LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

Ma photo
Nom :
Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

jeudi 20 août 2009

L'AUTONOMIE À TRAVERS LES HANDICAPS DE LA SOCIÉTÉ

QUAND C'EST LE SIMPLE CITOYEN QUI FRAUDE LE SYSTÈME, IL PAYE SA DETTE JUSQU'AU DERNIER CENTIME, ET / OU IL PREND LES CHEMINS DE LA PRISON, MÊME AVEC UNE SENTENCE COUPÉE DE MOITIÉ, LA PLUPART DU TEMPS. EN EST-IL PAREIL LORSQUE LE CRIME FINANCIER COMMIT, PROVIENT D'UN FRAUDEUR À CRAVATES, ŒUVRANT DANS LE SYSTÈME PUBLIC GOUVERNEMENTAL / L'ÉTAT ? BIEN SOUVENT, ON NE CONNAÎT JAMAIS SON IDENTITÉ, PARCE QU'IL EST TRÈS BIEN PROTÉGÉ. LA MORALE DE L'HISTOIRE: IL Y A UNE LOI POUR LE CITOYEN FRAUDEUR, ET UNE LOI POUR LE BIEN PLACÉ, FRAUDEUR AU POUVOIR. La seule façon possible de sortir davantage de la pauvreté économique, passe sans l'ombre d'un doute, par retrouver son autonomie financière. Pour y arriver, il faut absolument se retrouver un travail rémunérateur, adapté à notre condition, et ce, même si nous sommes des personnes handicapées physiques ou cérébrales et intellectuelles. Bien sûr, il existe heureusement l'Arche de Jean Vanier. Mais à travers cet article, je fais référence aux personnes qui vivent dans le monde, la société actuelle, les gouvernements et l'état existant. Et travailler au salaire minimum, même pour les personnes handicapées et retraitées. S’il y a eu une porte d’entrée dans la pauvreté économique, c’est qu’il y a aussi une porte de sortie.( Auteur: Patricia Turcotte ) Ce n'est pas évident de se retrouver de nouveau sur le marché du travail, quant une personne vit avec des limitations physiques ou cérébrales, comme des restrictions face aux stress ou autres. Jamais on ne doit prendre pour acquis, que notre place n'est plus sur le marché du travail. Bien sûr, il existe dans la société actuelle, des personnes handicapées; mais se pourrait-il aussi, qu'il y est des situations plutôt très handicapantes, et ce, autant dans la société, que dans les gouvernements et l'état ? Dans les années passées, bien des gens ont nombrés dans les maladies physiques ou mentales. Constamment, c'est ensuite la recherche d'une plus grande autonomie, sans toutefois refuser la réalité de nos limites humaines. Il suffit de croire en nous à nouveau, ainsi que de se souvenir que personne ne vient au monde pour végéter dans la misère financière, tout le reste de sa vie. Prends ton grabat et va de l'avant Il existe toujours une lumière qui brille au fond des ténèbres, même au-delà de tous les pires diagnostics et pronostics médicaux et sociaux. Il suffit de croire en nous, aux autres et en la vie, mais aussi, de prendre son grabat et de s'en aller de l'avant; sans ne plus se retourner en arrière. Cela ne nous empêche pas de témoigner là où cela peut aider les autres, tout en nous permettant de poursuivre plus en profondeur, la guérison de ses blessures. Notre corps physique devient un bon baromètre C’est avec énormément de patience et de persévérance que l'on doit poursuivre sa route. À chaque matin, on se réveille souvent en s'apercevant que la douleur chronique nous pique un minime clin d'œil. Finalement, notre corps devient un baromètre et notre meilleur ami; mais parfois aussi, notre pire ennemi. Tout dépends de ce que l'on décide d'en faire de ces malaises qui nous prouvent que nous sommes bien vivant. Même si vous êtes classés auprès de l'assistance sociale, comme des personnes reconnues comme soutiens financiers avec des restrictions sévères à l’emploi. Cela ne vous empêchera pas du tout de vous retrouver