LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

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Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

vendredi 12 juin 2009

LA VÉRITÉ REND LIBRE ( No 2 )

Où s’en vont-ils nos êtres chers décédés suite à une tentative de suicide ? Souhaitons que les heureuses nouvelles parviendront bientôt du Vatican, comme l'histoire des enfants décédés avant d'être baptisés, qui s'en allaient tout droit dans les limbes; heureusement que l'Église a avoué enfin la vérité. LA VÉRITÉ REND LIBRE ( NO 2 ) Et oui, pour retrouver une vraie liberté personnelle et sociale, est-ce que ça va nous prendre des usines de filtrations, pour éviter que soit trop POLLUER nos vies personnelles ? Et j’ajoute nos vies familiales, nos vies sociales, nos vies religieuses et spirituelles, nos vies au niveau gouvernementales et auprès de l’état, nos vies en rapport avec tous les nombreux médias incluant l’internet. Tel que le mentionnait Benoit XVI à travers les nouvelles télévisées la semaine dernière: « Veuillez à ne pas laisser POLLUER vos esprits et vos cœurs… ». Quand à nos corps physiques, le Pontife en n’a pas fait allusion. Il faut croire que nous nous occupons assez bien de nos corps physiques, à moins que, le peuple du monde entier n'ait jamais eu de corps pollués ? Permettez-moi d'en douter ! De toute façon, le corps est aussi très important, autant que notre esprit et notre âme ( ou notre cœur, notre jardin intérieur, etc. selon les termes et croyances de chacun. ) Toute seule, je ne pourrai pas détaillé énormément de situations susceptibles de POLLUER nos corps, nos âmes et nos esprits. Quelques brefs exemples à partir de mes expériences personnelles depuis mon enfance, jusqu’à ce jour, me serviront. Dans la vie des personnes connues jusqu’ici, je puiserai aussi quelques situations, ainsi qu’à travers certains faits vécus dans la société. Ce second tome de: LA VÉRITÉ REND LIBRE mentionne surtout des faits à caractères religieux. Par contre, je ne m’attaque absolument pas à qui que ce soit, encore moins aux autorités religieuses, médicales ou gouvernementales, d’accord. Il arrive des moments dans la vie, où on doit bien utilisés les vrais mots, pour mieux s'exprimer publiquement. Je constate des faits, je réfléchis tout haut, je découvre du nouveau pour moi d'abord. La sexualité, un péché sauf pour procréer, maisons d’adoptions, les retrouvailles, l’excision des fillettes dénoncée par tous sûrement ? C’est inconcevable de réaliser comment vivaient nos aînés et ancêtres, dans le domaine de la sexualité. Si une femme mère de famille n’accouchait pas une fois par année, elle recevait la visite du curé de sa paroisse. Pire encore, si une femme portait plus d’une fois, un cache-cœur légèrement décolleté, elle risquait d’être excommuniée de la religion catholique. Une jeune fille se retrouvait enceinte, et avec la collaboration des autorités religieuses, médicales et gouvernementales, on lui enlevait son bébé dès sa naissance; pour le foutre dans une maison d’adoption. Heureusement pour Claire Lamarche, ainsi que pour les mamans, les papas, frères et sœurs, et les enfants devenus grands, cela donne l’occasion d’heureuses retrouvailles. Dans ces temps-là, les demandes d’apostasies semblaient plutôt rares. Une situation tout à fait inhumaine: les fillettes de 8 ans excisées dans d’autres pays, et même au Canada. Par bonheur, je crois que le ministère de la santé a reconnu comme un acte criminel, les cas d'excisions pratiquées au Canada. Toutes les autorités religieuses, médicales et gouvernementales du Québec, du Canada et du monde entier dénoncent sûrement, ce grave crime contre l'humanité commis sur des êtres humains, soit sur des fillettes et des femmes. Tout comme doit être dénoncer haut et fort, les abus, agressions et viols sur des fillettes, garçons, femmes, personnes handicapées et ainées. Les limbes n’existaient même pas Voici pour débuter, un premier exemple où il y a eu énormément de personnes âgées qui ont vécues dans la peur et l’inquiétude constantes, soit lorsque les hautes autorités religieuses laissaient croire, que les enfants décédés avant d’être baptisés, s’en allaient tout droit dans les limbes. C’est peut-être désolant de soulever ces horreurs du passé, mais elles ont tellement POLLUÉES les corps, les cœurs et les esprits de nos aînés. Combien de larmes, de honte et de peurs ont dû vivent les personnes âgées ? Heureusement, le peuple a reçu des nouvelles lumières du Vatican, sur ce sujet, ne serait-ce que pour consoler les dernières personnes encore vivantes, au moment où l’heureuse et agréable nouvelle fut publiée dans les médias; il n’y a pas très longtemps de cela. Où vont nos suicidés après leurs morts ? Placide Gaboury Souhaitons que les heureuses nouvelles parviendront bientôt du Vatican, en ce qui concerne les êtres chers décédés suite à une tentative de suicide. C’est tellement dommage de voir les longs et interminables silences dans toutes les familles, où une personne s’est enlevée la vie. Plus personne ou presque, n’ose aborder la vie d’une personne décédée suite à un geste de suicide. Pourtant, cet être humain a aussi fait autre chose au cours de son existence, que de vivre des moments de dépressions et de suicides. Ce serait si intéressant de recevoir des commentaires à ce sujet ? Un livre de Placide Gaboury a déjà attiré mon attention, à propos des gens décédés par le suicide. Au premier abord, ses opinions et idées s’avéraient très réalistes, humaines et intelligentes. Encore là, il semblerait que certains livres nous pollueraient l'esprit; comme celui de Placide Gaboury ? La population gardée dans la grande noirceur À part les expériences personnelles des gens qui sont toujours vivants, suite à d’importantes tentatives de suicides, on a bien peu de renseignements sur ce sujet si délicat, qui devrait être prioritaire devant les religions, et face aux gouvernements; du moins, pour ceux et celles qui sont intéressés par ces grandes vérités, cachées la plupart du temps, à la population qui reste dans l’ignorance. N’est-elle pas terminée la grande noirceur des temps passés ? Encore une fois, tant de personnes ont pleurées les êtres tant aimés; tant de gens ont vus leurs cœurs et leurs esprits se faire POLLUÉS, lorsqu’ils osaient abordés des situations survenues dans leurs familles, suite à des gens partis dans l’au-delà, suite à des tentatives de suicides. Les enfants de Duplessis, Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt, France Bédard, On a tous entendus raconter en détails, les grandes souffrances du corps, du cœur et de l’esprit, vécus par les enfants de Duplessis, dans les années 1950. Je vous réfère au livre de Ghislaine Saint-Pierre Lanctôt, intitulé: Que diable suis-je venue faire sur la terre ? Cette auteur décrit très bien le résumé des enfants de Duplessis, enfermés dans les soi-disant orphelinats québécois transformés en instituts psychiatriques, etc. Je croyais vraiment que l’Église catholique s'est excusée auprès de ces victimes, sauf que; en écrivant ce texte, j’écoute par pure coïncidence sûrement, l’émission à LCN de Denis Lévesque et son invitée: une femme d’environ 35 ans qui vient de gagner une procédure judiciaire contre un prêtre qui l’avait violée alors qu’elle n’avait que 6 ans. Et, une autre dame du site, France Bédard sur le site: www.victimesdeprêtres.org vient tout juste de mentionner que ceux-ci ne se sont jamais excusés auprès de tous ces enfants de Duplessis, devenus grands. Par contre, il faut aussi reconnaître que l'Église se serait excusée pour les abus sexuels des religieux, survenus avant 1960, a affirmé la dame du site mentionné plus haut. SCANDALES DANS LA POPULATION Aux prises dans le délire mystique religieux Quelles désolantes situations de voir des hommes, des femmes et des adolescents (es) aux prises avec des délires d’ordres religieux. Tout commence par une fascination dans les choses spirituelles et les religions, c’est-à-dire, par une quête de vérité, qui surviennent souvent lors d’une très grande faiblesse émotive et psychologique. À ce moment-là, les prêtres et religieuses qui constatent la fragilité des personnes bien mal prises dans ces histoires abracadabrantes, ne devraient-elles pas éviter les conversations au sujet du diable, du démon, des ténèbres, de l’enfer, et pire encore, pratiquer des prières de libérations / d’exorcistes, et cetera, et cetera ? Qui vient défendre ces pauvres loques humaines, lorsqu’elles sont hospitalisées à vie, avec le cœur et l’esprit POLLUÉS pour ne plus jamais en revenir, dans la plupart des cas ? Aucun religieux, aucun psy et aucun élu du pouvoir, ça j’en suis certaine ! Agressions sexuelles commis par des prêtres ou religieuses Bien sûr, il y a encore énormément de femmes et d’hommes qui souffrent toujours en silence, d’avoir vu leurs pauvres corps dépouillés de leurs