LA JUSTICE ADMINISTRATIVE QUI REND FOU (5)
Comment vous sentiriez-vous si depuis plus de dix ans et dans un site internet d'un Tribunal administratif du Québec et dans leur revue publique, vous seriez identifiez comme une personne atteinte de la folie, c'est-à-dire, du cancer de la maladie mentale ?
:"Et si la paranoïa était une forme de conscience". ( Kerry Thornley )
Je publie au complet le jugement rendu le 23 août 2002, par le Tribunal de la Commission des lésions professionnelles du Québec (CLP), et qui faisait suite à une décision rendue par la CSST. À travers ce jugement, j'ajoute des notes personnelles pour ce blog et celles-ci sont inscritent en couleur foncée; histoire de retrouver un brin de dignité humaine et de réputation. Bien sûr, je pourrais ajouter aussi des centaines de notes à ce sujet, mais il faut bien utiliser un brin de sagesse. Bonne lecture à tous ! Ce texte est le cinquième d'une série de cinq articles témoignages.
Pensée du jour: "À une politique de lâcheté, il faut substituer
le respect du droit et de la justice." ( Me Émile Colas 19-06-98 )
COMMISSION DES LÉSIONS PROFESSIONNELLES
RÉGION:
Chaudière-Appalaches
LÉVIS, le 9 septembre 2002
DOSSIER:
185512-03B-0206-C
DEVANT LE COMMISSAIRE:
Claude Lavigne
Avocat
ASSISTÉ DES MEMBRES:
Jean-Guy Guay
Associations d’employeurs
Réal Binet
Associations syndicales
ASSISTÉ DE L'ASSESSEUR :
Dr Jean Tremblay
DOSSIER CSST :
077666121
AUDIENCE TENUE LE :
13 août 2002
À:
Lévis
DÉCISION CORRIGÉE
ANONYME
Note personnelle ajoutée de Patricia Turcotte: Anonyme mon oeil ! Mon identité complète apparait quelques lignes plus bas.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: "Ce n'est que depuis la mi-janvier 2010 que l'on a inscrit au début de jugement, "ANONYME"au lieu de mon identité complète, et ce, à une demande à la Commission d'accès à l'information, pour que soit enlevée le diagnostic du pire cancer de la maladie mentale qui n'avait absolument rien à voir avec les séquelles d'entorses au dos compensées en 1983 par la CSST. Depuis 2002, on a publié mon identité complète, ainsi que dans une revue publiée sur tous les jugements du Tribunal CLP. Mon identité complète est de toute façon inscrite quelques lignes plus-bas dès le début du jugement, ce qui n'a pas servit à grand chose de faire ce pas auprès de la Commission d'accès à l'information. Encore une démarche administrative qui n'a rien donné du tout ! ")
PARTIE REQUÉRANTE
et
COMMISSION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL - QUÉBEC
PARTIE INTÉRESSÉE
DÉCISION
[1] Le 23 août 2002, la Commission des lésions professionnelles rendait une décision dans laquelle s'est glissée une erreur de transcription.
[2] Au paragraphe 18, on lit :
[3] Au mois d'avril 1993, elle tente de mettre fin à ses jours en absorbant une forte quantité de médicaments. À cette occasion, elle tombe dans sa baignoire et y demeure pendant une période approximative de 48 heures. Par la suite, elle présente une atteinte au plexus brachial gauche par compression avec neuropathie axonale des deux nerfs sciatiques.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: "L'important est que j’ai rejeté du revers de la main, toutes idées suicidaires en ajoutant sagement « pour aujourd’hui seulement ». La raison principale étant que depuis 2001, les pires douleurs physiques chroniques sont maintenant soulagées de 50%. Je pourrais les soulagées à 90%, mais je préfère endurer tout ce qui est possible, afin de ne pas trop être engourdie. De 1981 à 2001, vous n’avez pas idée de ce que j’ai enduré comme souffrances physiques insoutenables. Qui en aurait pas fait autant, s’il avait vécu un jour seulement, dans ma chair et dans mon esprit ? Croire à 100% que l’on ne fera jamais la bêtise de se rendre jusqu’au suicide, serait simplement un mirage et de l’orgueil spirituel. On ne sait jamais à quelle minute une personne peut perdre la boule, ne serait-ce que pendant quelques secondes de sa vie. Cela peut survenir à tout le monde, même aux personnes les plus saines de corps et d’esprit.
Lire le texte plus-haut intitulé: Pour en finir avec le suicide. Une parole philosophique de Vince Lombardi: "L'important, ce n'est pas que vous soyez tombés; Ce qui est important, c'est que vous vous soyez relevé".
[4] On aurait dû lire :
[5] Au mois d'avril 1993, elle tente de mettre fin à ses jours en absorbant une forte quantité de médicaments. À cette occasion, elle tombe dans sa baignoire et y demeure pendant une période approximative de 48 heures. Par la suite, elle présente une atteinte au plexus brachial gauche par compression et une neuropathie axonale des deux nerfs sciatiques.
( Note personne ajoutée de Patricia pour mon blog: "Des monstrueuses bureaucraties administratives complexes et inhumaines, empruntées pendant: 2 ans à la CSST de 1981 à 1982, avec réouverture administrative refusée vers 1985. La raison de la CSST à cette période-là: refusée à cause d'une malformation congénitale dépistée par un neurochirurgien, mais qui plus tard comme écrite plus-bas, on a tenté de faire passer pour une hernie discale. Sauf qu'après avoir tenté à nouveau une réouverture de 2000 à 2004 et à travers les Tribunaux CLP et TAQ, la CSST a tenté de trouver autre chose qu'une malformation congénitale, et ce, à travers tous les documents médicaux, par exemple, comme une petite hernie discale lombaire que des médecins ou spécialistes appelaient ainsi, n'ayant pas vu ce rapport du neurochirurgien classé dans plusieurs tablettes filières 13, comme une "neuropathie axionale des deux nerfs sciatiques" ajoutée au jugement du CLP et en première coulisse en plus. Je note qu'après cet accident de travail en 1981, même le médecin traitant me disait que je ne devrais pas marcher lorsque la jambe gauche me lâchait. Ça poignait les nerfs principaux du bas du corps et seuls ceux qui ont vécus ce phénomène peuvent comprendre l'intensité des douleurs aux dos et aux jambes. Je n'ai pas eu la chance, comme bien d'autres, d'aller au Bureau des Miracles (BEM).
Aussi, il y a eu 7 ans de démarches administratives devant le Palais des injustices, soit au Collège des Médecins du Québec, l'Office des Professions et au Tribunal des Professions. Ce fut une perte d'argent, non seulement pour moi, mais pour toute la population qui en fin du compte en paie aussi le prix à travers leurs taxes et impôts. Ce fut évidemment une énorme perte d'énergie, d'argent et de temps. Mais, comme dit la chanson de Édith Piaf, je ne regrette absolument rien du tout, car vous trouverez dans un de mes textes du même titre, une lettre du Protecteur du Citoyen qui est un peu consolante pour moi et pour le peuple Québécois. Mais l'avocate au Protecteur du Citoyen m'a affirmé en l'a 2000, que je ne supporterais même pas de savoir tout ce qui a été modifié dans le système des lois professionnelles, suite à avoir ajouter ma goutte d'eau personnelle. Mais, dites-moi quelqu'un, qu'est-ce qui a réellement changé ? "
Me Claude Lavigne
Commissaire
PANNETON LESSARD
(Me Line Régnier)
Représentant de la partie intéressée
Note Personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog:
"Il y a deux semaines, j'ai écrit à la Commission d'accès
à l'information qui m'a référé à un avocat, à qui j'ai demandé
que l'on raye à travers ce jugement du Tribunal CLP,
un diagnostic en santé mentale. Celui-ci n'a rien à voir
avec les séquelles d'entorses au dos, compensées par la CSST en 1983.
La seule expertise que je possède mentionne des troubles d'anxiétés
et de paniques suite à un choc émotif survenu en octobre 1984. Après
cet accident de travail de 1981 avec la CSST, j'ai commencé à vivre
de l'anxiété et j'ai reçu pendant trois semaines, des anti-dépressifs.
Ce choc émotif fut reconnu par un expert psychiatre en 1986, comme
ayant aggravé les douleurs au dos de cet accident de travail, et etc.
Seule une seconde expertise semblable pourra réellement établir la
réalité du cancer de la maladie mentale. C'est que depuis mars 1999,
j'ai terminé mes remèdes et mes soins pour ces troubles non négligeables.
Je ne nie absolument pas avoir atteint le fond de l'enfer de la
maladie mentale, mais vu que cette grave maladie du cancer de la maladie
mentale ne se guérirait pas...à suivre.
