LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE

Des articles sur des sujets sociaux et vie citoyenne-politique, ainsi que des romances d'intérêts publiques. Bienvenue sur mon blog, Patricia Turcotte

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Lieu : Saint Georges, Québec, Canada

Un Vieux-Sage m'a dit:" Patricia, cherche bien dans le plus profond de ton être, ce que tu aimerais accomplir à compter de ce jour, et ce, autant dans la pauvreté financière, dans la maladie et la solitude, que dans la prospérité, la santé, ou la célébrité." Sans hésiter je lui réponds: Écrire. Ce sage me réfère alors au dicton populaire: Plus tu attends d'avoir l'air d'un ange pour agir et plus tu risques d'avoir l'air bête. Bienvenue sur ce blog ! Patricia Turcotte

samedi 14 novembre 2009

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION DES FOUS

Comment vous sentiriez-vous, si dans le site internet d'un jugement d'un Tribunal administratif du Québec, donc au niveau international du Web, ainsi que dans une revue du même Tribunal et offerte au grand public, vous seriez identifiez comme une personne atteinte du pire cancer de la maladie mentale ? Tout comme moi, vous tenteriez sûrement après des années de silence, de vous libérez des profonds sentiments d'humiliation et de honte. Je ne parvenais jamais à terminer le récit de mon premier roman témoignage sur la prévention du suicide et l'abolition des préjugés envers les gens atteints par la dépression et les maladies mentales, et ce, à cause de ce plus grand blocage dont je tente de m'en libérer à travers cet article et les suivants.

Voici le jugement rendu à l'automne 2002, par le Tribunal de la Commission des lésions professionnelles du Québec (CLP) et qui faisait suite à une décision rendue par la CSST. À travers ce jugement, j'ajoute des notes personnelles, histoire de retrouver un brin de dignité humaine et de réputation. Seul le diagnostic du cancer de la maladie mentale a été enlevé, parce que celui-ci n'avait absolument rien à voir avec les séquelles d'entorses au dos avec la CSST.

La liberté d'expression des fous

C'est très important de mentionner que, tant et aussi longtemps que je n'aurai pas obtenu une seconde expertise psychiatrique, je ne pourrai mettre à jour la suite des faits sur ce diagnostic, un peu trop étalé publiquement à mon goût.

Dans la première expertise psychiatrique passée en 1986, et ce, avant de me rendre au Comité de Discipline du Collège des Médecins du Québec, on mentionne que j'ai vécu d'importants troubles d'anxiétés et de paniques, et ce, suite à un choc émotif survenu le 04 octobre 1984 et qui faisait l'objet d'une démarche devant le Collège des Médecins. Hélas, on a jamais accepté que sois retenue en preuve, cette expertise psychiatrique de très grande importance; ce qui a eu comme résultat le minable jugement du Tribunal des Professions rendu en février 1990. Selon cette première expertise psychiatrique passée en 1986, pour la raison citée plus-haut, cela avait empiré de 50% le stress et les douleurs au dos que je vivais depuis un accident de travail en 1981.

Deux victoires personnelles

Ma victoire personnelle fut la fin de mes soins médicaux en santé mentale en mars 1999 et la fin aussi des remèdes complets pour la dépression ou maladie mentale. Depuis plus d'un an, je ne prends plus de remèdes "Ativan" pour diminuer l'anxiété, ainsi que de "Restoril", pour favoriser le sommeil. Mon second exploit fut de renoncer définitivement à une seconde tentative de suicide, et ce, depuis mon aller-retour dans l'enfer du coma /semi-coma suite à une tentative de suicide survenue au printemps 1993. Quelles douces victoires personnelles à partager, même si j'ajoute humblement "pour aujourd'hui seulement.

En rémission, guérie miraculeusement, une femme d'exception ou pas si folle que ça ?

Suis-je en rémission ou suis-je guérie du pire cancer de la maladie mentale; parce que nous savons tous que ce cancer est incurable selon les scientifiques médicaux? Suis-je une femme d'exception comme dans le film intitulé: Un homme d'exception ? Suis-je une miraculée ? Ou est-ce que je suis une personne que l'on a tenté de faire passer pour une folle, comme me l'a confirmé deux professionnels retraités ? Le diagnostic a tout de même été posé dans des conditions assez nébuleuses, après 5 minutes dans le cabinet d'un psychiatre en double conflits d'intérêts:

a) Il avait un lien de parenté avec un professionnel œuvrant dans le même cabinet médical de celui contre qui j'avais porté une plainte.

b) Celui-ci suit médicalement depuis trente-cinq ans et dans le domaine de la psychiatrie, une personne très proche de moi.

J'ai tout de même suivit ses traitements et ceux de ses collègues de bureau, et ce, pendant plus de 9 ans. Je ne parvenais jamais à être transférer à un autre psychiatre, étant trop affaiblit pour réserver mes droits dans ce domaine. On me disait plutôt de lui trouver deux qualités pour le garder, ce que j'ai finit par réaliser, n'ayant pas vraiment le choix, vu à cette période-là, ma minable condition de santé émotive et psychologique. Ce fut à vrai dire un troisième exploit, mais que je ne souhaite même pas à mon pire ennemi.