cœurs et de leurs esprits, suite à des agressions sexuelles commis par des religieux (ses) du monde entier. Tout comme il y en a eu dans les orphelinats, les hôpitaux et les centres d’hébergements de toutes sortes, pour les enfants, les aînés et les démunis de la Terre. Chacun a sa petite histoire bien triste à raconter; en espérant que la plupart des personnes qui ont connues des agressions sexuelles de toutes sortes, parviennent à sortir des placards. Violence sadique sexuelle à 13 ans, lors d’un examen gynécologique Lorsque je suis allée rencontrer le médecin pour mon premier examen gynécologique, celui-ci préférait que je le passe en milieu hospitalier et avec une infirmière. Donc, à l'âge de 13 ans, je me rends à l'hôpital pour passer ce premier examen gynécologique appelé test de Pap. Je n’oublierai jamais le geste de cruauté et de violence sadique sexuel commit par la femme qui me passait cet examen; c’était une infirmière-religieuse. Elle a insérée de toutes ses forces, sadiquement, durement et en souriant en plus, l’instrument médical servant à l’examen. Même prononcé le mot de ce machin truc, me cause énormément de peurs; même à l'âge de 53 ans. Le cri d’horreur que j’ai lancé pour que quelqu'un vienne à mon secours, ne m’a pas vraiment aidé, puisqu’elle m’a dit bêtement que si je hurlais encore une fois, que ce serait encore pire lorsqu’elle sortirait son instrument médical. Lorsque je me suis levée debout en marchant difficilement, il était évident que mon pantalon tout ensanglanté, attirait les regards des autres dans l’établissement de santé. Ceux-ci me regardaient comme si j’étais une extra-terrestre, plutôt que de me demander ce qui était arrivé, ou si j'avais besoin d'aide. Ces déplaisantes histoires-là, comme la mienne, comme la vôtre, dormaient dans les placard même auprès des proches témoins. On changes-tu de modèle ? Des personnes humaines polluées entièrement par les abus sexuels Tous les gestes de violences sexuels ou autres, commis sur des enfants, des adolescent (es) ou des adultes non consentants, viennent toujours POLLUER le corps, le cœur et l’esprit des victimes, et ce, peu importe quels statuts professionnels possèdent les bourreaux. Je me suis libérée en détails de cet événement traumatisant pour une jeune adolescente, lors d’une profonde thérapie dans le mode de vie des 12 étapes, en compagnie de ma confidente, à l’âge de 38 ans seulement. Je le raconte brièvement ici, pour démontrer comment l’écriture et les confidences peuvent aider aux chemins de guérisons. J’ai véritablement pardonné à cette femme-là, sûrement décédée aujourd’hui, sauf que le mal qu’elle m’a fait ne s’en va jamais. Je crois que le pardon vient « par un don », d’en-haut seulement. Humainement, on ne parvient jamais à pardonner complètement, ce genre d’abus sexuel très sadique, ou des agressions sexuelles et viols. Au-delà du pardon et des confidences, je reste encore blessée et apeurée par cet examen médical. Lorsque je dois passer ce test gynécologique, je dois le rappeler au professionnel de la santé, afin qu’il prenne plus de précautions délicates. Je me sens toujours compris par le médecin traitant, à ce moment-là; quoique je ne ne parviens plus à passer régulièrement ce test de Pap. Libérons tous ensemble, ces affreux souvenirs d’enfances; c’est le seul chemin de la guérison et de la libération; du moins en partie. La force des confidences privées ou publiques Tout commence par un bref récit d’ordre confidentiel thérapeutique, où à travers une conversation de groupe, un discours dans un atelier de groupe ou un article publié dans un média ou un site internet sérieux; pour ensuite goûter véritablement à des libérations intérieures en douceur, ainsi qu’à des véritables pardons. Ce doit être très rare que les pardons surviennent, sans passer d'abord par la dénonciation privée ou publique, mais à des personnes compétentes et confidentielles; chacun à sa manière personnelle. Corps, cœurs et esprits pollués dans toutes sortes de situations à dénoncer La POLLUTION des corps, des cœurs et des esprits: à travers les familles; ainsi que les enfants décédés qui ne sont finalement pas dans les limbes; les enfants de Duplessis qui ont vus tellement de misères, entendus tellement de menaces; les victimes de délires mystiques religieux; les victimes d’abus sexuels; nos êtres chers décédés par le suicide s’en vont où après leurs morts ? Patricia Turcotte © Le 12 juin 2009