On m'a dit que c'était impossible de changer un seul mot à travers
un jugement du Tribunal CLP, et que l'on enlèverait plutôt mon identité
complète au début du jugement. Finalement, cela ne donne
absolument rien du tout, car on note mon identité complète
dans les premières lignes de ce jugement. En plus, une revue
publique est disponible au sujet de ces jugements du Tribunal
de la Commission des lésions professionnelles du Québec (CLP).
En réalité, je suis à la grandeur de l'internet,
donc internationalement, et dans la revue publiée sur tous les
jugements de ce Tribunal administratif, traitée comme une
personne atteinte du pire cancer de la maladie mentale.
J'ai rayé ce diagnostic dans ce jugement
publié ici, mais j'aborde ailleurs le sujet, histoire de ne plus
jamais rester isoler dans cette honte, mais surtout, de tenter
de retrouver un once seulement de dignité humaine et de
réputation; si dignité humaine et réputation, il me reste.
Je mentionne aussi que je ne prends plus aucun remède
pour la dépression et/ou maladie mentale et aucun suivit en ce sens,
depuis mars 1999. Même les remèdes "Ativan" pour diminuer l'anxiété
et "Restoril" pour dormir, ne font plus partie de ma vie depuis
maintenant 1 an.
Suis-je une miraculée ? Suis-je une femme exceptionnelle
comme le film: L'homme d'exception ? Suis-je en rémission ?
Où se pourrait-il aussi que je n'ai jamais été atteinte du
cancer de la maladie mentale ?
Parce que l'on a mit ce diagnostic dans des conditions assez
nébuleuses, dont je cite brièvement dans ce jugement,
mais à travers mes notes...car ce diagnostic fut mis après 3
minutes de consultation avec le psychiatre Métivier qui est
en étroit lien de parenté avec un médecin de la clinique médicale
où je fus expulsée avec ma famille en 1984, et ce, pour avoir porter
une plainte contre un médecin qui travaille en étroit lien de parenté
avec le psychiatre en question.
Je précise ici que je demeure en région, et pas dans
une grande ville comme Québec, Montréal
ou Paris. Comme si ce n'était pas suffisant, il a écrit
noir sur blanc, que ma première pensée à caractère paranoïaque
fut vécue en lisant la brochure intitulée: Vous pouvez porter
plainte contre un professionnel...cela en 1982 alors que
j'attendais pour recevoir en milieu hospitalier, des traitements
en physiothérapie.
Le psychiatre Métivier m'a pourtant vu la première fois,
en 1991, et dix ans plus tard, il a ajouté cela à mon dossier médical,
sans même consentir à ce que je me confie sur la saga médiatique d'in-
intérêt public. Une faillite financière personnelle a suivit le tout, en plus
de bouleverser entièrement ma vie personnelle, médicale, familiale et pro-
professionnelle. Je désirais comprendre et il ne voulait pas m'entendre.
En psychiatrie privée, ça m'aurait coûté 300$ la visite,
mais au moins, le psychiatre aurait écouté
ce que je devais enfin confier. Bien sûr, si j'avais eu les moyens
financiers de me payer le Psychiatre Mailloux, je l'aurais fait sans
hésitations aucune.
Deux professionnels retraités ont étudiés mon histoire médicale,
et ont dit tous les deux que l'on avait plutôt essayé de me faire
passer pour une folle. Dans une première expertise psychiatrique
passée par un psychiatre tout à fait neutre, je souffrais de
troubles importants d'anxiétés après l'accident de 1981 qui se
sont aggravés de 50% après le choc émotif de 1984, suite à l'abandon
ressentit par la perte de mon médecin traitant, et toutes les démarches
administratives juridiques devant le Collège des Médecins du
Québec qui pouvaient aussi empirer le tout, etc. Le Comité de discipline
du Collège des Médecins du Québec a refusé que soit déposée en preuve,
cette importante expertise psychiatrique. Il faut considérer que cette
démarche consistait à démontrer ce choc émotif et les dommages.
Donc, que je sois folle ou pas aussi folle que l'on a tenté de me le
faire croire, je suis tout de même identifiée comme une personne
atteinte du pire cancer de la maladie mentale, à travers ce jugement
et dans mes dossiers médicaux jusqu'en mars 1999 ? Une seconde
expertise psychiatrique viendra, dès que je serai en mesure de me la payer.
J'ai pris soin de rayer sur ce blog, les identités complètes du
Dr Sansouci et de Laterreur". )
Pensée du jour: "À une politique de lâcheté, il faut substituer
le respect du droit et de la justice."
( Me Émile Colas 19-06-98 )
COMMISSION DES LÉSIONS PROFESSIONNELLES
RÉGION: Chaudière-Appalaches
LÉVIS, le 23 août 2002
DOSSIER :
185512-03B-0206
DEVANT LE COMMISSAIRE :
Claude Lavigne
Avocat
ASSISTÉ DES MEMBRES :
Jean-Guy Guay
Associations d’employeurs
Réal Binet
Associations syndicales
ASSISTÉ DE L'ASSESSEUR :
Dr Jean Tremblay
DOSSIER CSST :
077666121
AUDIENCE TENUE LE:
13 août 2002
À: Lévis
ANONYME
PARTIE REQUÉRANTE
et
COMMISSION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL – QUÉBEC
PARTIE INTÉRESSÉE
DÉCISION
[1] Le 5 juin 2002, madame Patricia Turcotte (la travailleuse) dépose à la Commission des lésions professionnelles une requête, par laquelle elle conteste la décision rendue le 16 mai 2002, par la Commission de la santé et de la sécurité du travail (la CSST), à la suite d'une révision administrative.
[2] Par cette décision, la révision administrative confirme la décision rendue initialement par la CSST le 23 juillet 2001, décision par laquelle elle refuse la réclamation de la travailleuse pour une récidive, rechute ou aggravation survenue le 10 avril 2001.
( "Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Finalement, c’est une histoire de limitations fonctionnelles reconnues en 2001 par l’expert au dossier, et ce, dès l'accident de 1981, mais jamais reconnues par la CSST lors du règlement final en 1983. » )
[3] Audience tenue le 13 août 2002 en présence de la travailleuse. La CSST est, pour sa part, représentée par Me Line Régnier.
L'OBJET DE LA CONTESTATION
[4] La travailleuse demande à la Commission des lésions professionnelles d'infirmer cette décision rendue le 16 mai 2002 par la CSST, à la suite d'une révision administrative, et de déclarer qu'elle présente bel et bien, le 9 janvier ou le 10 avril 2001, une lésion professionnelle à titre de récidive, rechute ou aggravation de ses lésions professionnelles vécues le 19 octobre 1981.
LES FAITS
[5] La travailleuse, aujourd'hui âgée de 46 ans, est impliquée le 19 octobre 1981 dans un accident de la route lorsqu'elle se fait heurter sur le côté gauche en allant rencontrer un client dans le cadre de sa fonction de courtier en assurance-vie.
[6] Elle est traitée pour une entorse cervicale et une entorse lombaire et est soumise à une investigation radiologique sous forme de myélographie le 23 août 1982 qui démontre une anomalie congénitale des racines conjointes au niveau L5-S1 du côté gauche.
[7] Appelé à la demande de la CSST à évaluer la condition physique de la travailleuse, le docteur Claude Blouin, le 13 octobre 1982, consolide les lésions au 13 octobre 1982 avec un déficit anatomo-physiologique de 2 %. Il adhère à la suggestion faite par le docteur Arsenault quant à la reprise du travail à temps partiel.
[8] À la demande du représentant de la travailleuse, le docteur Raymond Lemaire l'examine le 18 février 1983 afin d'évaluer les séquelles laissées par cet accident du travail du 19 octobre 1981. À cette occasion, le docteur Lemaire reconnaît un déficit anatomo-physiologique de 4 % à la travailleuse dont 2 % pour entorse cervicale et 2 % pour entorse lombaire. Il suggère une rencontre avec le service de réadaptation sociale de la CSST, afin qu'un arrangement soit pris pour une tentative de retour au travail à temps partiel.
( Note personnelle ajoutée de Patricia: « Aucune considération pour la recommandation d’une tentative de retour au travail à temps partiel, avec le service de réadaptation sociale de la CSST. Ce fut aussi recommandé par un autre médecin ou spécialiste de la CSST. Les séquelles reconnues légalement ne concernent bien que des séquelles cervicales et lombaires, et non le cancer de la maladie mentale. »)
[9] Le 12 avril 1983, le docteur Normand Gagnon, orthopédiste, conclut à des séquelles de contusions cervicale et lombaire, pour lesquelles il recommande un déficit anatomo-physiologique de 2 % . Il soumet que la travailleuse peut reprendre le travail.
[10] Le 19 août 1983, le docteur André Gilbert, chirurgien orthopédiste, confirme, pour sa part, le déficit anatomo-physiologique de 4 % dont 2 % pour l'entorse cervicale et 2 % pour l'entorse lombaire.