Condamnée à la folie en m'enlevant toute crédibilité

Vous pourrez lire sur mon blog, à travers les cinq récits personnels à connotation d'intérêt public, les détails à ce sujet. Soyez assurés que vu le diagnostic que l'on a posé sur ma tête comme une épée de Damoclès, je détiens toutes les preuves écrites de ces témoignages. Il faut bien considérer que l'on m'a retiré toute crédibilité. La réalité jusqu'à ce que je puisse me payer une seconde et dernière expertise psychiatrique, est que je suis une cancéreuse inguérissable par la médecine, et ce, à travers ce jugement administratif et dans mes anciens dossiers médicaux. Mis à part avoir frôlée une rechute vers l'été 2000, et ce, parce que je n'avais aucun remède contre les fortes douleurs insoutenables, je n'ai plus jamais été suivit en psychiatrie depuis 1998-1999. On m'avait bien dit vers le printemps 1991, que je prendrais des remèdes à vie, pour le cancer de la maladie mentale, ainsi que je ne pourrais plus jamais retourner sur le marché du travail, pour occuper un emploi à temps plein et rémunérateur. Ce dernier item n'a pas encore été atteint, à part un emploi et deux stages à temps partiels. Le loisir de l'écriture qui est pour l'instant non rémunéré, exige pourtant quelques heures de travail à chaque jour. Je viens tout juste de prendre une pause d'un mois et qui s'avérait nécessaire pour respecter mes limites humaines. Je suis très consciente que je fonctionne au quotidien, avec certaines limites humaines, autant physiques que psychologiques. D'ailleurs, je n'ai pas passé ces trente dernières années, dans une feuille de choux.

Bien sûr, je pourrais ajouter aussi des centaines de notes à ce sujet, mais il faut bien utiliser un brin de sagesse. Ce texte est le cinquième d'une série de cinq articles témoignages, que vous pourrez lire au complet sur ce blog personnel: LES ÉCRITURES DE PATRICIA TURCOTTE: patricia-turcotte.blogspot.com

Le respect des droits humains et de la justice

Je vous remercie de votre compréhension, et je suis fière du pas d'action fait, soit de vous faire confiance en partageant cette grande blessure publiée avec mon identité complète au début du jugement du Tribunal CLP. Tout dernièrement, j'ai demandé à la Commission d'accès à l'information, de rayer le diagnostic du cancer de la maladie mentale, parce que celui-ci ne concernait absolument pas la cause en cours. La CSST ayant exigé d'obtenir mon dossier confidentiel de la Régie des rentes d'invalidité, ce diagnostic s'est évidemment retrouvé écrit dans l'expertise médicale passée avant de me présenter au Tribunal CLP pour des douleurs au dos , et celle-ci fut aussi payée par tous les contribuables. Je ne croyais jamais que celui-ci serait mentionné dans ce jugement, et je considère cela comme un très important abus de pouvoir. À la Commission d'accès à l'information, on m'a référé à l'avocat responsable au CLP, qui a plutôt enlevé mon identité complète au début du jugement. Celui-ci m'a confirmé qu'il est illégal d'enlever un seul mot d'un jugement de ce Tribunal. Ma démarche n'a finalement pas donnée grand-chose, puisque je suis toujours bien identifiée au complet, quelques lignes après le début de ce jugement. Tout comme dans la revue publique publiée par le CLP.

Pensée du jour: "À une politique de lâcheté, il faut substituer le respect du droit et de la justice."

( Me Émile Colas 19-06-98 )

Patricia Turcotte © Le 10 février 2010

NOTE

Suite à ce témoignage, ainsi que les suivants se rapportant aux Tribunaux administratifs du Québec, il a été prioritaire pour moi de faire une longue pause. J'ai essayé à travers ces témoignages thérapeutiques, d'accepter l'inacceptable, mais sans jamais y parvenir. Comment parvenir à accepter que je sois qualifiée sur le site Internet du Tribunal administratif CLP, d'être qualifier publiquement comme une personne atteinte du pire cancer de la maladie mentale?

Je suis donc de retour sur mon site, afin de me préparer à enlever tous ces textes. Finalement, ceux-ci finalement m'auront permis de faire un autre bout de chemin dans mon évolution personnelle. Je ne crois pas que ces partages soient réellement essentiels à l'intérêt du public. Bientôt, je reprendrai mon loisir de l'écriture. Auparavant, je dois faire des copier-coller pour garder en souvenir ces lignes qui ne feront possiblement pas partie de mon roman témoignage à venir. Je dois faire confiance aveugle à la Vie avec un grand "V". Je remercie les quelques lecteurs qui auront pris connaissance de ces partages personnalisés.

Le premier degré de la folie est de se croire sage, et le second est de le proclamer. ( Alchimiste, Sergent )

Amitiés de,

Patricia Turcotte © Le 10 avril 2010

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