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mercredi 10 juin 2009

LA VÉRITÉ REND LIBRE ( NO l )

Qui d’entre nous n’a pas eu à couper un lien affectif, avec un ou des compagnons de travail, des voisins, des amis (es) de longues dates, et même avec un grand amour, avec une personne de la famille ou de la parenté, et cetera, et cetera. Quelles désolantes situations délicates, mais si celles-ci sabotent nos énergies vitales, l’idéal est de s’éloigner de la personne aimée et de toutes situations ambiguës. S’il y a une possibilité de mentionner les raisons franches de cet éloignement, c’est encore l’idéal pour toutes les personnes concernées dans la rupture, car... LA VÉRITÉ REND LIBRE. Cette romance est une suite logique de l'article intitulé: La pollution du cœur et de l'esprit.

La vérité rend libre

Prenons le cas de Sandra, une jeune femme de 30 ans qui vient tout juste d’atteindre un bas fond dans sa vie, à cause d’une sévère dépendance à la boisson, ainsi qu’avec la dépendance affective. Toute les personnes de son entourage, sauf son frère ainé Lucien, ont dû se protéger de Sandra, en rompant tous les liens affectifs et amicaux. Ce n’est pas drôle pour Sandra ni pour ses proches, de comprendre bien sûr, mais surtout de vivre ce problème d’alcool survenu suite à un divorce et une perte d’emploi.

Les proches de Sandra ont fait preuve d'un courage en avouant franchement à Sandra, les raisons de se séparer de sa route. Cela s’appelle dans le livre de la vie: La vérité rend libre.

Un proverbe populaire cite que, si on n’a jamais passé une seule journée dans les souliers de Sandra, on ne peut pas la juger, sans risquer de se tromper.

Dépendances affectives, incompréhensions de parts et d’autres

Les souffrances morales traversées actuellement par ma grande copine de longue date sont incompréhensibles de tous, ou presque. Sans cesse, on la traite de lâche, de paresseuse, de manipulatrice et de dépendante affective. À chaque fois qu’elle tentait de se prendre en mains, une querelle affective déchirante avec une personne de sa famille ou une amie, venait la bouleversée émotivement et psychologiquement.

Pendant que tous se plaisaient à faire du commérage dans le quartier, en mémérant que Sandra ne visitait pas son père ni les siens, Sandra sombrait dans une rechute qui n’avertissait pas avant de se produire.

Quant à son frère ainé Lucien, toujours éloignée de la misère quotidienne de Sandra, il ne comprenait absolument pas pour quelles raisons, sa sœur buvait autant ? Il n'adhérait pas à la croyance populaire et médicale, qu'un problème de boisson est une maladie mentale.

Sandra avait tout de même été délaissée par un époux qu’elle aimait plus que tout au monde, et qui a choisit une femme beaucoup plus jeune que Sandra, pour refaire sa vie. Quelle désolation !

Le calme après la tempête…et la tempête après le calme...

Et c’est toujours le même scénario de la roue de la violence affective et psychologique qui recommençait de plus belle dans la vie de Sandra, et ce, après quelques mois de séparation avec les êtres chers.

Sauf que cette fois-ci, il se produit quelque chose de nouveau dans la vie de notre héroïne. Encore une fois, tout le monde croit à un scénario comme ceux du passé.