[11] Le 29 septembre 1983, la CSST écrit à la travailleuse pour l'informer qu'elle conserve une incapacité partielle et permanente de 4 % des suites de cet accident du travail vécu le 19 octobre 1981.
[12] Par la suite, la travailleuse consulte sur une base régulière, différents médecins pour des douleurs à ses régions cervicale et lombaire.
[13] En 1984, la travailleuse entreprend une démarche auprès de la Corporation professionnelle des médecins du Québec contre les docteurs Sansouci et Laterreur. Le 17 novembre 1987, le Comité de discipline, composé de Me Gaston Savard, de la docteure Michelle-Lucie Montplaisir et du docteur Yves Dagenais, accueille deux des quatre chefs d'accusation portés contre le docteur Samson, décision que le Tribunal des professions modifie le 20 février 1990. Le Tribunal des professions acquitte le docteur Sansouci des deux chefs d'accusation et condamne par le fait même la travailleuse, aux déboursés en première instance et en appel, incluant les frais de sténographie.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: "J’ai aussi modifié les noms complets des deux hommes d’affaires du domaine médical." )
[14] Il s'ensuit une facture que la travailleuse n'est pas en mesure d'acquitter, d'où sa faillite personnelle en 1990.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « La plainte devant le Comité de Discipline ne concernait que le Dr Sansouci, et non pas Laterreur qui n’a pas été amené au Comité de Discipline, mais seulement devant le syndic du Collège des médecins; choix de mon avocat et qui n’y allait pas devant ce Comité, sans réserver mes droits en dommages et intérêts au civil. Cette cause est un scandale à dénoncer, et qui a aussi coûtée très cher à la population qui en paye aussi le prix financier.»)
[15] À partir du 29 mars 1990, la travailleuse se fait suivre pour un problème d'anxiété. Toutefois, après de multiples consultations…. .la travailleuse se voit reconnaître invalide par la Régie des rentes du Québec en mars 1993 pour cette condition.( Note ajoutée de Patricia pour mon blog:….J’AI ENLEVÉ LE DIAGNOSTIC QUI AURAIT DÛ TOUJOURS RESTÉ CONFIDENTIEL…).la travailleuse se voit reconnaître invalide par la Régie des rentes du Québec en mars 1993 pour cette condition.
( Note personnelle ajoutée pour le blog de Patricia: « C’est bien écrit noir sur blanc dans mon dossier médical, que le diagnostic de la santé mentale a une cause initiale. Ce psychiatre en étroit lien de parenté avec un des médecins de la clinique médicale du Dr Sansouci et de Laterreur, a trouvé la cause première de ce diagnostic en santé mentale, soit lorsque j’ai eu ma première pensée intime de porter plainte contre Laterreur pour un événement survenu en milieu hospitalier.
[16] Entre-temps, la travailleuse divorce et la garde de son enfant est confiée à son mari en 1991.
( Note personnelle ajoutée pour le blog de Patricia: « « C’est moi-même qui a choisit dans l’ harmonie, de quitter le foyer familial et conjugal, en laissant mon fils avec son père. Une thérapie familiale avec mon fils de 12 ans et mon conjoint a suivit pendant plus de 10 ans. Je suis partie pour retrouver des forces d’endurer des douleurs atroces au dos, qui ont été découvertes seulement en 1997 et dont une chirurgie importante a suivit à la hanche gauche. Le diagnostic fut établit seulement en 2001 à Québec, suite à mon déménagement en 1999.
L’autre raison principale de ce départ du foyer familial et conjugal, fut que je n’avais plus à faire subir aux miens, mon besoin vital de me confier à propos des complexes démarches devant le Collège des Médecins et le Tribunal des Professions. Après tout, même le psychiatre Métivier en conflits d’intérêts refusait carrément de m’écouter sur ce sujet dont je n’ai même pas pu lui dire un mot. Pourtant, son diagnostic fut mis rétroactivement dix ans avant de me consulter.
Heureusement qu’à la fin de mars 1990, le bon Psychiatre Melançon a bien voulu m’entendre à ce propos, mais peu, vu l’état minable dans lequel je me trouvais. Il est même indiqué dans mon dossier médical qui était toujours demeuré dans les filières 13 de l’hôpital, qu’à peu près tout le personnel de l’hôpital se sent très mal en l’aise. C’est que Laterreur et le cousin propre du psychiatre Métivier, travaillaient à cet hôpital. Des recherches qui ont portées fruits pour m’aider à guérir les blessures psychologiques de ce drame.
Je n'ai jamais pu changer de psychiatre. Le médecin traitant Dr Tarzan m'a dit de lui trouver deux qualitées, et sinon, il accepterait de me changer de psychiatre. Lors d'une rechute en santé mentale, et je précise ici que c'était souvent causée par le degré de douleurs physiques qui était intolérable, mais on ne me croyait pas, jusqu'à ce qu'un évènement déclencheur me conduise en santé mentale. Donc, je lui ai trouvé deux qualitées en lui disant tout cela: il me faisait confiance de me laisser aller au Restaurant du village, après seulement deux jours d'hospitalisation, et lorsque je lui ai dis, j'ai découvert tout à coup, ses beaux yeux bleus. Par la suite, c'est lui-même qui m'a transféré à sa collègue de bureau, question de territoire. Je pourrais écrire des dizaines de romans sur cela. Etc…»)
[17] Le 5 mai 1992, la travailleuse a un accident d'automobile qui nécessite une hospitalisation à l'Hôpital de St-Georges de Beauce. Elle est traitée principalement pour un choc nerveux.
( Note personnelle ajouté pour le blog de Patricia: « Voir dans le contenu des articles intitulés: La justice administrative qui rend fou 1-2, la suite complète de ce second accident d’automobile au travail, car la voiture a été finie pour la cour de scrapt et on n’a jamais pris au sérieux, les importantes douleurs aux jambes que je ressentais être enfoncées dans mon bassin, comme les 4 roues de la voiture s’étaient enfoncées complètement dans le fond de l’automobile. Aucune radiographie du bassin, des hanches et des jambes ne fut passée à l'urgence de l'hôpital, mais je fus envoyée encore une fois en psychiatrie pour le choc nerveux. Une fracture du bassin fut découverte en 1996 par un physiatre et à la radiologie de l'hôpital, on me disait que tout était normal sur la radiographie.
La CSST m'a demandé au début de la réouverture du dossier en 2000, pourquoi je n'avais pas envoyé cette mention d'accident? J'ai répondu que je ne me souvenais même plus des détails de cet accident. Il a fallu que je consulte le fond de ma mémoire. Finalement, aucun rapport médical ne fut envoyé à la CSST, et j'ai fait sortir le rapport de police venu sur les lieux, pour l'envoyer à la CSST et au Tribunal CLP, avec tous les documents que je trouvais ici et là dans les filières 13 des cliniques médicales et des hôpitaux. »)
[18] Au mois d'avril 1993, elle tente de mettre fin à ses jours en absorbant une forte quantité de médicaments. À cette occasion, elle tombe dans sa baignoire et y demeure pendant une période approximative de 48 heures. Par la suite, elle présente une atteinte au plexus brachial gauche par compression avec neuropathie axonale des deux nerfs sciatiques.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: "Ce que l'on a découvert de mentionné plus-haut, on l'a trouvé tout à fait par pur hasard. Cela ne signifie pas que ça provient des suites de ma tentative de suicide, comme a tant essayé de me le faire accroire la CSST. J'ai été transférée à un hôpital de Québec pendant 3 semaines, pour un abcès pulmonaire qui était la conséquence de cette tentative de suicide, en plus de faire de la physiothérapie pendant 9 mois, pour mon bras gauche...et non pas pour une neuropathie axonale des deux nerfs sciatiques. Un neurochirurgien de Québec a d'ailleurs diagnostiqué cela en 1985, comme une anomalie congénitale des racines nerveuses S1-L5. À première vue pour les lecteurs de ce jugement, tout semble être relier à ma tentative de suicide, mais ce n'est absolument pas le cas. Voir le détail complète de mon commentaire suite au commentaire de Mutuelle, sur mon blog. ")
[19] Le 23 août 1996, la travailleuse passe une tomographie à sa région lombaire qui suggère la présence d'une petite hernie discale centro-latérale gauche au niveau L5-S1.
( Note personnelle ajouté de Patricia pour mon blog: "Encore une fois, on cite ce diagnostic plutôt que de mentionner une anomalie congénitale des racines nerveuses, rapport médical qui était resté coincé dans les tablettes de mon ancien dossier à la CSST. C'est même moi qui a tout trouvé en payant mes dossiers médicaux plus de 500$, pour une expertise d'un spécialiste orthopédique. À la CSST, on prenait ce qui faisait leur affaire et on laissait le reste de côté. De mon côté, j'envoyais tout ce que je découvrais, sauf ce que j'ai trouvé par la suite comme pot aux roses. Voir le même commentaire cité plus haut.")