du travail, si vous y tenez plus que tout; même si vous avez traversés les couloirs les plus sombres de la société. Un véritable OUI à la Vie Un jour, vous prendrez conscience que vous êtes les artisans de votre bonheur, comme de votre malheur. Toutefois, comme nous vivons en société, il ne faut pas tomber dans la fatalité. La vie est peut-être un jeu, mais encore faut-il en connaître les règles. L’entraide entre les individus de la société comme dans les gouvernements, cela existe aussi; sinon, nous habiterions chacun sur notre propre planète. J'ai encore besoin des autres, comme les autres ont encore besoin de moi Quant survient l'effondrement total de tous nos espoirs, nos rêves, nos buts, nos valeurs et nos projets; c'est alors la croisée des chemins qui survient dans la vie d'une personne. Le temps de réaliser nos limites, nos faiblesses et nos pauvretés frappe à notre porte. Il est important de se souvenir de nos qualités, de nos forces, de nos talents et de nos rêves. Ne jamais délaisser les idéaux qui sommeillent en chacun de nous. Voilà le secret pour garder l'espérance durant les tempêtes et les ouragans de la vie. On apprend par la force des choses, à apprivoiser la douleur et à redonner malgré tout, un nouveau sens à sa vie. Cela est une vigilance et une discipline quotidienne constante, de poursuivre des légers exercices réguliers, des marches quotidiennes, même si souvent elles augmentent les malaises; ainsi que de se réserver des temps de détentes et de relaxations, une saine alimentation, même avec un mince budget, ainsi que de trouver quelques petits loisirs et passes-temps. Le rire, l'humour et les loisirs deviennent alors les meilleurs médicaments Le plus important est de conserver son sens de l’humour et faire de plus en plus ce que l'on aime vraiment; ce qui nous tient à cœur et ce qui nous passionne. Enfin, on découvre à travers ces périlleux et courageux chemins de Damas, notre cœur d'enfant qui nous attendait au détour. Ensuite, on arrive plus aisément à partager nos joies comme nos peines quotidiennes, à des êtres chers en qui on peut accorder notre confiance; tout simplement. Retenues en vies artificiellement, dans un état semi-comateux À mon humble avis, il y a toute une sensibilisation à faire dans la société et auprès des employeurs, pour l’intégration sur le marché du travail, des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, des handicaps ou des déficiences de toutes sortes. Bien des personnes sont à vrai dire, retenues en vie artificiellement, c’est-à-dire, dans un état semi-comateux, dans le système actuel de la société. Une force intérieure en chacun de nous, n'attend que nous lui demandions de nous sortir de ces roues de misères et de pauvretés. Sauf, qu'une personne seule ne va pas très loin, si l’assistance sociale et gouvernementale ne nous donnent pas la main pour se retrouver un emploi rémunérateur; et j'écris bien rémunérateur pour de vrai. En attendant, il est nécessaire de s'entraider et de partager avec les autres; éviter l'isolement et le découragement est obligatoire pour ne pas sombrer dans la dépression sévère et risquer un geste trop souvent irréparable, comme une tentative de suicide. Peut-être suis-je en train de rêver en couleurs, mais j’y crois encore à une société plus juste, plus humaine et plus solidaire, y compris pour les personnes marginales qui désirent retourner sur le marché du travail, et ce, dans la joie comme dans l’épreuve et dans la santé ou la maladie et les limitations multiples. Patricia Turcotte © Le 20 août 2009