Un nouvel ami au prénom de Félix est arrivé dans la vie de Sandra, et il l'a invitée à passer une belle soirée avec lui et deux amies, à une réunion du mode de vie des 12 étapes, soit aux alcooliques anonymes.(A.A.)

Un réveil spirituel s'est manifesté dans le cœur et dans la tête de Sandra, dès la première réunion. Elle a rendu un touchant témoignage en allant chercher son premier jeton, lors de cette première réunion des A.A. !

Minute Papillon !

De jour en jour, Sandra resplendit de beauté et de joie de vivre, qui en étonne plusieurs; mis à part les membres de sa famille et quelques amis (es).

Cette fois-ci, Sandra sait reconnaître ses erreurs passées, mais aussi celles des autres, qui ne possèdent pas la vérité infuse. Comme à l’habitude, quelques-uns de ses proches l’abordent à nouveau, afin de renouer les liens d’amitiés et de fraternités; si vraiment on peut appeler cela de la véritable amitié. Minute Papillon …se dit Sandra, éveillée à une nouvelle réalité.

Elle prend une décision sage mais combien déchirante, soit de refuser de renouer avec ces personnes manipulatrices, y compris son frère Lucien. Sachant très bien que ceux-ci vont tous recommencer à la bouleverser émotivement, dès que l’occasion se présentera sur leurs chemins.

Cette découverte surprenante, Sandra l’a trouvée sans même forcer, suite à deux réunions des Alcooliques Anonymes. Voilà où se trouvait le pot aux roses, soit son frère Lucien qui paraissait toujours bon aux yeux de tous, se trouvait en réalité un véritable poison dans la vie de Sandra.

LA VÉRITÉ REND LIBRE

La prière de la Sérénité du mode de vie des 12 étapes

Enfin, Sandra réalisait qu’elle avait seulement la force de demander à son Être Suprême tel qu’elle le conçoit maintenant, LE COURAGE de changer des choses dans sa vie personnelle seulement.

Et, pour la première fois de son existence, Sandra prenait conscience de son impuissance à changer les autres personnes de sa famille, ou de son entourage. Comme elle pratiquait maintenant la belle prière de la sérénité, elle a demandé, LA SÉRÉNITÉ d’accepter les choses et les personnes qu’elle ne pouvaient changer.

Par contre, Sandra voyait enfin une lumière au bout du tunnel, soit de demander aussi, LA SAGESSE de découvrir la différence entre ces deux trésors réalités.

Ça va jaser au village du Père Gédéon

Tout ne peut jamais être toujours blanc ou toujours noir, c’est évident. Alors, Sandra doit essayer de demander l’aide d’en-haut, pour se détacher de la grande souffrance qu’on essaie de lui imposer.

Une rumeur court dans le village du Père Gédéon, que Sandra ne visite même plus sa famille, et encore moins son père remarié avec une belle-mère "détestable à en faire des remèdes et des antibiotiques pour un nouveau vaccin de la grippe AH1N1.

Ce qu’elle trouve le plus inhumain à comprendre, c’est de voir que son père répète les mêmes paroles désagréables et mensongères de sa nouvelle chipie; soit qu’il ne reçoit plus la visite de Sandra.

Pourtant, celle-ci lui a détaillé souvent les véritables raisons de cette discrète distance prise, pour le visiter à la maison paternelle. Et, le père de Sandra sait très bien que ces raisons sont tout simplement majeures et confidentielles pour l’instant.

De toute façon, Sandra les voient régulièrement lorsqu’ils vont la chercher pour un déjeuner au restaurant, ou lorsque la belle-mère accepte de prendre 10 minutes de son précieux temps, pour visiter Sandra chez-elle, vu que celle-ci doit se déplacer en taxi pour les visiter.

Comment Sandra arrivera-t-elle à trouver des solutions à cette déplaisante situation, elle l’ignore encore en ce jour ?

Une chose est sûre pour Sandra: elle continuera d’aller régulièrement aux réunions des A.A. de sa région, en compagnie de son nouvel ami Félix.