[20] En 1997 et plus particulièrement au mois d'août 1997, on identifie au niveau de sa tête fémorale gauche une nécrose qui donne lieu à une implantation d'une prothèse totale de la hanche gauche le 22 août 1997.
( Note personnelle ajoutée par Patricia pour mon blog: « Et oui, je souffrais depuis cet accident de travail de 1981, de douleurs très intenses diagnostiquées comme des séquelles d'entorses au dos. Sauf que, j'étais bien la seule à croire qu'il y avait autre chose de très bizarre dans le bas de mon dos. Voilà que le 08 août 1997, j'entre à l'hôpital pour douleurs encore atroces. On trouve sur une simple radiographie des hanches suivit d'un scanneur osseux, ma hanche gauche complètement démolie et pourrie jusqu'à l'os. On a même prénommé au laboratoire de l'hôpital, le morceau pourrit enlevé: Spécimen Patricia Turcotte. Jamais depuis 1981, je n'avais passé de radiographies au bassin et aux hanches; à part en 1996. Personne ni même à la CSST, on ne peut savoir d'où provient ce diagnostic de nécrose avasculaire de la hanche gauche. Question de dignité humaine, je me suis battue comme une madone dans l'eau bénite, pour que l'on cesse de tout dire que ces bobos provenaient des suites de ma tentative de suicide. J'ai pris l'entière responsabilité de ce geste, mais je redonnerai jusqu'à mon dernier souffle de vie, la responsabilité qui ne m'appartenait pas tout à fait complètement. Qui dans une situation comme la mienne, n'aurait pas dit qu'elle a possiblement été poussée au suicide ?
L’expert qui a rendu son expertise payée par l’Aide juridique et les contribuables, dont on parle souvent dans ce jugement CLP, a reconnu que l’histoire de la hanche est nébuleuse au dossier médical. J’ajoute c’est exactement la même chose pour le diagnostic de la maladie mentale mis dans des conditions plutôt très nébuleuses. Cela sera sûrement confirmé dès que je serai en mesure de me payer une seconde et dernière expertise psychiatrique. » )
[21] Le 2 octobre 1997, le docteur Donald Rivest, neurologue, procède à une étude électrophysiologique chez la travailleuse. De cette étude, il retient que la travailleuse présente une légère neuropathie axonale mixte des membres inférieurs sans signe de dénervation active.
( Note personnelle de Patricia pour mon blog: « Personne n’a jamais pu identifier d’où provenait ce diagnostic, comme bien d’autres ajoutés à part les séquelles d’entorses au dos compensées avec la CSST. Après cet accident d’auto au travail de 1981, j’ai passé après 2 mois seulement,, une simple radiographie au dos et bien plus tard, un Taco ordinaire qui a conduit aux séquelles d’entorses cervicales et lombaires évaluées en 1983 par la CSST. Pourtant, j’avais des pertes de mémoires importantes, des bleus sur les jambes pendant près d’un an, la jambe gauche qui lâchait et qui faisait très mal, comme on a mis de côté les douleurs dorsales qui m’ont conduite à une chirurgie de réduction mammaire bilatérale à la fin 1982, pour diminuer les douleurs dorsales reconnues par la CSST mais jamais évaluées. Pourtant, cette chirurgie fut conseillée par la collègue du Dr Sansouci, en son absence. L’expert a aussi reconnu des limitations fonctionnelles depuis cet accident de travail de 1981. À la fin de 2002, j’ai été reconnue comme une personne handicapée physique, depuis cet accident de travail de 1981, mais jamais reconnu par la CSST qui mentionnait aucune limitation fonctionnelle, dans le règlement final. » )
[22] Ce même jour, le docteur Jean-Maurice D'Anjou examine la travailleuse. Il croit que les douleurs résiduelles chez la travailleuse proviennent d'un syndrome facettaire touchant les régions L4-L5 et L5-S1 droite et gauche.
Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « J’avais apporté la radiographie du bassin passée à l’hôpital en 1996, où le résultat indiquait que je n’avais rien et que tout était normal. Pourtant, celui-ci a immédiatement vu sans l’ombre d’un doute, une fracture évidente au bassin. Lorsque j’ai soulevé ce point au médecin traitant, je me suis fait dire sérieusement mais poliment, de ne plus jamais soulever ce point-là. Y faut dire que tout cela se vivait dans ma région natale, et pas dans une grande ville comme Québec, Montréal ou Paris ».)
[23] Le 8 octobre 1997, la travailleuse passe cette fois une résonance magnétique au niveau de sa région lombaire qui témoigne d'une discopathie dégénérative légère au niveau L5-S1 sans autre anomalie significative. La radiologiste, la docteure Renée Auger, écarte ainsi le diagnostic de hernie discale à ce niveau.
Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Voilà, c’est exactement ce que mentionnait le neurochirurgien, que c’était une malformation congénitale des racines nerveuses L5-S1. Ce rapport était resté coincé dans la filière 13 des vieux dossiers médicaux de 1997 à 1984 à la Clinique où j’ai dû divorcé du Dr Sansouci. Je me suis fait soulevé à plusieurs reprises par la CSST, que le tout venait de ma tentative de suicide. Je me suis battue envers et contre tous, question de dignité humaine et de justice humaine. Qui dit que tous cela ne provenait pas de l’accident de travail de 1981. On ne voit pas tout avec une radiographie passée après 2 mois d’un accident de voiture. Si on veut vraiment penser à la santé et à la sécurité au travail, il faut réellement passer des examens sérieux et complets immédiatement dans les jours qui suivent l’accident de travail; du moins à mon avis personnel de citoyenne. »)
[24] De janvier 1998 à janvier 2001, la travailleuse consulte approximativement 25 médecins différents, dont entre autres la docteure Angèle Turcotte, rhumatologue qui, le 12 juin 2000, rédige un rapport adressé au docteur Paradis en ces termes:
« Diagnostic: Patiente qui aurait présenté une nécrose avasculaire gauche documentée en 97 pour laquelle elle a subi un remplacement total de hanche gauche. L'étiologie demeure imprécise. À noter la notion d'un accident de la circulation en octobre 81 pour lequel elle aurait consulté pour une lombosciatalgie gauche. Pourrait-il s'agit d'une nécrose avasculaire post-traumatique à présentation atypique documentée ultérieurement? La patiente demeure avec une coxalgie et limitation résiduelles ainsi qu'un léger flexum.
Lombalgie chronique avec notion d'une hernie discale lombaire centro-latérale gauche L5-S1 en 96 recontrôlée à la tomodensitométrie en octobre 99 avec les mêmes trouvailles.
Cliniquement, il n'y a pas d'évidence de radiculopathie, myélopathie compressive actuellement.
Je n'ai pas d'évidence d'arthropathie inflammatoire surajoutée chez cette patiente malgré les captations articulaires documentées en mai 99 à la scintigraphie.
Évaluation : Il s'agit donc d'une patiente âgée de 44 ans qui présente des lombalgies chroniques pour lesquelles on aurait déjà documenté à deux reprises à la tomodensitométrie une hernie discale centro-latérale gauche L5-S1. Elle ne présente pas de sciatalgie franche actuellement et pas de déficit sensitivo-moteur. Elle est également connue pour une nécrose avasculaire de la hanche gauche qui aurait été documentée en 97 pour laquelle elle a subi un remplacement total de la hanche gauche avec coxalgie résiduelle. Elle aurait présenté des crises douloureuses périodiques récemment améliorées surtout depuis 6 mois. Elle présentait surtout un tableau de myalgies diffuses associées avec courbature matinale. Par ailleurs, le questionnaire immunologique est tout à fait négatif. Elle ne présente aucun symptôme suggérant une spondylarthropathie secondaire, aucun antécédent d'urolithiase. Son syndrome polyalgique semble avoir débuté en 1982.
À l'examen physique : La patiente présente une surcharge pondérale, 170 livres. Elle présente également des douleurs facettaires L5-S1 bilatéralement ainsi qu'une douleur localisée de type myofascial au niveau du trapèze à droite. La mobilité du rachis est par ailleurs bien conservée. L'examen vasculaire est peu révélateur de même que l'examen systémique. Je suspecte un flexum de la hanche gauche avec limitation résiduelle de la flexion à 80°, rotation externe 5°, rotation interne 0°. Elle présente également une légère atrophie résiduelle de son membre inférieur.
J'ai visualisé les radiographies de mars 2000 qui révèlent effectivement une arthrose facettaire L5-S1 bilatéralement, plus marquée à droite associée à un pincement.
