour l’au-delà, j’avale à une vitesse incroyable, deux cents comprimés pour dormir. À travers l’épais brouillard de mon esprit souffrant et malade, une minuscule pensée de sagesse intérieure me dissuade de rebrousser chemin, le temps de deux interminables secondes. Comme une vague impression que mon compagnon de route m’accompagne toujours, peu importe mon choix. Tout se passe trop rapidement. Seule la douleur chronique au dos, tenace et souvent insoutenable, m’incite à poursuivre la plus souffrante et désespérante de toutes mes expériences humaines. ET SI PAR HASARD Dans un semi-coma aux soins intensifs de l’hôpital, j’entrevois à mon chevet les membres de ma famille réunis pour un dernier au revoir. J’aperçois avec des yeux nouveaux tous les visages de l’Amour. J’entends, à deux reprises une douce et apaisante voix intuitive intérieure, située dans la région de mon cœur : « Merci mon Dieu, tu me laisses une deuxième chance ». Par contre, je ne peux exprimer aux miens que je reste vraiment avec eux. Je ressens alors une peine d’une intensité si profonde que je ne peux décrire. Depuis ce jour-là, je redis sincèrement chaque matin, un véritable « OUI » à la vie, et ce, peu importe le degré de douleur physique, morale ou spirituelle qui fait partie de la condition humaine. J’ai toujours assumé et j’assumerai jusqu’au bout, la responsabilité de ce malheureux geste de désespérance, de ce grand cri de souffrance et d’ignorance. La seule différence, d’hier à aujourd’hui, c’est que je rejette une partie du lourd fardeau qui ne m’appartenait pas entièrement et tout à fait complètement. Ma petite croix personnelle me suffit amplement. L’assistance de professionnels hautement qualifiés me serait nécessaire pour décrire correctement ces instants privilégiés racontés dans une optique nouvelle. Peu importe les termes utilisés pour partager mes expériences personnelles, je grille d’envie depuis si longtemps de transmettre mon message, avec le plus de justesse et d’exactitude. Au-delà des différences de croyances, de culture ou de religions, tous les chemins mènent à son cœur d’enfant. Étendue sur mon lit d’hôpital, je prends la décision de revenir au plus simple et aux valeurs essentielles. C’est à ce moment précis que je redis mon, Oui... sincère à la vie. J’apprécie le cadeau reçu de ce nouveau regard sur ma vie passée et présente. Tant de demandes avaient été adressées dans mes prières à ce sujet. Il m’a fallu une expérience aussi difficile pour capter le message. Tout ces minimes gestes communs du quotidien, que je prenais souvent commun acquis, prennent désormais un sens nouveau. L’inertie de mon poignet gauche m’affecte énormément, en plus de la douleur constante au bras. Même mon accompagnateur de route croit impossible, cet étonnant rétablissement qui est survenu quelques semaines plus tard. Spontanément, je me réfère encore à l’aide d’en haut, cette fois-ci au petit frère André, comme on me l'a fait découvrir dès l'âge de 8 ans. Et si le petit frère André était passé par un petit frère de ma route ? Parce que le père de mon fils m'a dit: "Si ton bras fait si mal, en plus de ta main gauche, c'est donc qu'il y a encore de la vie, dans ton poignet qui semble mou et mort. Ma vie a pris une tournure différente et un sens nouveau. Patricia Turcotte © le 24 janvier 2009

