DES CLOWNS AUX VISAGES HUMAINS ET ASSISTÉS SOCIAUX...
Ainsi, nos aînés et nos personnes handicapées physiques ou mentales songeraient peut-être beaucoup moins au suicide, à l'assistance au suicide et à l'euthanasie; et ce n'est pas uniquement de clowns dont ont besoin ces personnes humaines ?
DES CLOWNS AUX VISAGES HUMAINS ET ASSISTÉS SOCIAUX, ETC.
Les éclats de rires et les grimaces de clowns attristés par la pauvreté économique, et la solitude, il y en a pleins la société Québécoise. Des personnes de cœurs qui n’auraient même pas besoin de se transformer en clowns joyeux ou tristes. Des assistés sociaux ou des personnes retraitées vivant de la Régie des rentes d’invalidité, etc. qui ne demanderaient pas mieux que de se trouver un emploi à temps partiel. De l’accompagnement aux aînés….pourquoi pas ?
Vous dites, des clowns assistés sociaux sur le marché du travail !
Et si on invitait toutes ces catégories de personnes sérieuses, humaines et professionnelles, avec expériences ou sans expérience, et vivant surtout en dessous du seuil de la pauvreté, à offrir leurs services pour accompagner les aînés à la maison, ainsi que dans les établissements de santé et les CHSLD.
La plupart du temps, ces gens retirés depuis longtemps du marché du travail, ne demanderaient pas mieux, que de venir en aide aux aînés et handicapés dans le besoin, tout en améliorant leurs situations financières souvent catastrophiques. Mais, veut-on réellement voir ces gens au travail ?
Accompagner nos aînés de tous âges, pourquoi pas ?
Encore là, je ne pense pas seulement aux aînés de 65 et plus vivant dans les CHSLD, mais aux personnes de tous les âges, vivant de la grande misère humaine: des gens touchés par la solitude ou la maladie, des personnes traversant une convalescence à la maison, des gens devant affronter la dure réalité de finir leurs jours à la maison, et ce, sans aucune souffrance inutile, les personnes composant 24 heures sur 24 avec de sérieux handicaps ou limitations de toutes sortes, qu’elles soient apparentes ou non apparentes, etc.
Nos aînés de quels âges ?
Ceux que l’on surnomme nos aînés, ne sont pas tous âgés de 65 ans et plus. Bien souvent, la réalité est tout autre, si on quitte nos œillères, nos préjugés, ainsi que nos postes administratifs. Qui ne connaît pas des personnes âgées de 25, 30, 40, 50 et 64 ans, qui composent quotidiennement avec des difficultés incroyables, et dont personne ne peut soupçonner l’ampleur; s’il ne les côtoient pas dans leurs tâches quotidiennes ?
Ainsi, nos aînés et nos personnes handicapées physiques ou mentales songeraient peut-être beaucoup moins au suicide, à l'assistance au suicide et à l'euthanasie ? Parce que la vieillesse du cœur prend parfois des visages humains de tous les âges, et de toutes les conditions de vies.
Patricia Turcotte © Le 25 mai 2009
Libellés : SUJETS SOCIAUX ET POLITIQUES
1 commentaires:
le 25 mai 2009, suite à quelques articles de ce style publié aussi sur le site: La Dépêche.com en France, j'ai reçu dans ma boite de message, un courriel dont voici le contenu du commentaire:
COMMENTAIRE
Ce que vous écrivez n'a aucun intérêt et je vous soupçonne d'être liée à un mouvement sectaire pour lequel vous feriez ainsi du prosélytisme sous couvert de fausse compassion.
Attention de ne pas attraper froid ou de vous faire mordre par un caribou dans votre pays, provisoirement déneigé !
Bien sincèrement.
D. Bouvet
RÉPONSE DE PATRICIA TURCOTTE
Bonsoir Daniel,
Je veux vous dire que je ne travaille pas pour personne autre que pour moi-même, et présentement comme un loisir qui me tient à cœur. Pourquoi ?
Parce que je suis une personne âgée de 53 ans, handicapée depuis 25 ans, et à la retraite. Faute de ne pas aller plus loin que le bas de ma rue, je reste à la maison et parfois je prends des petites marches dehors, pour jaser avec des aînés qui s'ennuient à mourir; contrairement à moi qui a l'ordinateur comme divertissement.
Je vais quand même voir à ne pas rencontrer de caribou dans ma rue, parce que le gros bois n'est pas si loin quand même.
Pour le temps qu'il me reste à vivre sur la terre, autant attendre mon tour naturellement par choix pour l'instant, que d'être tuée par un caribou; encore moins par l'euthanasie ou l'assistance au suicide, vu que je rêve encore de travailler à temps partiel dans l'avenir.
Amitiés de Patricia Turcotte
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