Suggestion : J'ai donc remis à la patiente un programme de protection axiale. Je lui ai fortement suggéré de réduire sa surcharge pondérale. Je lui ai suggéré d'utiliser du Vioxx 25 mg sur une base périodique. Comme cette patiente est déménagée récemment, je suggèrerais une référence à l'attention du docteur André Girard, orthopédiste, pour un suivi de sa prothèse. Comme l'étiologie de sa nécrose avasculaire est probablement post-traumatique mais pas clairement établie, je suggèrerais de compléter l'investigation par un bilan lipidique lors de ses prochains prélèvements de même qu'un contrôle du bilan phosphocalcique. Je la reverrai donc au besoin avec grand plaisir et j'espère que ces renseignements seront à votre entière satisfaction. » [sic]
[25] Le 9 janvier 2001, la docteure Turcotte écrit cette fois au docteur Genest en ces termes : « (...)
Vous trouverez copie du rapport de consultation initiale à l'attention du docteur Johanne Paradis.
Il s'agit donc d'une patiente qui aurait présenté une nécrose avasculaire de la tête fémorale gauche post-traumatique probable pour laquelle elle a dû subir un remplacement total de la hanche gauche en août 97. Elle demeure avec un flexum résiduel ainsi qu'une douleur résiduelle au niveau de la hanche. La patiente a été dirigée à l'attention du docteur André Girard, orthopédiste de l'Hôtel-Dieu de Québec pour le suivi de sa prothèse et il semble que les radiographies étaient tout à fait satisfaisantes et qu'elle nécessitera un suivi sur une base annuelle.
Elle présente également des lombalgies de type mécanique favorisées par une attitude hyperlordotique ainsi que des répercussions biomécaniques en raison de son flexum au niveau de la hanche avec flexum. Elle présente également une surcharge pondérale (164 livres) qui pourrait être également un facteur contributoire. Actuellement, il n'y a aucun signe de radiculopathie, myélopathie compressive.
Recommandation : La patiente a déjà reçu toute l'information concernant un programme de protection axiale. Elle doit tenter de réduire sa surcharge pondérale. Malheureusement, elle semble peu améliorée par la prise de Vioxx qui lui occasionnait de la dyspepsie. J'ai donc prévu une sérologie pour H. Pylori compte tenu des sensations de brûlures au niveau des membres inférieurs non spécifiques. Elle aura également un dosage de l'acide folique, vitamine B12 avec copie à votre attention. Sur le plan thérapeutique, j'ai débuté du Célebrex 200 1 co. 2 fois par jour ainsi que du Prévacid 30 mg id. Elle aura un contrôle de la radiographie de la colonne lombaire, du bassin, de la hanche gauche avec copie à votre attention et sera suivie par le docteur Girard sur une base annuelle. Je la reverrai pour ma part au besoin avec grand plaisir. » [sic]
Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Pour cette mention d'avoir consulter 25 médecins, c'est moi-même qui avait remis à la CSST et au Tribunal CLP; toutes les visites médicales reçues à ma demande, de l'assurance-maladie du Québec. Je noterai bientôt, le nom des médecins traitants que j'ai eu depuis ma naissance et jusqu'à ce jour, et les raisons. Vous pourrez constater que je n'ai jamais changé de médecin traitant, sans raisons majeures. majeures des changements. Qui n’aurait pas eu au moins 25 médecins et spécialistes à son dossier médical ? Actuellement, je vois 2 à 3 fois par année le médecin traitant, parce que celui-ci a fait finalisé des diagnostics qui traînaient en longueur depuis belle lurette, en plus de mes démarches administratives personnelles avec la CSST et les Tribunaux CLP et TAQ.
Vu 25 médecins…..Surtout que l’on avait jamais dans ma région, finalisé les diagnostics suggérés par le spécialiste du laboratoire après la chirurgie de la hanche de 1997, soit la maladie de Paget ou nécrose vasculaire de la hanche gauche. Les mêmes douleurs reprenaient en plus vers la droite, et on recommençait à me dire que c’était encore psychologique. J’ai été à l’urgence à 2 ou 3 reprises, donc on a noté tous les médecins de l’urgence et ceux référés aussi. Aussi, j’ai décidé qu’il était temps de réaliser un vieux rêve d’enfance, soit de déménager à Québec, et en profiter pour me retrouver un médecin en qui j’aurais grande confiance au point d’écrire un roman médical de 10 pages. Tout comme dans le jugement du Tribunal des Professions rendu en février 1990, on se complaît à mentionner aussi que j'ai vu 25 médecins...etc. J'écris ci-dessous, tous les noms de mes médecins traitants depuis ma naissance, et jusqu'à ce jour du 29 janvier 2010. On verra bien que jamais sans raison majeure, je n'ai perdu du temps à changer de médecins traitant. Et, lorsque les patients ou clients sont transférés à des spécialistes, ou encore, travaillant sur la route à 200 km de leurs domiciles, ou en milieu hospitalier, 5 médecins et spécialistes les examinent, etc. il est normal de voir dans la fiche de l'assurance-maladie, qu'il y eu consultation auprès de 25 médecins. En plus, c'est moi-même qui avait remis au Tribunal CLP et à la CSST, la copie complète de mes documents médicaux obtenus de l'assurance-maladie du Québec (RAMQ), et ,e, pour démontrer comment il a fallu me battre comme une madone dans l'eau bénite, pour voir finaliser des diagnostics médicaux sur des importantes douleurs au dos insupportables depuis 1981.
Le premier cité plus haut était super cool, mais de nature nerveuse et cela ne me convient pas pour ma personnalité. J’ai besoin de calme autour de moi. C’est donc le Dr cité en second dans les deux rapports de la spécialistes des os. Aussi, elle a enfin placé le diagnostic final jamais mis dans ma région, soit la nécrose de la hanche. Elle m’a dit en paroles, que c’était un os qui se serait presque sûr, cassé dans ma hanche, ce qui fait comme un infarctus, etc. L’important est qu’elle a enfin établit le vrai diagnostic médical à ma hanche.
Quant à l’expert dans ce jugement, il a noté à un autre endroit pas cité dans le rapport, que ce peut aussi être à cause des injections de cortisone reçues pour soulager les douleurs au dos, mais encore là, rien de bien prouvable. J’ai dont entendu dire par la CSST, que tout pouvait provenir des suites de ma tentatives de suicide. Je me suis encore battue comme une madone dans l’eau bénite pour question de dignité et de justice humaine. Advenant que cela proviendrait de cela, on m’aurait fait passé des radiographies aux hanches et au bassin, après cette tentative de suicide de 1993, mais on m’a fait plutôt faire de la physiothérapie pour guérir mon bras et ma main gauche, et ce, pendant 9 mois.
Je n’ai jamais eu plus mal au dos, après cette tentative de suicide. Mais j’ai eu mal en maudit aux deux jambes gauches, après le second accident d’auto au travail de l’automne 1992. On a diagnostiqué un choc nerveux. Et c’est vrai que j’en ai vécu tout un. Je me pensais morte en me voyant assis dans l’auto et moi debout à côté de mon corps. J’ai même demandé au policier si j’étais morte. Ce fut tout un choc nerveux qui n’a jamais été envoyé par le médecin de l’hôpital, à la CSST. Mais on n’a jamais pris au gros sérieux, ces sérieuses douleurs aux jambes. C’était terrible comment cela me faisait mal. Et, la douleur physique est le premier symptôme après un stress émotif ou nerveux, pour déclencher ce que le psychiatre Métivier avait mis comme diagnostic grave de la santé mentale.»
À venir bientôt, la liste de tous les médecins traitants depuis ma naissance et jusqu'à ce jour:........
1.
Le Docteur Tarzan et en son absence, habituellement le Dr Francoeur ( de ma jeunesse jusqu'à mon déménagement pour raison de mariage, et pour raison que j'habitais à compter de juin 1977, dans sa ville natale. Qui prend mari prend aussi clinique médicale et pays.
2.
Le Docteur Sansouci, et en son absence habituellement le Dr Murray de mon mariage dans la ville natale de l'élu de mon cœur, soit de 1977 jusqu'à sa demande de divorce que vous pourrez lire à travers les 2 textes intitulés: La justice administrative qui rend fou 1 et 2. D'ailleurs, ce texte est la suite de ces articles.
3.
Après mon expulsion et celle de ma famille, de la clinique médicale du Dr Sansouci, j'ai bien dû à partir du 04 octobre 1984, partir à la recherche d'un véritable médecin traitant qui poursuivrait la continuité de mes soins médicaux en cours. Un médecin a consenti à une visite médicale d'urgence, mais m'a dit qu'il ne pouvait continuer, étant en conflit d'intérêt, vu que le Dr Laterreur de l'hôpital et la clinique en question, travaillait avec lui. Je vivais en région et non dans une ville comme Québec ou Montréal. Après 2 recherches pour les mêmes questions, je suis donc retournée voir le médecin de mon enfance et adolescence et jusqu'à mon mariage en 1977, et ce, à 60 milles aller-retour de ma ville où je demeurais en étant mariée.
