AU-DELÀ DE LA SÉPARATION PHYSIQUE
Il y a des moments dans la vie, où on se demande dans quelle direction il serait préférable de se diriger. Dans ces importantes périodes de questionnements et de doutes, l’idéal reste encore de: faire une pause, mais rester debout. Sans cesse, notre cœur que l’on appelle souvent: notre âme, notre source intérieure ou notre guide intérieur, est là au creux de notre être, dans une présence toujours discrète et délicate, qui ne souhaite qu’à nous venir en aide, en nous guidant sagement et prudemment. Si par exemple, la personne avec qui on partageait sa vie, et qui était presque toujours présente à nos côtés, nous quitte pour toujours, il est alors très pénible de traverser un tel détachement sans le secours de notre guide intérieur, et l’aide morale de nos vrais amis. Peu importe que cette séparation soudaine survienne suite à une séparation physique, comme un divorce ou un décès; le chagrin inconsolable nous tiendra longtemps compagnie.
Dans ces moments de deuils émouvants et combien déchirants, il est alors prioritaire de s’imposer des instants précieux de silences, de prières, de réflexions et de détentes, afin de mieux capter les indices et les signes de notre fidèle compagnon de route. Ces lignes conviennent mieux aux gens qui adhèrent à ces croyances, évidemment. C’est lui seul qui peut nous supporter du matin au soir et du soir au matin, sans relâche; cette douce présence aimante ne nous abandonnera jamais, peu importe les épreuves qui se présenteront sur notre chemin.
Même lorsqu’il ne reste aucun espoir de retour, il ne faut jamais abandonner la partie. Les souvenirs du passé seront toujours là, pour nous soutenir. Tout comme notre quide restera toujours bien présent, pour nous consoler et nous tenir la main. C’est tellement vital d’être visiter par une foi profonde, surtout lorsque l’être aimé prend une autre direction, différente de la nôtre, ou encore, qu’il part pour son dernier voyage; c’est-à-dire qu’il fait le grand saut vers l’inconnu: la mort. Ce doit être cela que les Sages et les Anciens surnommaient: conserver une foi à déplacer les montagnes.
Patricia Turcotte © Le 16 avril 2009
Libellés : ROMANCES D'UN JOUR
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