Fort heureusement, celui-ci possède une riche expérience de vie, dans ce genres de violences affectives, émotives et psychologiques qui "POLLUENT" la vie de Sandra, comme celles de milliers et de millions de femmes, d’hommes, d’adolescents (es) et de jeunes, à travers le monde entier.

Attachez vos tuques, parce que ça va brasser et jaser dans le village du Père Gédéon !

Même « tomber en amour « avec ce nouvel ami extraordinaire ne cadre pas dans les plans à courts termes, pour Sandra. Surprenant quand même, la connaissant depuis plusieurs années comme sa grande amie et confidente (mais ne lui dites surtout pas, vu que Sandra n'a pas accès à l'internet.)

À suivre: LA VÉRITÉ REND LIBRE (NO 2)

Patricia Turcotte © Le 10 juin 2009

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mardi 9 juin 2009

CE SOURIRE QUI N’EST JAMAIS VENU

Il arrive parfois que l’on reçoive des confidences tellement saisissantes et émouvantes, que l’on doive aller à son tour, se confier à une autre personne habituée d’entendre des minimes et lourds secrets. Les confidences reçues de Pénélope m’ont touchées en plein cœur, lorsqu’elle m’a raconté en sanglotant, que personne ne lui avait adressé la parole ni même donné un seul sourire, lors d’un bel après-midi de printemps. Hélas, ce misérable sourire qui n’est jamais venu, a suffit comme déclencheur à Pénélope, à donner suite à ses idées suicidaires; soit d’essayer de tirer son rideau de scène, par une tentative de suicide. En allant rendre visite à ma grande amie d’enfance Pénélope, hospitalisée aux soins intensifs, dans un semi-coma entre la vie et la mort, j’ai eu bien du temps pour méditer sur l’impact qu’aurait pu avoir pour elle, une seule parole de réconfort ou un bref sourire amical. Avec simplicité, je tente de résumer de mon mieux dans mon carnet d’écriture, le contenu de l'appel téléphonique de détresse qu’elle m’a lancé, dès son arrivée chez-elle, suite à un après-midi de congé passé au plein air, suivi d’un repas au casse-croute du coin. J’essaie à travers les brouhahas de l’hôpital, de mieux saisir l’insaisissable, en lisant les larmes aux yeux, la lettre de Pénélope; que vient de me remettre le médecin à son chevet. Qu’est-ce qui a bien pu se produire dans son cœur et sa tête, pour qu’elle en arrive à choisir misérablement d’en terminer avec la vie, c’est-à-dire, d’en finir avec ses souffrances physiques et morales ? Le carnet intime de Pénélope Je n’oublierai jamais ce désolant après-midi du 25 avril 1993, où suite à une tentative de suicide, j’ai vu ma vie se transformée radicalement de fond en comble, en expérimentant ce que l’on appelle dans le mode de vie des 12 étapes: un réveil spirituel. J’étais partie prendre une marche de santé, pour terminer l’après-midi au plein air, par un bon repas au casse-croute du coin. À part les soins d’hygiènes sur ma personne et celle de mon apparence physique qui me tient toujours à cœur, je crois que je ressemblais de près, à mon ami Léon. Une dépression nerveuse peu banale m'habitait depuis six longs mois, avec des idées suicidaires que je n’arrivais pas à déloger de mon esprit. À vrai dire, je me sentais au bout de mon rouleau, autant moralement que physiquement, puisque je vivais du matin au soir et du soir au matin, avec mon pire ennemi, soit la douleur physique qui rend fou. Tout comme l’avait vécu Léon, personne à part ma meilleure amie Patricia, ne m’avait encore adressé la parole, ni même donné un seul sourire, depuis plus d’une semaine. J’ai versé des larmes qui venaient de mon