3 a) Le Dr Laferrière qui a dû après quelques mois, déménagé dans la ville de Québec. Je suis donc retournée voir le médecin de mon enfance et adolescence et jusqu'à mon mariage en 1977, et ce, à 60 milles aller-retour de ma ville où je demeurais en étant mariée.
4.
Je suis donc retournée voir le médecin Dr Tarzan qui m'avait suivit de ma jeunesse, jusquà mon mariage en 1977. Ensuite il a prit sa retraite environ en 1996. J'ai donc continué à la même clinique médicale avec le Dr Hébert, et ce, jusqu'à ce que décide de vivre mon rêve d'enfance, soit de déménager dans le magnifique ville de Sainte-Foy appelée Québec.
5.
Le Dr Hébert de la même clinique vu le départ à la retraite du Dr Tarzan.
6.
Déménagement à Sainte-Foy Québec, pour débuter avec le Dr Lancy, mais son tempérament nerveux ne me convenait pas tout à fait, même si celle-ci était très humaine et professionnelle. De plus, il fallait que je me confie par le biais de l'écriture romancée, pour raconter brièvement l'histoire de l'expulsion et de ce choc émotif qui a suivit, etc. Comme je n'y arrivais pas avec ce médecin, j'ai cherché plus loin, pour trouver enfin un médecin qui convenait, soit Dr Lévesque. Noter bien que je change tous les noms des professionnels de la santé.
7.
Dr Lévesque depuis 2001 et jusqu'à ce jour. Enfin, les diagnostics au sujet de la chirurgie de ma hanche en 1997, furent établis. Ceux-ci nécessitaient en plus de la dégénérescence osseuse cervicale et lombaire et les douleurs d'entorses cervicales et lombaires, des puissants remèdes pour soulager au moins 50% des douleurs insoutenables depuis 1981.
NOTE: Tous les autres professionnels de la santé inscrit aux dossiers, sont des transferts pour voir des spécialistes, ou des consultations en milieu hospitalier, ou bien, des visites en urgences alors que je me trouvais quelquefois à l'extérieur de ma ville, pour mon travail. Que l'on cesse de me harceler avec ces 25 médecins, dans les jugements des Tribunaux administratifs CLP, Tribunal des Professions et à la CSST. Je n'avais jamais eu mal au dos avant mon accident de travail de 1981. Ces notes ne sont qu'un once de thérapies et de justice, que je fais semblant de me donner. Cela achève car je pourrais passer toute ma vie, à me raconter avec preuves à l'appui, mais cela ne ferait que patauger dans la merde.
[26] Le 17 février 2001, la travailleuse produit à la CSST une formule «Réclamation du travailleur» concernant une récidive, rechute ou aggravation vécue le 9 janvier 2001, récidive, rechute ou aggravation elle-même associée à cet accident du travail vécu le 19 octobre 1981.
[27] Le 10 avril 2001, le docteur Genest complète un rapport médical sur formulaire de la CSST où il porte les diagnostics de cervicalgie et lombalgie chroniques chez la travailleuse, conditions pour lesquelles il lui prescrit des anti-inflammatoires et traitements de physiothérapie dans la mesure où la CSST les autorise.
[28] Le 23 juillet 2001, la CSST écrit à la travailleuse pour l'informer qu'elle refuse sa réclamation pour récidive, rechute ou aggravation survenue le 10 avril 2001, décision que le représentant de la travailleuse, Me Jean Bellemare, porte en révision le 30 juillet 2001.
[29] À la demande de ce même représentant, le docteur Jean-Marc Lépine, chirurgien orthopédiste, examine la travailleuse le 27 février 2002 afin d'évaluer les séquelles anatomiques et fonctionnelles qui résultent de cet accident du travail du 19 octobre 1981. On lui demande également d'émettre son opinion sur les diagnostics actuels et d’établir s'il y a aggravation des conditions cervicale et lombaire de la travailleuse le 10 avril 2001. Dans son expertise rédigée le 6 mars 2002, le docteur Lépine réfère à des limitations fonctionnelles qu'il relie aux séquelles laissées par cet accident du travail du 19 octobre 1981. En aucun moment, le docteur Lépine parle d’une récidive, rechute ou aggravation de la condition physique de la travailleuse le 10 avril 2001. Finalement, le docteur Lépine doute que l'accident du travail d'octobre 1981 soit responsable de cette nécrose de la hanche gauche de la travailleuse qui a nécessité une prothèse totale de la hanche au mois d'août 1997.
( Note personnelle ajoutée de Patricia: « Cet expert a écrit dans son expertise, que la nécrose vasculaire de la hanche gauche peut avoir été causée par des injections de cortisones reçues après cet accident de travail. »)
[30] Le 16 mai 2002, la CSST, à la suite d'une révision administrative, confirme sa décision rendue le 23 juillet 2001, d'où la contestation introduite à la Commission des lésions professionnelles par la travailleuse le 5 juin 2002.
[31] Avant que le présent tribunal ne procède à une audience de cette cause, la travailleuse lui transmet de nombreux documents afin de compléter son dossier (plus de 1 000 pages). À l'audience, la travailleuse livre témoignage.
[32] De celui-ci, la Commission des lésions professionnelles retient que la travailleuse demeure avec des douleurs constantes aux régions cervicale et lombaire des suites de son accident du travail vécu le 19 octobre 1981.
[33] Elle allègue que ces mêmes douleurs sont variables dans le temps avec pointes d'exacerbation surtout lorsqu'elle est stressée.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Le choc émotif vécu le 04 octobre 1984, et dont je fais mention dans cet article, a augmenté de 50% selon l’expertise psychiatrique passée en 1986. Cela ne relève tout de même pas de la responsabilité de la CSST. »)
[34] Lors de ces pointes d'exacerbation, elle fait usage de médicaments (Elavil, Célebrex et Tylénol) et doit alterner ses positions assise et debout aux 30 minutes.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Je suis rendue depuis 2001-2002, aux remèdes dérivés de la morphine, que je veille à diminuer autant que possible. »)
( Note personnelle ajoutée de Patricia: Je n’ai jamais vu la CSST consentir de suivre la recommandation de ce Tribunal CLP, et il faut considérer que ce n’était qu’une recommandation et non un ordre. Il y a aussi de la dégénérescence osseuse cervicale et lombaire, qui selon l’expertise médicale, se serait éveillée suite à l’accident de travail de 1981. Elle était latente en moi, jusqu’à cet accident. Je n’avais jamais eu mal au dos avant cet accident de travail. Pas de chaussures orthopédiques ni soins de physiothérapie défrayés par la CSST. Je me débrouille avec le médecin traitant depuis 2001, qui veuille au bon soulagement des douleurs chroniques. Donc, je suis vraiment aux soins conservateurs / palliatifs à la maison, tel que le mentionne le jugement CLP. »)
[35] Elle admet avoir repris son travail en 1982 au début à temps partiel et par la suite à temps plein. Elle réoriente sa carrière en 1985 pour celle de courtier en immeubles mais n'a jamais été en mesure d'obtenir les mêmes revenus qu'avant cet accident du travail du 19 octobre 1981.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Des revenus de 4,000$, 3,000$, 0$, etc. Ça ne ressemble pas du tout à mes revenus annuels avant cet accident de travail, qui étaient de 20,000$. »)
[36] Malgré le fait qu'elle se soit vue reconnaître invalide par la Régie des rentes du Québec, elle se trouve un emploi de gardienne autonome auprès de personnes touchées par des problèmes de santé mentale. Cet emploi lui procure un revenu de 50 $ par semaine, auquel s'ajoute un loyer gratuit.
[37] Elle souhaite de tout cœur que la CSST puisse combler la perte financière qu'elle présente ou, à la limite, défrayer le coût des soins ou traitements reçus ou à recevoir pour ses régions cervicale et lombaire.
L'AVIS DES MEMBRES
[38] Le membre issu des associations d’employeurs de même que le membre issu des associations syndicales sont d'avis que la travailleuse ne présente pas de lésion professionnelle, le 9 janvier ou 10 avril 2001 sous forme de récidive, rechute ou aggravation.
[39] Selon eux, la preuve médicale offerte dans ce dossier ne permet pas d'établir de signes cliniques objectifs témoignant d'une détérioration de la condition physique de la travailleuse tant au niveau cervical que lombaire.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Ce n’est pas aggravé car finalement, c’était les limitations fonctionnelles qui étaient les pires limites, ainsi que le degré des douleurs chroniques qui augmentaient avec le stess. Stress de toute sortes, y compris les pertes de revenus de travail, jusqu’à quitter le marché du travail en 1993, rester debout sur place est intolérable depuis l’accident, assis trop longtemps, couché trop longtemps, le choc émotif qui a aussi empiré de beaucoup le degré des douleurs au dos,…etc. »)
[40] Ils reconnaissent néanmoins que la travailleuse est confrontée à des douleurs chroniques aux niveaux cervical et lombaire, qui peuvent nécessiter à l'occasion des soins ou traitements palliatifs. Ils croient sincèrement que la CSST devrait acquitter le coût relié à ces soins ou traitements palliatifs.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Et oui, je me débrouille seule : traitement de physiothérapie à mon domicile avec tous les trucs appris, remontant à chaussures achetés au Dollarama, exercices de toutes sortes pour le soulagement de la douleur chronique, remèdes puissants, marches à l’air pur, etc. …Au moins, j’ai la maudite paix bénite de me battre pour rien. »)
LES MOTIFS DE LA DÉCISION
[41] La Commission des lésions professionnelles doit déterminer si la travailleuse présente le 9 janvier ou 10 avril 2001 une lésion professionnelle.
