AIMER C’EST AUSSI QUITTER OU LAISSER PARTIR
Dans ce texte, je m’attarde surtout sur l’amour avec un grand A, parfois toujours bien au rendez-vous, même lorsque vient le temps de quitter son conjoint ou son épouse, quand ce n’est pas aussi ses enfants. Rien n’est facile aussi, lorsque survient le temps de laisser partir une personne chère qui nous accompagnait depuis tant d’années, dans le meilleur comme dans le pire. Ce n’est pas parce qu’un départ survient dans un engagement aussi sérieux que l’union civile et/ou religieuse de deux personnes qui avaient sincèrement fait la promesse de s’engager pour la vie entière.
Parce qu’à travers cette réflexion sur le mot aimer, le sacrement du mariage est au rendez-vous, principalement pour cette réflexion.
Ce que Dieu a unit, que l’homme ne le sépare point
Je ne possède absolument pas les qualifications requises pour écrire un sermon sur cette parabole religieuse, ce qui ne m’empêche pas de gribouiller quelques lignes, sur ce sujet délicat.
Je connais personnellement une petite famille traditionnelle, qui a mit un terme au sacrement du mariage, autant civil que religieux, et ce, dans une très belle harmonie. Pourtant, mes bons copains de toujours sont encore liés profondément dans des liens fraternels, aussi profonds que dans le passé.
Seuls l’amour affectif-amoureux n’est plus présent dans leurs vies, à travers leurs grandes amitiés. En réalité, rien ni personne n’a pu détruire l’amour présent entre eux et leurs enfants. Un jour bien triste mais réaliste, l’épouse a dû prendre la décision de quitter le nid amoureux, ainsi que le foyer conjugal, pour respecter de grandes limitations de santé.
La camaraderie amicale et fraternelle après le divorce, pourquoi pas ?
Dans le paragraphe cité plus haut, il est quand même dommage que ces deux adultes sont obligés de respecter la loi civile, soit de signer « divorcés», dans les documents légaux civils. Parce qu’en réalité, mes amis sont réellement devenus des personnes entièrement libres, autant devant les hommes au civil, que devant Dieu face à la religion catholique.
Je m’excuse pour les gens qui ne croient pas en Dieu, mais je tiens à conserver les mêmes propos que la religion catholique, vu qu’ils que l’union avait eu lieu aussi devant l’Église. Mieux encore, ils sont allés jusqu’aux bout de leurs convictions, afin de se redonner mutuellement la vraie liberté, et ce, suite à une demande de nullité de mariage, devant l’Église catholique.
Hélas, tout cela faisait partie de la mascarade administrative, mais rien de bien sérieux devant les lois civiles. Si tout était à recommencer, il n’y en aurait pas de démarches pour la nullité de mariage.
L'harmonie entre les deux conjoints divorcés, incluant les nouveaux amoureux, peut aussi être au rendez-vous: même lors du mariage de leurs jeunes devenus adultes
Je n’oublierai jamais l’amour véritable qui unit ces trois personnes, même si depuis quelques années, les relations amicales entre les anciens époux, sont diminuées vu les circonstances. Après tout, la dame a retrouvée l’amour d’un autre bonhomme, après bien des années de larmes; et cela impose un respect mutuel.
De mes propres yeux, j’ai pu constaté le véritable amour fraternel présent dans le regard de chacun, lors du mariage à l’Église de leur fille aînée, devenue adulte. Les deux époux d’autrefois étaient assis ensemble, avec le nouveau conjoint de madame.
J’ai aussi constaté le grand lien de camaraderie présent lors de cette cérémonie. Ce genre d’amour nouveau doit en surprendre plusieurs, je sais; mais je voulais apporter une nouvelle avenue suite aux divorces de certaines personnes, qui retrouvent parfois aussi l’amour sous d’autres formes.
L'amour véritable entre des personnes, ne se calcule pas et ne s'administre pas
Les années ont changé bien des choses, mais jamais ce profond lien fraternel, aussi fort que l’amour amoureux dans bien des cas, n’a prit le bord. Aucun des anciens conjoints n’a renié ses véritables vœux du cœurs, soit de s’occuper des deux enfants en bas âge à l’époque du divorce, mais aussi veiller au bien-être de l’autre, lors de situations plus délicates.
Je lève mon chapeau à ces deux personnes qui ne faisaient pourtant pas parties des grandes cérémonies religieuses, lors de la célébration de la fidélité des couples la semaine passée; dans bien des Églises catholiques. Pourtant…..!
Patricia Turcotte © Le 16 mai 2009
Libellés : ROMANCES D'UN JOUR
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