cœur Lorsque la serveuse du restaurant est venue prendre ma commande, soit un café accompagné d’une salade de poulet, c’est à peine si elle m’a jetée un léger coup d’œil sans me dire bonjour. On aurait dit cet après-midi là, que je faisais partie des meubles du restaurant. Je me suis dit intérieurement qu’elle vivait possiblement quelque chose de difficile, semblable à moi. J’en ai profité pour me remémorer les trois mois où j’avais travaillé comme serveuse au Marie-Antoinette, avant de m’écrouler dans un burn-out professionnel. Pourtant, je n’espérais qu’un discret sourire du bout des lèvres, rien de plus. Pour la première fois de ma vie, j’ai ressenti mon cœur pleuré intérieurement et silencieusement, fort heureusement. Une misérable heure passé à ce restaurant habituellement si plaisant, m’a semblé durée une éternité. Ce mois d’avril 1993 fut le plus long mois, de toute mon existence. Je comprenais par contre, que mon air maussade et attristé, devait repoussé l’attention des gens, qui comme moi, en ont souvent raz-le-bol de leurs problèmes personnels. Une intuition intérieure m’assurait que ce jour-là, ne passerais pas inaperçu, et encore moins, cette soif indescriptible de recevoir une parole d’amitié, ou un simple sourire; exactement comme celui tant espéré par Léon. En retournant chez-moi, il était clair que j’appellerais Patricia, avant de tirer définitivement mon rideau de scène. Merci mon Dieu, tu me laisses une deuxième chance ! Ce n’est que quelques jours plus tard, que je me suis éveillée aux soins intensifs, en regardant Pénélope venue m’adresser son dernier adieu, parce qu’elle était désormais la seule personne importante, dans mon existence. Mes heures étaient comptées, m’a confirmé par la suite, Pénélope accompagné de mon médecin traitant, ainsi que du religieux qui déjà, m’avait administré les derniers sacrements. Pourtant, étais-je vraiment la seule à savoir que je resterais toujours vivante avec eux. Une voix intérieure intuitive m’a chuchotée gentiment et à deux reprises: « Merci mon Dieu, tu me laisses une deuxième chance ! » Finalement, je me suis endormie pour me réveiller seulement le lendemain, dans ma chambre d’hôpital et bien en vie, même si je me trouvais doublement souffrante physiquement. Que s’était-il donc produit au niveau moral ? Comment essayer d’expliquer l’inexplicable ? Donner aux autres, ce dont on a le plus besoin de recevoir; voilà la vraie magie de la vie ! Je ne ressentais absolument aucun remord ni regret, mais un repentir inexplicable. Intuitivement et sans l’ombre d’un doute, je ne savais pas pourquoi on m’avait laissé la vie, sauf que, cette romance au sujet du sourire qui n’était jamais venu, était déjà composé dans mon cœur, noir sur blanc dans mon calepin intime. Je pressentais que ce n’était plus le temps d’attendre de recevoir un sourire, mais le temps était venu de donner aux autres, ce dont j’avais le plus besoin de recevoir; voilà les mots qui sortent en ce jour pour exprimer ce que je ressentais à mon réveil du semi-coma. Réconfort, joie de vivre, espoir Un bref mot de consolation ou d’encouragement à une personne ou à un étranger qui ne sourit plus, c’est lui redonner un brin de réconfort, une once d’espoir, une tonne de joie de vivre, quand ce n’est pas donner la vie même. Je termine cette romance, sur une phrase de Vice Lombardi: L’important, ce n’est pas que vous soyez tombé; ce qui est important, c’est que vous vous soyez relevé. À suivre: LES MIRACLES D'UN SIMPLE SOURIRE Patricia Turcotte © Le 09 juin 2009