[42] La Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles (L.R.Q., c. A-3.001) (la loi) définit, à son article 2, la lésion professionnelle comme suit :
« lésion professionnelle » : une blessure ou une maladie qui survient par le fait ou à l'occasion d'un accident du travail, ou une maladie professionnelle, y compris la récidive, la rechute ou l'aggravation ;
[43] Il ressort de cette définition qu'une récidive, rechute ou aggravation peut, pour les droits prévus à la loi précitée, constituer une lésion professionnelle.
[44] En semblable matière, la Commission des lésions professionnelles et antérieurement la Commission d’appel en matière de lésions professionnelles (la Commission d’appel) rappellent, et à juste titre, que pour conclure dans le sens souhaité, il faut être en présence d'une preuve prépondérante à cet effet. De plus, ils soulignent que le seul témoignage de la personne visée n'est pas en soi suffisant pour conclure à une récidive, rechute ou aggravation, cette matière relevant, règle générale, du médical.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Encore faut-il que les dossiers médicaux de 1981 à 1999, ne soient pas restés à 50% dans les filières 13 des cliniques et hôpitaux. Récupérés tout ça n’a pas été de tout repos. »)
[45] Compte tenu de la preuve offerte dans ce dossier, la Commission des lésions professionnelles est d'avis que la travailleuse ne présente pas de lésion professionnelle le 9 janvier ou 10 avril 2001.
[46] En effet, la Commission des lésions professionnelles retient de la preuve que le 19 octobre 1981, la travailleuse s'inflige une entorse cervicale et une entorse lombaire à la suite d'un accident du travail.
( Note personnelle ajoutée de Patricia pour mon blog: « Il y a eu un rapport de police qui indique bien que je ne suis même pas en faute dans cet accident de 1981. C’est une autre personne qui est venue foncer sur ma voiture, alors que je me rendais à un rendez-vous chez un client, cédulé depuis plusieurs jours. Ce doit être encore un point légal qui fait que les accidentés du travail passent pour s’être infligés des accidents de travail ? Incroyable mais bien la réalité ! De la vraie injustice légale à l’état pur »)
[47] Dans le cadre d'un suivi médical pour cette condition, la travailleuse passe une myélographie à la région lombaire le 23 août 1982, investigation qui permet de mettre en évidence une condition préexistante chez la travailleuse se manifestant par une anomalie congénitale des racines conjointes au niveau L5-S1 du côté gauche.
[48] Elle est évaluée en 1982 et 1983 par les docteurs Arsenault, Blouin, Lemaire, Gagnon et Gilbert. De ces évaluations, il ressort que ses lésions sont consolidées au 13 octobre 1982 et qu'elle conserve un déficit anatomo-physiologique de 4 % dont 2 % pour entorse cervicale et 2 % pour entorse lombaire. Ces médecins ne traitent pas à proprement parler des limitations fonctionnelles de la travailleuse, ces derniers recommandant tout au plus une réintégration progressive sur le marché du travail.
[49] Malgré cette consolidation des lésions fixée au 13 octobre 1982, la travailleuse poursuit ses démarches auprès de médecins au fil des ans pour trouver une solution à ce phénomène douloureux qui s'est ni plus ni moins chronicisé avec le temps.
[50] Il est vrai que dès mars 1990, la travailleuse est suivie par certains médecins pour une autre condition qui lui est personnelle (condition psychologique) et qu'elle s'est même vue reconnaître invalide par la Régie des rentes au mois de mars 1993 pour cette condition.
[51] À ce tableau s'ajoute également cette tentative de suicide du mois d'avril 1993 qui la laisse avec des séquelles aux niveaux de son membre supérieur gauche et de ses membres inférieurs.
[52] Il y a de plus cette nécrose de sa tête fémorale en 1997 qui donne lieu à une implantation d'une prothèse totale de la hanche gauche le 22 août 1997, nécrose que la docteure Angèle Turcotte croit être en relation avec cet accident du travail du 19 octobre 1981 mais que le docteur Jean-Marc Lépine, spécialiste consulté à la demande du représentant de la travailleuse, réfute dans son expertise rédigée le 6 mars 2002.
[53] Pendant toutes ces années, et malgré ses conditions dites personnelles, la travailleuse est néanmoins suivie par ces médecins pour ses douleurs cervicale et lombaire.
[54] Appelé à se prononcer de façon spécifique sur une aggravation des dites conditions aux niveaux cervical et lombaire chez la travailleuse, le docteur Jean-Marc Lépine passe sous silence ce point, préférant parler de limitations fonctionnelles qu'il relie à cet accident du travail du 19 octobre 1981.
[55] Toutefois, en y regardant de plus près, la Commission des lésions professionnelles est en mesure de comprendre le silence du docteur Lépine sur une aggravation de la condition physique de la travailleuse puisque son examen clinique est pratiquement superposable à ceux effectués par les docteurs Blouin (13 octobre 1982), Lemaire (18 février 1983), Gagnon (13 avril 1983) et Gilbert (19 août 1983).
[56] Tous ces médecins intervenus auprès de la travailleuse à cette époque et aujourd’hui le docteur Lépine, en arrivent à des amplitudes articulaires cervicale et lombaire qui se trouvent limitées dans une proportion à peu près analogue. Il en est de même de leur examen neurologique qui se révèle être dans les limites de la normale.
[57] Il est vrai que la tomodensitométrie passée à la région lombaire de la travailleuse en 1996 laisse suspecter la présence d'une hernie discale au niveau L5-S1. Or, la résonance magnétique du 8 octobre 1997 met en évidence une discopathie dégénérative légère au niveau L5-S1 sans hernie discale à ce niveau, discopathie qui, somme toute, est personnelle à la travailleuse en raison du processus de vieillissement auquel personne n’échappe.
[58] Dès lors, en l'absence de signes cliniques objectifs aux niveaux cervical et lombaire démontrant une détérioration de la condition physique de la travailleuse, on peut difficilement parler d'une récidive, rechute ou aggravation au sens propre du terme.
[59] Cette conclusion à laquelle en arrive la Commission des lésions professionnelles n'a pas pour effet de nier la présence d'un phénomène douloureux affligeant la travailleuse aux niveaux cervical et lombaire depuis de nombreuses années, phénomène douloureux qui a nécessité de nombreuses consultations médicales depuis 1981. C'est justement à partir de ce suivi médical et des séquelles anatomiques laissées par cet accident du 19 octobre 1981 que la Commission des lésions professionnelles croit sincèrement que cette chronicité des douleurs cervicale et lombaire peut, dans les périodes d’exacerbation, nécessiter des traitements conservateurs afin de contrer ce phénomène douloureux à ces niveaux.
[60] Tout en étant conscient que le présent tribunal n'a pas la compétence nécessaire pour se prononcer sur l'assistance médicale relevant des cas couverts par la Loi sur les accidents du travail (la LAT) (L.R.Q. c. A-3), la Commission des lésions professionnelles estime néanmoins important de recommander à la CSST d'acquitter les coûts reliés à ces traitements conservateurs qui, dans les faits, peuvent être assimilés à des traitements palliatifs pour ces lésions professionnelles qui remontent au 19 octobre 1981, lésions professionnelles qui, nous le rappelons, ont laissé chez la travailleuse des séquelles permanentes et des douleurs chroniques tant au niveau cervical que lombaire.
PAR CES MOTIFS, LA COMMISSION DES LÉSIONS PROFESSIONNELLES :
REJETTE la contestation introduite par madame Patricia Turcotte (la travailleuse) à la Commission des lésions professionnelles le 5 juin 2002.
Voici la transmission d'une décision du Tribunal administratif du Québec, section des affaires sociales. Cela devait être un jugement, mais je me suis présentée seule après un an à déposer des documents sérieux devant ce Tribunal. La CSST n'y était pas et j'ai su par les deux juges qu'il n'y avait pas de procès final vu une jurisprudence:
Québec le 03 août 2004
Dossiers: SAS-Q-096813-0304 / SAS-Q-099039-0306
Membres du Tribuanl:
Yves Bergeron, avocat
Isabelle Yowner, médecin
Patricia Turcotte, partie requérante
CSST, partie intimée
DÉCISION
1) Dans le cadre des deux présents dossiers, la requérante conteste deux décisions dites en " reconsidération administrative "rendues par l'intimée, la Commission de la santé et de la sécurité du travail ( CSST ) ayant trait spécifiquement à ce qui suit:
- une décision du 07 mars 2003 maintient le refus de rembourser à titre d'aide technique, des chaussures orthopédiques.