Libellés :

dimanche 16 août 2009

PLUSIEURS CANCÉREUX CONSIDÉRÉS COMME DES LÉPREUX

RÉFLEXIONS PERSONNELLES: EST-CE QUE LES GENS ATTEINTS DU CANCER DE LA MALADIE MENTALE,C'EST-À-DIRE LA SCHIZOPHRÉNIE, OU DE TOUTES AUTRES FORMES DE MALADIES MENTALES, REÇOIVENT LA MÊME SYMPATHIE QUE LES PERSONNES SOUFFRANT DE LA LEUCÉMIE, DU CANCER DES OS, D'UN CANCER DES POUMONS, DU FOI OU DE LA PROSTATE, ETC. ? POURTANT, IL S'AGIT D'UN PROBLÈME AU NIVEAU DES ZONES HORMONALES CÉRÉBRALES. PLUSIEURS CANCÉREUX CONSIDÉRÉS COMME DES LÉPREUX Il y a quelques instants, mon attention fut attirée par une annonce publicitaire à la télévision, publiée par la Société Canadienne du cancer. Le professionnel de la santé assis à son bureau de travail, annonçait le diagnostic d'un grave cancer à son patient. Par la suite, on apercevait les gens de son entourage tombés à la renverse, en apprenant le triste sort réservé à l'être cher. Une personne atteinte d’un cancer incurable apprend, dans la majorité des cas, son décès qui surviendra dans les semaines, les mois ou les années suivantes. Mais qu’arrive-t-il, la plupart du temps, à un individu touché par la schizophrénie, et ce, peu importe la gravité bénigne ou aiguë de son cancer ? Elle portera bien seule ce lourd fardeau, tout le reste de sa vie. Ce cruel cancer ne conduit que très rarement à la délivrance dans des conditions harmonieuses. Hélas, bien des personnes vont tirer leurs rideaux de scène, par une tentative de suicide. Pour ces malheureuses personnes, il n'existe pas de maisons en soins palliatifs, pour quitter ce monde en douceur et dans un minimum de dignité humaine. La lèpre cérébrale La plupart des personnes proches, des amis (es), ainsi que l’entourage de ce cancéreux nouvellement diagnostiqué par le cancer des maladies mentales, se sauveraient au pas de course en se transformant en courant d’air. Plusieurs s’empresseraient de mentionner leurs adieux à l’être cher, en certaines occasions, d’une façon ouverte et dégradante, et tantôt de manière discrète et polie. Comme si ce cancer des zones hormonales et cérébrales ressemblait tout à coup, à la lèpre cérébrale. Vu d'un autre côté de la médaille, ce n'est pas évident de côtoyer régulièrement ou à l'occasion seulement, une personne chère atteinte de cette forme dégradante de cancer. Plusieurs ressentent une peur de l'attraper. L’histoire se poursuit toujours, même en 2009 Ça n’a pas vraiment changé depuis 2000 ans, puisque même le célèbre personnage de l'Évangile, soit Jésus de Nazareth, aurait été crucifié sur la place publique, par les plus grands élites au pouvoir, pour avoir révélé nous a-ton répété à des millions de reprises, être le fils de Dieu, avoir entendu des voix, avoir eu des visions, ou pour l'accomplissement de plusieurs guérisons miraculeuses, etc. C’est vraiment l’histoire qui se renouvelle au quotidien des années 2000, et ce, sous des apparences différentes, mais quasi identiques. Les gens touchés par les maladies mentales témoignent bien souvent à la télévision ou dans divers médias, sous le couvert de l’anonymat, la plupart du temps. Hélas, quelques personnes témoignaient les visages voilés, il y a quelques mois à la station de télévision communautaire, en racontant les chemins de larmes qu'elles rencontraient, à travers le cancer de la maladie mentale, soit la schizophrénie. Plusieurs autres maladies mentales sont encore le lot de bien des préjugés et tabous, quoique certaines personnes plus audacieuses commencent à aborder ces sujets plus ouvertement. Mais lorsqu'il s'agit de la schizophrénie, il semble y avoir une grande gêne et honte qui plane dans le cœur des personnes atteintent, ainsi qu'auprès de l'entourage. Réflexions personnelles, sociales et médiatiques À mon avis personnel, même les médias devraient utilisés davantage de délicatesse et de respect, envers les personnes qui souffrent de psychoses et de schizophrénies, et qui se retrouvent à la une des médias, suite à des délits criminels. Cela donne une fausse impression à la population, concernant les maladies mentales. Ce sont des préjugés à abolir. La société a accomplit des pas de géants envers les personnes vivant des orientations sexuelles différentes de la masse populaire. Lorsqu’un drame survient dans la société, est-ce que la population en général et les médias mentionnent ce genre de discrimination: « Un homme diabétique, une femme souffrant du cancer des poumons, un homme atteint sévèrement du cancer de la prostate, un homme homosexuel est présumé responsable d’un meurtre sordide ? » Sûrement que cette forme de préjugés est passé date. Alors, pourquoi ne pas débuter chacun de son côté, ce cheminement personnel, social et médiatique, auprès des personnes humaines souffrant du plus grave cancer de la maladie mentale, ainsi que toutes les autres formes de maladies mentales ? Dans les coulisses du privé Je termine cet article par une réflexion personnelle. Est-ce que les gens touchés par le pire cancer de la maladie mentale, reçoivent la même sympathie que les personnes souffrant d'un cancer des os, des poumons, de la prostate, de la leucémie, etc. ? Pourtant, à travers les maladies mentales, il s'agirait d'un problème hormonal et d'un dérèglement aux niveaux des zones cérébrales, tout simplement. Les conséquences sont beaucoup plus désastreuses, comparativement à d'autres parties du corps humain, quand les pièces du cerveau physique sont brisées. De là, les multiplications de tabous et de préjugés qui devraient diminués dans l'avenir; du moins je le souhaite de tout cœur. Plusieurs personnes et groupes communautaires et médicaux œuvrent en ce sens. Ces délicats sujets de sociétés sont abordés plutôt rarement, et principalement dans les coulisses du privé. Patricia Turcotte © Le 16 août 2009

Libellés :