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vendredi 23 janvier 2009

QUAND TON BALUCHON SEMBLE VIDE

Personne n’est à l’abri de ressentir un immense vide, à l’intérieur de son cœur. Dans ces moments de tristesse, de solitude, d'égarement et de découragement, les vrais amis (es) sont tout à coup très occupés, souvent absents et plutôt rares. Si je peux te réconforter un peu, voici une parole prononcée par un vieux sage, vers la fin de sa vie : « C’est quant toutes les choses sont au pire, que l’Homme est à son meilleur ». Tu as sûrement des rêves, des désirs secrets, des buts inachevés ou des tas de beaux projets qui sommeillent au plus profond de toi ? Plus tu regarderas dans ton baluchon qui semble vide, et malheureusement, plus tu auras l'impression que la noirceur habite dans ton jardin intérieur. Pourtant, ton cœur ou ton jardin intérieur secret n’est jamais vide, tu sais ! Ce vide ressemble à un mirage, à un mauvais rêve ou à une simple illusion. À mon avis personnel, ce phénomène me donne le sentiment que notre source intérieure est tout à coup, déconnectée de son côté positif, réaliste mais joyeux et constructif. Il est important de prendre conscience alors, que la mince ligne ou le voile qui semble te séparer de ta source intérieure, essaie de t'indiquer que tu n'est jamais seul (e) au monde. Et surtout, que tu n'as jamais été seul (e). As-tu déjà vu un enfant naître seul, sans le secours d’une maman ? Le plus minuscule insecte vient au monde en présence d’un autre insecte: sa maman. Il est prioritaire d'accepter ta condition de vie présente. Alors, les choses désagréables de ton quotidien s'envoleront par eux-mêmes, sans forcer et tout naturellement, tu verras. Il serait agréable de faire un petit exercice, ne serait-ce que pendant une journée: veuille alors à transformer ta manière d'aborder les gens autour de toi, ou de voir avec des yeux nouveaux, les évènements de ce jour; comme de ta vie passé et présente. Ça marche car j'essaie de le pratiquer un jour à la fois. Il y aura des remous dans ton entourage Il suffit de poursuivre un jour à la fois, ton grand ménage intérieur, en te débarrassant en douceur et dans l'harmonie si possible, de tes vieilles croyances d'autrefois, qui ne te conviennent plus du tout. Bien sûr, il y aura quelques remous dans ton entourage. Quant on éveille les yeux de son cœur d'enfant, cela ne passe jamais inaperçu; du moins aux yeux des grands (es) connaisseurs (es), ou aux yeux des adversaires et des ignorants (es). Ces importants changements intérieurs et extérieurs ne se font pas, par un tour de magie. Bien souvent, il faut humblement demander l'aide d'en-haut. Expression que j'utilise personnellement, et pour éviter aussi, tous propos à caractères de partisaneries. D'autres personnes utilisent les phrases populaires, telles: change de lunettes ou tourne ta cassette, et cetera, et cetera. Garder cela simple Tu désires sûrement modifier ta vie quotidienne. Garde cela simple ! À cet instant même, le renouveau, la renaissance, la résurrection, la vie nouvelle sont déjà à ta portée. Rien n’est éternel en ce bas monde, comme rien de grand ne n’accomplit dans la facilité et dans l’oisiveté. Patience, courage et humilité Tu es une personne humaine tout à fait libre, dès le jour de ta naissance. Évidemment, rien ne s'accomplit en un tour de main, et encore moins, dans la même journée. Ces profondes et sincères démarches personnelles exigent un brin de patience, un once de courage hors du commun et une tonne d'humilité. Chaque journée où tu ouvriras les yeux, te sembleras plus intéressante; et ce, dès l'instant où tu choisis de partir à la conquête de ta liberté et de ta source intérieure. Ce n’est pas moi qui a fait la découverte de ces belles découvertes, que fais mienne pour aujourd'hui. Toutes les grandes religions et les plus éminents philosophes enseignent ces paroles de sagesse, essentielles à la vie intérieure des êtres humains. Le souffle de vie Peu importe les termes ou les mots que l'on donne à ces trésors. À mes yeux, le plus important est le lien de fraternité qui relie ensemble, toutes les personnes humaines de la terre. Le terme que j'utilise le plus, m'avait été enseigné par un sage: le souffle de vie. Même les personnes athées croient en quelque chose, ne serais-ce qu’en un mode de vie, à un personnage célèbre, à un ami intime, en eux-mêmes ou en la vie. Le prix de la liberté C'est quant ton baluchon est en apparence vide, que le temps de le laisser remplir, et de le partager jour après jour, est arrivé. Ne laisse personne décider comment tu dois penser, parler, écrire, vivre, aimer et être aimer. Tu es l’unique personne possédant la clé de ce merveilleux territoire intime, et personne ne peut te l'enlever. Je ne commencerai pas à faire un sermon; mais plus je deviens libre, par exemple, et moins je ressens l'impression de l'être. Tout dépends de ce que l'on choisit d'en faire, de cette grande liberté ! La véritable liberté peut se vivre sainement, autant dans la pauvreté financière, la maladie et la solitude, que dans la richesse, la santé et la célébrité. Patricia Turcotte © Le 23 janvier 2009

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