- une autre décision du 07 mars 2003 maintient le refus de rembourser des traitements de physiothérapie; et,
- la décision du 20 juin 2003 maintient le refus de rembourser des médicaments suivants: célébrex, acétaminophène, élavil, oxycocet et percocet.
Note personnelle ajoutée ici: Finalement, les médicaments ont augmentés depuis cette date, je me procure des remontants à chaussures, au Dollarama du coin, et je fais des marches régulières et des exercices à la maison.
2) Il est à noter qu'à l'occasion de chacune de ces décisions, la CSST informait la requérante de ce qui suit:
" Nous vous informons que cette décision est finale et sans appel. En effet, les prestations demandées sont relatives à des prestations octroyées en vertu de la Loi sur les accidents de travail. Or, les décisions en reconsidération rendues en cette matière ne peuvent faire l'objet d'une révision devant un Bureau de révision, ni d'un recours devant le Tribunal administratif du Québec ou la Commission des lésions professionnelles."
Note personnelle que j'ajoute ici: Suite à une demande d'information auprès du Protecteur du Citoyen, une avocate m'a dit à la dernière journée prévue pour en appeler du délai légal, de réserver mes droits devant le Tribunal administratif du Québec. C'est suite à cette recommandation que j'ai choisit de réserver ces droits. Un an à déposer des documents au TAQ, pour apprendre qu'il n'y aurait pas de procès final.
3) Il est à noter également que, dans les écrits de la requérante aux divers intervenants, celle-ci signale que sa démarche au Tribunal a pour but de se faire rembourser " tous les frais engendrés par les traitements reçus ". De façon non limitative, le Tribunal a noté au dossier les frais suivants: Tens, chaussures orthopédiques, transport ( taxi, autobus et transport adapté ), médicaments, etc.
4) À ces données, il convient d'ajouter que les démarches entreprises par la requérante, concernant ces frais semblent originer d'un commentaire de Me Claude Lavigne, commissaire à la Commission des lésions professionnelles, qui écrivait le 23 août 2002, ce qui suit:
" (58) Dès lors, en l'absence de signes cliniques objectifs aux niveaux cervical et lombaire démontrant une détérioration de la condition physique de la travailleuse, on peut difficilement parler d'une récidive, rechute ou aggravation au sens propre du terme.
( 59) Cette conclusion à laquelle en arrive la Commission des lésions professionnelles ( CLP ) n'a pas pour effet de nier la présence d'un phénomène douloureux affligeant la travailleuse aux niveaux cervical et lombaire depuis de nombreuses années, phénomène douloureux qui a nécessité de nombreuses consultations médicales depuis 1981. C'est justement à partir de ce suivi médical et des séquelles anatomiques laissées par cet accident du 19 octobre 1981, que la Commission des lésions professionnelles croit sincèrement que cette chronicité des douleurs cervicales et lombaires peut, dans les périodes d'exacerbation, nécessiter des traitements conservateurs afin de contrer ce phénomène douloureux à ces niveaux.
(60) Tout en étant conscient que le présent Tribunal n'a pas la compétence nécessaire pour se prononcer sur l'assistance médicale relevant des cas couverts par la Loi sur les accidents de travail ( la LAT ) ( L.R.Q., c. A-3), la Commission des lésions professionnelles estime néanmoins important de recommander à la CSST, d'acquitter les coûts reliés à ces traitements conservateurs qui, dans les faits, peuvent être assimilés à des traitements palliatifs pour ces lésions professionnelles qui remontent au 19 octobre 1981, lésions professionnelles qui, nous le rappelons, ont laissé chez la travailleuse, des séquelles permanentes et des douleurs chroniques tant au niveau cervical que lombaire. "
(...)) ( Nos soulignements)
5) Par ailleurs, la requérante a abordé à l'audience, un problème de limitations fonctionnelles qu'elle estime n'avoir jamais été évalué et qui serait à l'origine d'une certaine incapacité à exercer son travail de courtière en assurance et de la baisse de revenu en ayant résulté.
6) Encore ici, parmi les éléments à l'origine de la question, on retrouve un autre commentaire de Me Lavigne dans sa décision du 23 août 2002. Ce commentaire se lit:
( J'ajoute une note personnelle ici: Voir le jugement du Tribunal CLP )
(48) " Elle est évaluée en 1982 et 1983 par les docteurs Arsenault, Blouin, Lemaire Gagnon et Gilbert. De ces évaluations, il ressort que ses lésions sont consolidées au 13 octobre 1982 et qu'elle conserve un déficit anatomo-physiologique de 4% dont 2% pour entorse lombaire. Ces médecins ne traitent pas à proprement parler des limitations fonctionnelles de la travailleuse, ces derniers recommandent tout au plus une réintégration progressive sur le marché du travail."
( Nos soulignements)
7) Qu'en est-il ?
8) En ce qui concerne tout d'abord le problème des limitations fonctionnelles abordé à l'audience et sur lequel il y a eu quelques échanges, le Tribunal se doit de décliner juridiction, puisque les décisions, objet du présent litige, ne sont ni des décisions en révision de limitations fonctionnelles, ni des décisions en révision sur lesquelles porte la seule juridiction du Tribunal:
"( 65) Toute personne qui se croit lésée par une décision rendue par un bureau de révision peut, dans les 60 jours de sa notification, la contester devant le Tribunal administratif du Québec..."
9) Quant aux décisions du 7 mars 2003 et 20 juin 2003 et, de façon générale, quand à la demande de la requérante d'être remboursée de "tous les frais engendrés par les traitements reçus", le Tribunal se doit de décliner juridiction.
10) En effet, hormis que les décisions en cause ne soient pas des décisions en révision au sens de l'article 65 précité de la loi, le Tribunal tout comme les bureaux de révision n'ont aucune autre juridiction que celles relatives "au droit à une indemnité, au quantum d'une indemnité et aux taux de diminution de capacité de travail" Or ces matières, que l'on retrouve dans la section 111 de la loi intitulée: " Des indemnités", ne couvrent pas l'assistance médicale qui, elle, se trouve à la section 1V de la loi, et ce, tel que confirmé par plusieurs décisions du Tribunal (ou de l'ancienne Commission des affaires sociales), mais surtout, par l'affaire Halco Inc. décidée par la Cour d'appel du Québec le 12 septembre 1994 et dont la requérante a eu l'occasion de prendre connaissance.
11) PAR CES MOTIFS, le Tribunal administratif du Québec déclare donc irrecevables les recours et les demandes présentées par la requérante dans le cadre des présents litiges, et ce, par défaut de juridiction.
Signé en date du 03 août 2004 par Yves Bergeron et Isabelle Towner,
et
Me Sonia Grenier, Procureur de l'intimée CSST
Note personnelle ajoutée ici: J'espère que vous avez choisit d'écouter le vidéo d'Astérix, plutôt que de vous rendre jusqu'au bout de cette décision qui a pris un an de ma vie de citoyenne. Savez-vous que j'en ai raz-le-bol de ces histoires administratives bureaucratiques juridiques du Québec. Non je ne regrette rien du tout, mais je suis allée à l'École de la vie, croyez-moi.
Suite à ces expériences citoyennes, j'ai été finalement reconnue à la fin de ces démarches, comme une personne handicapée physique depuis cet accident de travail de 1981, et comme ayant des limitations fonctionnelles depuis toutes ces années. C'est tout de même mieux que d'être déclarée atteinte du mal imaginaire et du cancer de la maladie mentale, comme les diagnostics sont publiquement étalés au grand jour dans le jugement de la Commission des lésions professionnelles à l'automne 2002, et qui n'avaient absolument rien à voir avec les séquelles au dos compensées par la CSST.
Y paraît que lorsqu'on découvre la cause de nos malaises, on risque de s'en sortir gagnant et guérit ? Je suis donc retournée à la cause première du cancer de la maladie mentale, ce qui a eu comme résultat que depuis plus de dix ans, je n'ai plus aucun remède en ce domaine-là et aucun traitement médical.
Dans sa boule de cristal
La cause est écrite noir sur blanc sur un rapport médical psychiatrique fait par un psychiatre en double conflits d'intérêts: " Madame Turcotte a eu sa première pensée à caractère schizophrénique, lorsqu'elle a songé à porter une plainte contre un professionnel de la santé, en milieu hospitalier en janvier 1982."
Je me demande bien comment se porte mentalement, les gens en politique et au gouvernement, ceux qui ont mis sur pied cette loi du système professionnel du Québec?
Libellés : SUJETS SOCIAUX ET POLITIQUES
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