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lundi 8 juin 2009

LES MIRACLES D'UN SIMPLE SOURIRE

Vous avez sûrement souvent remarqué la valeur inestimable, d’un seul petit sourire sincère, donné gratuitement à une personne chère, ou à un pur inconnu. Un sourire est un geste de grande chaleur humaine, ainsi qu’un superbe rayon de soleil apporté à une personne malheureuse. Voici un fait vécu concernant la force d’un simple sourire adressé à Léon, un jeune homme de ma région. À travers cette romance que je partage pour la première fois, et qui doit de préférence se lire avec les yeux du cœur, j’ai pris conscience de l’étonnant pouvoir de guérison, d’un simple sourire adressé à une personne trop désespérée pour sourire, ou qui n’a plus le temps de sourire. Misère économique, dépression sévère chronique, détresse psychologique Vers le printemps 1998, alors que je terminais une marche de santé quotidienne, et que je me rendais au restaurant du coin, soit au Dunkin Donut de ma région, pour y savourer un délicieux café, je côtoyais régulièrement Léon, un jeune homme âgé d’environ 35 ans, que je connaissais de vue seulement. Occasionnellement, il me saluait poliment, mais sans m’adresser aucun sourire, et vice-versa. Léon représentait dans tout le quartier, un gentil chevalier à la triste figure. Une profonde mélancolie à déchirer l’âme, se lisait facilement sur son visage tourné habituellement vers le sol. Léon vivait, sans l’ombre d’un doute, bien en dessous du seuil de la pauvreté, puisque ses simples vêtements d’une propreté quand même impeccable, démontraient au premier coup d’œil son évidente misère économique, en plus de constater facilement au premier regard, que Léon était sans cesse accablé sous le poids d’un immense chagrin chronique. Des « merveilleux malheurs », compassion et pitié charitable Léon m’a incité à réfléchir, à l’importance de donner et de recevoir un sourire; ne serait-ce qu’une seule fois par jour. Ce n’est pas vraiment difficile de sympathiser naturellement avec Léon, du moins pour les personnes ayant traversées de grandes misères humaines, économiques, sociales et professionnelles. Parfois je me dis que, si ces souffrances humaines nous permettent de ressentir davantage de compassion, voire même de pitié charitable, envers les plus malheureux de la Terre, alors ces « merveilleux malheurs » ( Auteur: psychiatre Boris Cyrulnik ) ne se seront pas pointés le bout du nez, sans raison. Ils deviendront souvent une grande richesse d’expériences à partager avec les autres, que ce soit par la parole dans son simple quotidien, à travers une romance comme celle-ci, ou simplement pour apprécier à sa juste valeur, le cadeau de la vie. Un bon matin, j’aperçois au loin Léon qui s’approchait vers moi, à quelques mètres du restaurant. Je lui adresse une sympathique salutation amicale, tout en lui présentant mon plus joli sourire. Il me salue poliment à son tour en m’envoyant son plus séduisant sourire, tout en essayant maladroitement de tenir une brève conversation: « Cette salutation amicale que tu me donnes souvent, et ce magnifique sourire de ce matin, embelliront ma journée; et pour cela Patricia, je te remercie du plus profond de mon cœur ». Ces paroles touchantes prononcées à cœur ouvert, n’ont pu faire autrement que de se frayer un discret chemin dans mon cœur. J’en ai retirée une belle leçon de vie, que je couche sur papier pour la première fois, à travers ce récit romancé. L'étonnante transformation de Léon Jour après jour, j’étais renversée de voir les éclatants yeux bleus de Léon, que je n’avais jamais remarqué auparavant. Ce charmant jeune homme avait l’air de plus en plus, d’un vrai gentlemen. C’était évident que Léon se transformait intérieurement de jour en jour, puisque toute son apparence extérieure le démontrait clairement: ses vêtements de plus en plus soignés, sa rayonnante joie de vivre, ses cheveux lavées et peignés soigneusement, son regard devenu charmeur lorsqu’il rencontrait ses nouveaux amis (es). Les clients réguliers du Dunkin Donut ne reconnaissaient plus du tout, notre héros Léon, tiré humblement à 4 épingles. Souvent, des gens d’affaires qui ressentaient une belle estime pour Léon, lui offraient gratuitement un café, ce qui lui donnait l’occasion de s’asseoir et de lire son journal, comme tout le monde; plutôt que de se rendre à la salle de toilette, pour ressortir sans acheter aucun breuvage; mis à part se payer un délicieux déjeuner au début de chaque mois. Les petits et les grands miracles d’un seul sourire Une phrase populaire cite: Un sourire fait plaisir à la personne qui le reçoit, et ne coûte absolument rien à la personne qui le donne. De mes propres yeux, j’ai constaté les petits et grands miracles que pouvaient accomplir un simple sourire, dans la vie de la personne qui le reçoit, autant dans la vie de celle qui le transmet. À compter de maintenant, pourquoi ne pas offrir nos sourires, aux individus que nous côtoyons quotidiennement. Incroyable, mais un minime sourire à une personne en détresse, détient une portée insoupçonnable, même celle de sauver la vie à un être humain désespéré. Patricia Turcotte © Le 08 juin 2009

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