L'AUTONOMIE AFFECTIVE CHEZ LES AÎNÉS
Le bonheur, c’est comme du sucre à la crème, si on en veut, il faut s’en faire à chaque matin. Pourquoi ne pas essayer de fabriquer son petit bonheur au quotidien, celui que nul ne peut choisir et confectionner à notre place. Ce serait une façon géniale de préparer ses vieux jours. Un proverbe évangélique cite bien: Aime ton prochain comme toi-même !
L'AUTONOMIE AFFECTIVE CHEZ LES AÎNÉS
Cet article ne vient pas radoter les discours habituels, concernant nos aînés à leurs domiciles, ou ceux habitant dans des établissements privés ou publics, ou dans les CHSLD. Rassurez-vous, je ne viens surtout pas jeter le blâme sur qui que ce soit, quand je parle de la dépendance affective versus l’autonomie affective. La dépendance affective est un grand fléau en apparence sans danger, mais qui a déjà empoisonné les cœurs de trop de nos aînés. Nos parents et grand-parents ont appris dès leurs bas âges, à se donner entièrement pour leurs enfants, leurs familles, voisins et amis. Nous sommes tous un peu responsables du sort de nos aînés, et de nos personnes handicapées d’aujourd’hui; parce que la société ne leur a pas enseignés ces choses essentielles à leurs autonomies affectives. Tout comme nous sommes aujourd’hui, responsables du sort, qui est et qui sera le nôtre, comme les aînés d’aujourd’hui et dans l’avenir.
La dépendance affective et ses multiples ravages sur nos aînés: dommages affectifs, émotifs, psychologiques et spirituels
La dépendance affective a causé d’énormes dommages dans le cœurs de nos aînés, qui pour être heureux et comblés, attendaient inlassablement lorsqu’ils vivaient à leurs domiciles ou qu’ils étaient hospitalisés: une visite de leurs enfants, la compagnie de leurs conjoints, lorsque les couples d’aînés entraient dans un CHSLD, et la visite de tous les êtres chers qui ne venait pas souvent ou jamais. De là, tant de souffrances affectives, émotives, morales et spirituelles qui pourraient être diminuer, pour la génération actuelle de nos aînés, comme celle à venir. Encore faudra-t-il leur enseignés comment se dépouiller des dépendances affectives de toutes sortes, dans le but de retoucher leurs autonomies affectives ?
Sur ce sujet, il y a des tas de livres simples accessibles à tous, dans les bibliothèques du quartier, dans les librairies neuves ou usagées, etc. L’important serait de mettre sur pied le plus tôt possible, des ressources réalistes pour tenir compagnie à nos aînés qui nous ont tant donnés, par exemple à travers les organismes communautaires et CLSC, etc. Vous pouvez vous référez à l’article intitulé: Des clowns aux visages humains et assistés sociaux.
Se dépouiller de ses dépendances affectives, cela est chose possible pour les aînés de tous les âges
Au premier coup d’œil, cette dépendance affective semble inoffensive, pourtant elle cause des dommages douloureux aux personnes qui n’ont pas appris comment s’en libérer. Ceux qui ont atteint l’âge de 50 ans dans la société actuelle, peuvent entrer membres de bien des organisations sociales ou gouvernementales, accessibles aux nouveaux aînés de l’âge d’or. Il y a aussi les habitations à prix modiques appelées HLM, qui sont accessibles aux aînés, selon les catégories d’âges. Souvent une personne handicapée de 50 ans ne se trouve pas au bon endroit, au bon moment.
Cela ne m’empêche pas de radoter que même des personnes de 30-40 et 50 ans, vivent souvent des conditions de vies semblables à celles des aînés. Peu importe votre catégorie d’âge, je vous propose amicalement de commencez dès maintenant, à vous documenter sur la dépendance affective et comment s’en dépouiller, pour reconquérir son autonomie affective.
Partir à la conquête de son autonomie affective, pourquoi pas ?
Je cite l’exemple de plusieurs personnes qui ont apprises à retrouver une liberté affective, à travers les réunions du mode de vie des 12 étapes. Je connais une dame de 52 ans, qui au jour de la fête des mères, ou une autre célébration importante, n’attend absolument pas la visite de qui que ce soit, ni même des ses deux grands étudiants à l’Université; parce qu’elle comprend mieux maintenant, que ses grands adultes n’ont pas de moyens de transports ni les moyens financiers pour partir deux jours, visiter leur sympathique maman qu’ils chérissent tant. Un coup de fil à l’occasion, ou une carte originale par la poste, procure autant de joies à cette maman, qui a en a fait tout un bout de chemin, pour non seulement apprivoiser une saine solitude, mais aussi pour redécouvrir sa vie de citoyenne et de femme. Elle a découvert la débrouillardise, et elle suit actuellement un cours par correspondance à l’Université, en plus d’être bénévole active dans une organisation de personnes handicapées de sa région. Des exemples semblables, tous pourraient en citer plusieurs. Si nos aînés n’ont pas eu accès à ces grands et simples enseignements sur la façon de retrouver une autonomie affective, il n’est pas trop tard pour nous tous.
Aime ton prochain comme toi-même !
Ce n’est pas lorsque viendra un âge plus avancé, avec ses malaises physiques de toutes sortes, ses incapacités à se mouvoir et à sortir marcher à l’extérieur, qu’il sera temps de débuter ce nouveau cheminement vers son autonomie affective. Dès aujourd’hui, tout le monde peut essayer de viser ce but qui donne des ailes aux personnes qui, pour aujourd’hui seulement, se sentent plus libres aux niveaux affectifs, moralement et spirituellement. Le bonheur, c’est comme du sucre à la crème, si on en veut, il faut s’en faire à chaque matin. Pourquoi ne pas essayer de fabriquer son petit bonheur au quotidien, celui que nul ne peut choisir pour nous. Ce serait aussi, une belle façon de mieux préparer ses vieux jours. Un proverbe évangélique cite bien: Aime ton prochain comme toi-même!
Patricia Turcotte © Le 26 mai 2009
P.S.
Cet article est publié dans le journal Le Devoir:
http://www.ledevoir.com/2009/05/28/252434.html
Libellés : SUJETS SOCIAUX ET POLITIQUES
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